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2 août 2019 5 02 /08 /août /2019 10:03
Notre-Dame incendiée : les contorsions politico-climatiques du CNRS

Pas si simple de faire avaler la pilule de l’incendie accidentel.

Le Centre national de la recherche scientifique tente de venir au secours du trio Macron-Philippe-Castaner.

Son président-directeur général, Antoine Petit, fidèle nommé par Macron (1) s’est lancé dans un étrange, nébuleux et sûrement très onéreux chantier CNRS Notre-Dame.

Mais on espère qu’au CNRS il y a aussi des chercheurs qui ne demandent qu’à savoir ce qui s’est réellement passé, preuves à l’appui, celles que leur institution devrait donner ordre formel de contribuer à rechercher. Avec la police scientifique et les trois juges d’instruction.

Pour ces chercheurs de l’organisme public qui fête ses 80 ans, il en va de leur carrière et de leur notoriété, surtout si les arcanes gouvernementales viennent à tourner au vinaigre, au fil des prochaines élections.

Mais pas si commode d’explorer le passé et de deviner l’avenir quand on est cartésien ou tellement cartésien qu’on mesure le rapport de force avec sa tutelle.

On peut comprendre le dilemme des employés du CNRS : la paye est bonne, la retraite aussi ; elles permettent de fabuleux voyages de travail en service commandé, et de joindre l’utile à l’agréable. Alors pourquoi se pourrir la vie avec des planches pourries, au propre, comme au figuré ?

Faire d’abord parler le bois carbonisé

Ce qui devrait être une évidence prioritaire est savamment délayé dans l’affect du drame :

« Martine Regert : Juste après l’incendie, de nombreux chercheurs ont, par exemple, manifesté leur intérêt à faire parler le bois de la charpente à l’état carbonisé. Cela revient quasiment à lire dans la cathédrale comme dans un livre ouvert.

Plusieurs grandes thématiques ont déjà été identifiées : l’étude des matériaux organiques présents dans la cathédrale comme le bois de la charpente, un deuxième axe sur la modélisation, les données numériques et les relevés de terrain, un troisième volet d’étude portera sur les autres types de matériaux comme la pierre, les métaux ou le verre des vitraux. 

Enfin, des études d’anthropologie apporteront aussi un regard sur le sujet, notamment sur l’émotion collective suscitée par l’incendie. »

À l’évidence, ce n’est pas ce que le public et un grand nombre de donateurs attendent.

L’important n’est pas de savoir où sont tombés les braises, mais comment les feux ont démarré

« Pour l’heure, la cathédrale n’est pas encore accessible aux chercheurs, pour des raisons de sécurité évidente. L’urgence a été de faire en sorte qu’il n’y ait pas de perte d’information scientifique : que les restes de charpente ne soient pas disposés n’importe comment pour que l’on puisse comprendre, par exemple, où ils sont tombés suite à l’incendie. Le stockage du bois doit faire l’objet d’une grande attention, car il doit être conservé dans des conditions particulières, dans un hangar ouvert, ventilé. L’évacuation contrôlée de certains matériaux a déjà commencé, avec l’expertise des scientifiques. », voilà de quoi rassurer le péquin.

« C’est la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France qui est en charge de ces opérations sur le site. » Tout est dit.

Le CNRS va expliquer comme c’était bien avant que ça crame

« beaucoup de questions scientifiques se posent encore. Et ce sont aussi à ces questions que devront répondre les projets coordonnés par le « chantier CNRS Notre-Dame », en complément des problématiques liées à la restauration.

Déjà dans les années 1990, une étude CNRS avait montré que la quasi-totalité de la charpente de la cathédrale avait été édifiée au XIIIe siècle. Et que le chêne utilisé n’était pas alors âgé de 300 ans, comme on le pensait, mais plutôt d’une centaine d’années. Quels secrets peut encore livrer la charpente ? ».

Le secret qui nous intéresse, c’est comment et pourquoi la charpente s’est embrasée.

Les gros sabots et la grosse ficelle du climat

En ces temps d’imposture d’écologie politique, il est quand même une drôle de coïncidence qui relie la charpente de Notre-Dame à la pollution du Paris d’Hidalgo. Pour peu que l’incendie soit dû au réchauffement climatique, il n’y a qu’un pas que nous verrons si les chercheurs du CNRS osent franchir.

« L’étude du bois de cette charpente quasi millénaire va par exemple permettre d’appréhender beaucoup plus finement, à l’année près, l’évolution du climat en Île-de-France. Nous pourrons également savoir d’où proviennent les chênes, comment étaient gérées les forêts à l’époque, quelles méthodes de fabrication étaient utilisées… Et évidemment : comprendre comment ce bois a évolué au fil des siècles, en fonction de son environnement. ».

« Nous allons à la fois pouvoir étudier les matériaux intacts après l’incendie, mais aussi certains matériaux détériorés, brûlés. L’étude de la carbonisation de la charpente va apporter des informations importantes, et des équipes savent repérer l’essence d’un bois à partir de charbon, par exemple. » et si les équipes découvrent d’autres substances, que feront-elles ?

Comprendre comment s’est comportée la pierre pendant l’incendie va permettre d’aider à la restauration de la cathédrale (sic)

Doit-on comprendre ou entendre une telle inquiétude en prévision d’un nouvel incendie ?

« tous les matériaux anciens, qui ont successivement servi à sa construction au fil des siècles, vont être étudiés… C’est le cas du plomb par exemple, qui a servi à la couverture de la cathédrale, mais aussi au maintien du verre des vitraux. 

Si des éléments de plomb ont été épargnés par l’incendie – ce dont il faudra s’assurer –, nous pourrons peut-être encore réaliser des études de provenance. 

Il faudra également traiter les problématiques environnementales posées par l’incendie et en particulier les éventuels risques de pollution au plomb aux alentours de la cathédrale. 

La pierre et les mortiers de Notre-Dame pourront aussi être étudiés, pour préciser les provenances et les gestes techniques. 

Par ailleurs, comprendre comment s’est comportée la pierre pendant l’incendie va permettre d’aider à la restauration de la cathédrale. ». Tout l’art de ne pas répondre à la question : quelle est la cause – et ses preuves – de l’incendie ?

Écarter d’office la piste criminelle et ne parler que du marketing politique de Macron et des appétits maçonniques

En d’autres termes, cela s’appelle mettre la charrue avant les bœufs.

Selon le parquet de Paris : « aucun élément ne permet d’accréditer l’hypothèse d’une origine criminelle » de l’incendie de Notre-Dame de Paris, survenu le 15 avril. 

Parmi les pistes envisagées : une cigarette mal éteinte ou un dysfonctionnement électrique. »: https://francais.rt.com/france/63358-incendie-dame-hypothese-origine-criminelle-enquete-preliminaire

Notre-Dame : un feu d’une telle violence impossible sans accélérateur

https://ripostelaique.com/notre-dame-un-feu-dune-telle-violence-est-impossible-sans-accelerateur.html

https://www.medias-presse.info/notre-dame-de-paris-brule-et-certains-se-rejouissent/107404/

https://ripostelaique.com/je-ne-donnerai-pas-un-sou-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

« Emmanuel Macron promet une reconstruction en cinq ans. Comment l’initiative « chantier CNRS Notre-Dame » et la recherche en général vont-elles être impliquées dans la restauration ?

 Concrètement, ce ne sont pas les scientifiques de cette initiative qui vont décider de l’organisation du chantier. Nous échangerons avec le responsable de chantier. Bien sûr, en lien avec le ministère de la Culture, nous pourrons également étudier le comportement et la robustesse des nouveaux matériaux qui seront utilisés pour la restauration.

Et tous les résultats qui vont émerger du « chantier CNRS Notre-Dame » pourront aussi servir à de nombreux autres monuments gothiques ! Par exemple : comprendre la manière dont la pierre calcaire a brûlé à Notre-Dame pourra, on l’espère, servir de référentiel pour l’étude d’autres monuments qui ont aussi connu des incendies dans le passé. » Ite missa est ! Source et propos complets sur : https://lejournal.cnrs.fr/articles/notre-dame-la-recherche-sorganise

Non aux francs-maçons pour reconstruire Notre-Dame de Paris

https://ripostelaique.com/non-aux-francs-macons-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

Les Frères trois points sont en embuscade

Pour sauver Notre-Dame de Paris du projet maçonnique qui vise à la transformer en un vulgaire parc d’attraction pour les Jeux olympiques, des moines capucins chantent leur complainte.

« voici la complainte écrite, composée, et interprétée par les moines capucins du couvent Saint-François de Morgon »

« La Complainte pour Notre-Dame »

 

https://youtu.be/jGEgc–NwPg

lien de secours https://youtu.be/jGEgc–NwPg

Le Centre national de recherche scientifique en bref

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

3,4 milliards d’euros de budget

32 000 employés, 1 100 laboratoires de recherche en France et à l’étranger

Président-directeur général : Antoine Petit, nommé par Macron sur proposition de Frédérique Vidal (Parcoursup), ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

(1) En 2017, il signe l’appel de directeurs d’instituts de recherche français à voter contre Marine Le Pen lors de l’élection présidentielle.

Neuf dirigeants des principaux organismes publics de recherche ont appelé à voter contre Marine Le Pen au second tour.

« Les dirigeants signataires sont Jean-Marc Bournigal de l’Irstea, Michel Eddi, PDG du Cirad, Alain Fuchs, président du CNRS, François Jacq, PDG de l’Ifremer, Yves Lévy, PDG de l’Inserm, Philippe Mauguin, PDG de l’INRA, Jean-Paul Moatti, PDG de l’IRD, Antoine Petit, PDG de l’Inria et Magda Tomasini, directrice de l’Ined. Ils associent à leur appel la Conférence des présidents d’universités (CPU), la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ungénieurs (CDEFI) et la Conférence des grandes écoles (CGE). » source :  https://www.europe1.fr/societe/des-presidents-dorganismes-de-recherche-appellent-a-voter-contre-le-pen-3313472

https://www.cnrs.fr

Jacques CHASSAING

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