Le couple molesté par Alexandre Benalla le 1er mai 2018 en marge d’un rassemblement de manifestants sera jugé pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Il avait été placé en garde à vue ce mardi.
Ils seront jugés pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique. Le couple de la Contrescarpe, qui avait été molesté par Alexandre Benalla lors des manifestations du 1er mai, s’est vu remettre une convocation devant le tribunal correctionnel à l’issue de leur garde à vue mardi, a appris LCI de source judiciaire.
Trois autres personnes avaient été placées en garde à vue ce mardi dans le cadre de l’enquête ouverte du chef de violences commises contre des personnes dépositaires de l’autorité publique le 1er mai 2018, place de la Contrescarpe. Ces trois procédures ont été classées sans suite.
Au total, 23 personnes ont fait l’objet de fiches d’interpellations exploitables le 1er mai sur cette place et devaient être entendues. Cette mesure de garde à vue avait été jugée “excessive” et “disproportionnée” par l’avocat du couple, Me Sahand Saber, “eu égard au fait qu’il n’y a pas eu de plaintes déposées par les CRS ni de blessés”. Il avait souligné que ses clients avaient déjà reconnu les jets de projectiles et avaient formulé des excuses publiques.
Le 18 juillet, Le Monde avait publié des images montrant Alexandre Benalla et un employé de La République en Marche, Vincent Crase, en train de rudoyer un couple sur la place de la Contrescarpe, lors d’un rassemblement de manifestants du 1er-Mai qui avait dégénéré.
L’homme, un jeune cuisinier grec de 29 ans, et sa compagne, une graphiste française de 30 ans, inconnus de la police et de la justice, avaient affirmé être sortis boire un verre le 1er mai avant de se retrouver pris dans les heurts.
Source: LCI, le 2 octobre 2018