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11 avril 2024 4 11 /04 /avril /2024 01:10
Comment va Notre-Dame ?

(Je dédie cet article à la mémoire de Thomas, massacré par une horde de l’enfer, à Crépol)

Lors de mes pérégrinations parisiennes, je suis allé faire le tour de Notre-Dame, une cathédrale meurtrie par un « accident » ayant, le 15 avril 2019, provoqué l’incendie de son toit et sa vénérable flèche érigée par Viollet-le-Duc – en souvenir de celle du XIIIe siècle qui avait dû être retirée plus tard. Moment de stupeur où certains ont vu comme un signe de l’effondrement de la France…

Je mets « accident » entre guillemets parce que, comme beaucoup de suspicieux éclairés par les mensonges d’État, je ne crois absolument pas à cette thèse douteuse, d’ailleurs défendue avec un acharnement féroce par ceux-là mêmes qui haïssent le catholicisme. Ils sont nombreux ces perturbateurs endoctriniens – plus virulents encore que les endocriniens ! –, qui sévissent un peu partout, particulièrement dans le Service public, pour nous inventer une vérité conforme à leur idéologie.

Dès le début de la reconstruction, Notre-Dame a ainsi subi les assauts de toute l’ordure gauchiste, dont les purulentes plaies de la Libre Pensée, qui lui ont cherché des poux pour à peu près tout, dont la remise en cause de la composition des membres de l’EPRNDP (établissement public administratif chargé de la conservation et la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris).

En effet, ces vieilles charognes libres de penser contre le catholicisme – et seulement le catholicisme puisqu’elles favorisent par ailleurs l’entrisme islamique dans notre pays ! –, s’insurgeaient, entre autres, de la présence dans l’EPRNDP du vicaire général, M. Benoît de Sinéty, au prétexte que : « La reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris relève des législations applicables aux monuments historiques et au patrimoine et non aux cultes »… ! Il est vrai que la présence d’un prélat dans ce sanctuaire de la foi catholique était « incongrue » ! Un imam aurait été plus approprié sans doute !

https://www.fnlp.fr/2020/10/24/la-cathedrale-notre-dame-de-paris-dans-le-brouillard/

Les ultragauchistes, plus infâmes encore, tout en se réjouissant de l’incendie, entendaient purement et simplement voler l’argent des donateurs destiné à la reconstruction – dont j’étais –, sûrement en vue de le redistribuer à des chances égorgeuses pour la France !

Quoi qu’il en soit, et malgré ces immondices gauchistes, la Dame se reconstruit, enveloppée dans une architecture de fer provisoire à l’intérieur de laquelle s’affairent des petites mains pour redonner à sa robe toute la splendeur d’antan. C’est un spectacle étonnant que de voir ces minuscules personnages évoluer dans cet étrange labyrinthe à ciel ouvert.

Bien sûr, on regrettera toujours la charpente – autrement appelée la « forêt » – miraculeusement préservée jusqu’à l’incendie et on trouvera que la nouvelle a l’air précisément bien trop neuve, mais il faut saluer le travail titanesque accompli par ces bâtisseurs modernes venus du monde entier et œuvrant avec leurs lointains prédécesseurs à l’esprit qui, à partir de 1163, érigèrent ce vaisseau de pierre, navire-amiral de toutes les cathédrales de France.

 

Vaisseau qui veille sur une ville dont Alfred de Vigny écrivait jadis ceci, comme une prophétie tragique de ce qui attend Paris et, par voie de conséquence, la France :

« Mais les cendres, je crois, ne sont jamais stériles.
Si celles de Paris un jour sur ton chemin
Se trouvent, pèse-les, et prends-nous dans ta main,
Et, voyant à la place une rase campagne,
Dis : « Le volcan a fait éclater sa montagne ! »

(« Paris », in Poèmes antiques et modernes)

Notre-Dame a ainsi évité l’écueil délirant des architectes contemporains et déçu le rêve des héritiers de la Commune de 1871, dont certains des fanatiques avaient commencé à y mettre le feu, heureusement vite maîtrisé à l’époque. Ce temple de notre Histoire et de la foi, où j’ai jadis assisté à des cérémonies, résistera donc encore aux assauts de l’ignorance qui frappent notre muraille culturelle et identitaire de toute part, avec la bénédiction maléfique des traîtres à la France originelle.

Pour finir, sacrifions à la tradition et laissons le mot de la fin à Victor Hugo dans cette matière : « Et la cathédrale ne lui était pas seulement la société, mais encore l’univers, mais encore toute la nature. Il ne rêvait pas d’autres espaliers que les vitraux toujours en fleur, d’autre ombrage que celui de ces feuillages de pierre qui s’épanouissent chargés d’oiseaux dans la touffe des chapiteaux saxons, d’autres montagnes que les tours colossales de l’église, d’autre océan que Paris qui bruissait à leurs pieds » (Notre-Dame de Paris).

Charles Demassieux

(Photos : Charles Demassieux)

 

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27 octobre 2023 5 27 /10 /octobre /2023 03:59
Le caprice de Macron satisfait : la flèche de Notre-Dame visible pour les JO 2024

Philippe Jost, nommé la semaine dernière président de l’établissement public pour rebâtir Notre-Dame de Paris, après le décès du général Georgelin, a confirmé que la réouverture de la cathédrale était toujours prévue pour décembre 2024.

Il a par ailleurs annoncé que la flèche serait visible, débarrassée de ses échafaudages, lors de la très problématique  cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine.

https://ripostelaique.com/la-ceremonie-douverture-des-jo-de-paris-2024-est-une-folie-criminelle.html

“La silhouette de la cathédrale a complètement changé depuis l’incendie. J’espère que, lors des Jeux olympiques en juillet 2024, nous aurons retrouvé également cette grande toiture de la cathédrale et cette flèche au-dessus. Et chacun percevra à ce moment-là qu’on est vraiment très près de la réouverture quelques mois plus tard”, a-t-il poursuivi. La flèche, un “chef-d’œuvre de charpente en bois”, va s’élever jusqu’à 100 mètres de hauteur et sera visible “fin 2023”.

Un scandale archéologique nommé Macron !

Dès le lendemain de l’incendie, sans avoir consulté aucun spécialiste, sans connaissance du dossier, l’impudent Macron avait décrété que cette “reconstruction” durerait cinq ans. Il pensait la restauration de la cathédrale en termes de JO…

L’État impose de mener des fouilles archéologiques lorsque des promoteurs privés ou publics mènent des travaux. Manu condescendit donc à de brèves fouilles de sauvetage à la croisée du transept de Notre-Dame qui permirent, comme prévu… de retrouver quelques-unes des prodigieuses sculptures du jubé du XIIIe siècle, détruit au XVIIIe.

Un chef-d’œuvre d’art et d’Histoire abandonné…

Ce fut un trésor que les archéologues de l’Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap) mirent au jour : des fragments entiers du jubé perdu se trouvaient là, sous le pavement de la nef…

Cette cloison architecturale, ajourée et richement décorée, séparait autrefois le clergé, réuni dans le chœur, des fidèles dans la nef, durant les offices. Une merveille !

Selon les archéologues, 50 à 60 % des extraordinaires sculptures du jubé restaient à découvrir dans la zone du chœur. Il s’agissait d’une occasion unique, qui ne se reproduirait pas avant plusieurs siècles… ces fouilles complémentaires ne demandaient que quelques mois supplémentaires.

De plus, grâce à la souscription nationale, l’on disposait des fonds nécessaires…

Et  “l’efficient” Georgelin fit déguerpir l’équipe de l’Inrap car elle fouillait malencontreusement à l’endroit où  un immense échafaudage devait s’élever pour remonter la future flèche de la cathédrale. La flèche des JO, celle qui après les flammes… avait failli connaître un « geste architectural » contemporain…

Les deux articles suivants détaillent l’étendue des méfaits de Macron.

https://ripostelaique.com/georgelin-a-interrompu-des-fouilles-majeures-pour-obeir-aux-caprices-de-macron.html

https://ripostelaique.com/macron-empeche-lacces-aux-vestiges-du-jube-de-notre-dame.html

Pour remonter « sa » flèche à temps, avec la complicité de son superviseur cinq étoiles, Macron a privé la France et les Français d’un trésor incomparable !

Quand on est capable de faire éborgner des manifestants, l’on est capable de tout massacrer… Et cela se vérifie chaque jour !

Daphné Rigobert

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8 octobre 2023 7 08 /10 /octobre /2023 06:08
Macron empêche l’accès aux vestiges du jubé de Notre-Dame

Comme rapporté dans un article précédent, sur ordre de Macron, l’admirable général Georgelin, déclaré grand protecteur du patrimoine français, a fait interrompre des fouilles majeures dans le transept de la cathédrale pour installer au plus vite un échafaudage permettant l’installation de « sa »  flèche, pour que son « musée » soit prêt pour les JO.

https://ripostelaique.com/georgelin-a-interrompu-des-fouilles-majeures-pour-obeir-aux-caprices-de-macron.html

Les premières (et dernières…) fouilles de sauvetage à la croisée du transept de Notre-Dame ont permis de trouver environ 50% des  sculptures du jubé du XIIIe siècle, détruit au XVIIIe. Toutefois, via son chef de chantier*****, Foutriquet a interdit la poursuite de ces travaux, préférant laissant enfoui un trésor national… Faisant préciser par Abdul Malek “qu’il n’y avait pas de débat” quant à la poursuite de ces fouilles…

Didier Rykner, rédacteur en chef du site La tribune de l’Art, infatigable et sincère protecteur du patrimoine, a suivi de près cette restauration et va sortir un essai sur ce sujet en octobre. Il a donc demandé à la direction de l’Inrap l’autorisation de voir ces vestiges. Il lui fut répondu: « Malheureusement, après la fouille et jusqu’à la fin de l’étude cela ne sera pas possible. J’espère pouvoir vous répondre favorablement en début d’année ». Une réponse donc possible (mais pas certaine) au début de l’année 2024, soit au mieux deux ans après la découverte des sculptures et trois mois après la sortie de notre livre.

https://www.latribunedelart.com/

“Ces œuvres, retrouvées par un établissement public, financé par de l’argent public, n’appartiennent pas à cet établissement public dont le rôle est aussi de diffuser la connaissance. Il serait légitime que nous puissions préciser exactement dans notre livre, mais aussi sur notre site, le nombre, la taille, la qualité et les sujets de ces sculptures dont on ne sait pour l’instant à peu près rien.”

Aucun motif lié à leur conservation préventive ou autre… n’a été avancé pour motiver ce refus.

En fait, “l’importance de ces sculptures, si elle devait être largement connue et révélée par des photographies diffusées au grand public, pousserait certainement l’opinion à exiger que l’on mette au jour celles qui restent à retrouver.”

Nous ne le savons que trop, pour Macron, il n’y pas de culture française. Ces vieilles pierres sculptées sont pour lui sans intérêt et que lui importe l’Histoire de France !

Covid, insécurité, énergie, santé… Comme toujours, avec sa mafia, il ne procède que par mensonges et dissimulations. Quoi qu’il dise, il n’est crédible en rien. Tel un dictateur, il profite de la situation et en fait bénéficier sa caste. Pour son prestige international, McKinsey a dû lui conseiller de privilégier la pose de la flèche à la poursuite des fouilles.

Il serait opportun que tous ces étrangers qui aiment et admirent notre patrimoine sachent aussi ce que la plupart des Français ignorent. Seuls La tribune de l’art et RL dénoncent ces exactions. Il faut absolument que ces informations circulent et cela ne peut procéder que de nos lecteurs, les autre médias, achetés à grands frais, se taisent.

Dans l’un de ses récents articles, Didier Rykner évoque aussi “le refus de communiquer les dossiers des trésors nationaux par le ministère de la Culture, et l’impossibilité d’obtenir de la mairie de Paris le cahier des charges du concours pour le réaménagement des abords de Notre-Dame.”

Et comme par hasard, une fois de plus, nous retrouvons Annadingo, celle qui ne sait que saccager Paris et va saborder les alentours de Notre-Dame, à son bénéfices et celui de quelques-uns…

Faites-le savoir !

Mitrophane Crapoussin

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26 septembre 2023 2 26 /09 /septembre /2023 01:52
Pourquoi Valls et Azoulay ont-ils enterré le rapport pouvant protéger Notre-Dame ?

Le décès du général Georgelin incite à revenir sur l’incendie de Notre-Dame de Paris et au souvenir… en l’occurrence, pas le meilleur car l’incendie de la cathédrale aurait  pu être évité.

Pour ceux qui ne se remémorent pas précisément les faits, voici un petit récapitulatif édifiant.

Un rapport alarmiste qui impliquait des mesures d’urgence !

Le 18 avril 2019, Marianne a publié une interview de Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie mécanique à l’université de Versailles, révélant qu’une étude financée par le CNRS, donc l’État, avait été publiée en 2016 quant à une recherche sur les risques d’attentat et la sécurité de la cathédrale Notre-Dame de Paris, « dans laquelle il évoquait aussi les risques d’incendie en raison du manque de dispositifs de sécurité. »

 « le risque d’un embrasement de la toiture existait », et « il fallait absolument la protéger et installer un système d’extinction »,  « En vérité, il n’y avait pratiquement aucun système anti-incendie, notamment dans les combles où il n’y avait aucun système électrique pour éviter les risques de court-circuit et d’étincelle », « même la foudre aurait pu déclencher un feu et il [aurait] donc [fallu] installer tout un système de prévention »…

Comme le professeur Vannucci l’affirma alors : « le gouvernement était tout à fait au courant », cet expert avait assisté à une réunion conclusive au ministère de l’Éducation nationale, à laquelle participaient selon lui nombre de personnes de différentes institutions, dont obligatoirement des représentants de la Culture…

 

Valls et Azoulay dissimulent le rapport !

« Le gouvernement Valls a estimé que rien ne devait filtrer des résultats de notre recherche, considérée comme  « sensible » compte tenu des données que nous avions insérées dans ce rapport et aussi des risques d’inspiration que nous avions également évoqués. »

« Nous avions dit en effet qu’en cas d’attaque, le risque d’un embrasement de la toiture existait et qu’il fallait absolument la protéger et installer un système d’extinction. En vérité, il n’y avait pratiquement aucun système anti-incendie, notamment dans les combles où il n’y avait aucun système électrique pour éviter les risques de court-circuit et d’étincelle. J’imagine qu’on avait installé quelque chose de provisoire dans le cadre des travaux de réfection, mais je n’en suis pas sûr. Au niveau de la charpente, lorsque nous avons fait notre recherche, il n’y avait aucune    protection »…

Si la décision du gouvernement Valls fut de ne pas diffuser cette étude pour ne pas donner des idées à des personnes mal intentionnées peut s’entendre, celle d’avoir complètement enterré le sujet est un scandale qui doit ressortir !

Azoulay et Valls responsables !

Autre scandale…

Immédiatement après l’incendie, Audrey Azoulay, devenue directrice de l’UNESCO (réélue en 2021)… osait donner son avis, dans divers médias, sur la restauration de Notre-Dame….

Audrey Azoulay fut ministre de la Culture de Hollande, du 11 février 2016 jusqu’au 17 mai 2017… elle était donc en poste quand fut décidé de ne pas diffuser le rapport du professeur Vannucci. Le classer secret n’impliquait pas de ne prendre aucune mesure, tout au contraire. Il lui incombait de prendre immédiatement toutes les mesures incombant à la protection et à la sécurité de cette cathédrale.

Et c’est ainsi qu’avec la bénédiction de Valls, rien ne fut entrepris…

Évidemment, aucun journaliste n’a jamais interrogé Valls ou Azoulay voire Hollande quant à ce scandale. Le seul à l’avoir dénoncé dès le début, haut et fort, et régulièrement, fut Didier Rykner, rédacteur en chef de La tribune de l’art, remarquable connaisseur et grand défenseur du patrimoine.

Le rapport commandé au professeur Vanini prouve que l’État français redoutait un drame. L’on a du mal à croire que Valls et Azoulay  attendaient seulement une confirmation de leurs craintes et pourtant…

Cela ressemble beaucoup au Bataclan. Valls est un récidiviste.

Macron et ses divers ministres de la Culture, dont Riester au moment de l’incendie… n’y ont jamais fait la moindre allusion. Et pour cause…

Que l’incendie de Notre-Dame de Paris procède d’un accident ou d’un attentat… si des mesures préventives, responsables et efficaces, avaient été prises, jamais un ravage de telle ampleur n’aurait pu advenir.

Simple inadvertance ?

À qui a profité le crime ?

Si l’on ne tient pas les coupables de l’incendie, nous tenons déjà certains responsables : ils paradent tous deux à Paris et toujours à vos frais…

Daphné Rigobert

 

Admirez l’hypocrisie en action!

 

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25 juillet 2023 2 25 /07 /juillet /2023 11:37
Notre-Dame de Paris : du mobilier Vatican II pour plaire aux touristes

Après l’incendie «accidentel»… le massacre de Notre-Dame se poursuit !

Le diocèse étant affectataire des lieux, il lui revient de financer et de décider de son aménagement intérieur. L’on savait que sous le règne de Monseigneur Aupetit se profilait un redoutable projet, avec « un sentier de la découverte » conduisant les  visiteurs à travers diverses chapelles, mettant l’accent sur l’Afrique et l’Asie, des expositions, comme Le christianisme pour les nuls et évidemment, un sanctuaire dédié  au dieu Environnement…

Une source proche de la rénovation s’effrayait alors du fait que ces innovations allait mutiler la cathédrale : « Pouvez-vous imaginer que l’administration du Saint-Siège autorise quelque chose de semblable dans la chapelle Sixtine ? », « C’est le politiquement correct devenu fou. Ils veulent faire de Notre-Dame une salle d’exposition liturgique expérimentale qui n’existe nulle part ailleurs, alors qu’elle devrait être un repère où le moindre changement doit être traité avec la plus grande prudence. ».

Un Disneyland catho avec des objets d’art contemporain, dont les « œuvres » ignobles de Louise Bourgeois !

 

«Nous inaugurons une nouvelle étape tout en nous inscrivant dans l’histoire»… a précisé Olivier Ribadeau Dumas, nouveau  recteur, lors de la présentation à la presse du mobilier « adapté à la liturgie de Vatican II »… Il s’agit en particulier de remplacer l’autel endommagé lors de l’incendie et d’autres éléments majeurs, l’ambon, la cathèdre et un baptistère, qui prendra place à l’entrée de la nef, seront en bronze. «Le choix de cette matière s’est imposé lors d’une visite à la cathédrale», a expliqué Guillaume Bardet, le sculpteur chargé de leur conception.

«Ma ligne directrice, mon cahier des charges personnel, c’est un travail autour de l’immuable. Les pièces doivent embrasser le passé, vivre le présent et accueillir le futur. Elles doivent avoir une forme d’évidence pour les catholiques et être remarquables pour les non-chrétiens»…

Un reliquaire où poser la main…

Le nouveau reliquaire sera installé dans la chapelle axiale de Notre-Dame de Paris, à l’extrémité orientale du monument. Sa réalisation a été confiée à l’architecte et designer Sylvain Dubuisson, protégé de Jack Lang. De très grande taille, il contiendra les reliques les plus précieuses de la cathédrale: la couronne d’épines du Christ.

«Les visiteurs pourront poser la main sur le reliquaire», explique le recteur de la cathédrale, une  visibilité voulue et assumée, pour affirmer l’identité religieuse du monument… voire susciter la piété populaire et des pèlerinages vers ces reliques, particulièrement vénérées avant l’incendie par les chrétiens d’Europe de l’Est…

«Horizon silencieux aux fidèles et aux visiteurs»…

Eléments moins prestigieux de l’aménagement intérieur cependant indispensables, les chaises de Notre-Dame de Paris doivent aussi être remplacées.  Elles ont été crées par la designer Ionna Vautrin, qui doit surtout travailler pour Ikea… «J’ai voulu qu’elles offrent un horizon silencieux aux fidèles et aux visiteurs»…

 

Il n’aura fallu que six millions d’euros pour détruire l’œuvre de Viollet-le-Duc, qui voulut prolonger le travail des bâtisseurs du Moyen Âge, œuvre d’art totale, faisant se correspondre architecture et décor, peinture et sculpture, ébénisterie et orfèvrerie, vitraux et luminaires… pour que revive la cathédrale des cathédrales.

Avant l’incendie, Notre-Dame recevait douze millions de visiteurs par an. En espérant bien davantage après sa réouverture, le nouveau recteur de la cathédrale, comme tout directeur de musée, aspire à faire du chiffre, donc à plaire au plus grand nombre et probablement à ne pas déplaire aux puissances du moment, plus tournées vers les ténèbres que le Ciel… Laurent Ulrich, son supérieur hiérarchique, dit évêque de Paris, ne travaille pas pour l’Église catholique mais pour l’office du Tourisme de Paris, s’inscrivant ainsi dans la lignée d’Annadingo dont l’objectif atteint se résume à saccager Paris.

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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 01:16
La maire Hidalgo, véritable  Notre-Drame de Paris

Quelques centaines de mètres carrés, situés au centre de Paris et à l’arrière de Notre-Dame, deux jardins dont la transformation provoque encore  une violente polémique…

En avril dernier, Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Annadingo, présente le projet de réaménagement de la pointe de l’Île de la Cité comme une nécessité : ” Le site n’existe plus. Il a été détruit par l’incendie et par l’implantation de la base de chantier. Nous allons devoir le recréer“, déclare-t-il dans le dans le JDD. Les partisans d’une restauration à l’identique s’insurgent immédiatement, l’accusant de mentir.

Tout part d’un concours lancé par la Ville de Paris pour réaménager en 2025 les abords de la cathédrale. Le paysagiste Bas Smets, lauréat, propose de fusionner le square Jean XXIII (dit jardin de l’Archevêché) au pied du monument avec le square de l’Île-de-France accueillant le Mémorial des martyrs de la déportation à la pointe de l’île. L’idée est d’augmenter la végétalisation pour  créer une grande clairière propice aux pique-niques, marchés et autres agréments… De l’Annadingo typique !

Opposée à cette dénaturation éhontée, une pétition est lancée qui rassemble plus de 50 000 signataires. ” Ils vont arracher les haies du square de l’Île-de-France sans respecter le projet initial de l’architecte, bétonner une partie de la pelouse pour construire un belvédère, changer le dessin des parterres fleuris. Ces deux squares ont leur identité propre. Celui de l’Archevêché est l’un des plus beaux de Paris. S’ils suppriment les grilles comme ils souhaitent le faire, cela va dénaturer l’esprit du lieu. Les Parisiens attendent de la mairie qu’elle valorise le patrimoine actuel, pas qu’elle le détruise.

Début mai, la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture [CNPA] valide les grandes lignes du projet, toutefois, le ministère de la Culture nuance : ” La CNPA a émis un certain nombre de conditions dont l’une est le maintien des grilles du square Jean XXIII. […] Elle a considéré que ces grilles avaient une valeur patrimoniale puisqu’elles ont été installées quelques années après la destruction du palais de l’Archevêché, dévasté en 1830 et 1831.

Annadingo est invitée à revoir ses plans. ” La question des clôtures est une divergence de fond, admet Emmanuel Grégoire. Je dirai même philosophique. Nous avons bien conscience que ce n’est pas facile d’avoir des jardins ouverts, mais nous avons estimé que c’était de l’ordre du possible. Et pour nous, il y aurait une vraie cohérence patrimoniale. Mais encore une fois, il va falloir être convaincant sinon, les architectes des Bâtiments de France nous imposeront les grilles.” De son côté, le ministère de la Culture rappelle : ” L’avis de la CNPA est consultatif, mais il est habituellement suivi.” Ne pas écouter la commission nationale serait donc une prise de risque.

 Dans La Tribune de l’art , le journaliste Didier Rykner rappelle, archives à l’appui, que des débats sur les grilles existaient déjà au moment de la création du square. En 1836, le Conseil de la ville acceptait la cession du terrain à condition qu’il y ait ” une grille qui serait ouverte et fermée à certaines heures” tout en s’assurant que le futur square ne soit ” employé à aucun service public ou particulier“.

Pour les défenseurs des jardins historiques, la Ville veut dénaturer cet espace, au mépris des règles antérieures : ” Emmanuel Grégoire nous accuse de mentir sans arrêt, explique Didier Rykner. Mais nous ne travaillons qu’à partir des documents qu’il fournît. Bien que nous attendions encore de voir le cahier des charges qu’il évoque tant.

Acculé, le Premier adjoint d’Annadingo reconnait enfin que faire des marchés dans le square est ” une absurdité passée en dehors des radars“…

Peu confiant dans les délires et bobards d’Annadingo, sans garantie claire de la part de la mairie, Baptiste Gianeselli, l’auteur de la pétition, souhaite désormais faire entendre la voix des 50 000 signataires auprès de l’État.

A suivre.

Daphné Rigobert

 

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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 00:52
Notre-Dame : le diocèse de Paris veut construire un temple de la modernité

L’association Avenir de la Culture vient de réaliser la chronologie complète des projets des opportunistes du design partout et l’affût du réaménagement de la mythique cathédrale parisienne incendiée.

À n’en pas douter les juteux marchés qui seront subventionnés d’une façon ou d’une autre attirent bien des convoitises.

Les laïcs catholiques de Avenir de la Culture qui défendent les valeurs chrétiennes dans la société française depuis 1986 montent au créneau. Ils ont rédigé une (bien trop polie) lettre ouverte à l’archevêque de Paris, Laurent Ulrich, pour qu’il renonce à l’introduction de l’art contemporain à l’intérieur de Notre-Dame.

Pour l’instant, Avenir de la Culture a rassemblé 100 000 signatures contre le « geste contemporain » décidé par la macronie sataniste pour la reconstruction de la flèche et de la toiture de Notre-Dame. L’association appelle à signer massivement sa lettre ouverte et à la porter amplement à la connaissance du public. L’appel figure ci-dessous :

https://avenirdelaculture.info/articles/lettre-ouverte-a-monseigneur-laurent-ulrich-archeveque-de-paris-excellence-epargnez-notre-dame

À savoir que l’évêque Laurent Ulrich (Chambéry, Lille et Paris depuis 2022), a succédé à Mgr Michel Aupetit le covidiste patenté dans l’affaire des deux prêtres dénoncés à la police (1).

Le curé et le vicaire de la paroisse Saint-Eugène-Sainte-Cécile à Paris, victimes d’une dénonciation anonyme, avaient été jetés en garde à vue au lendemain de Pâques 2021.

Dans la foulée, le très servile archevêque de Paris, Michel Aupetit, avait diligenté l’ouverture d’une sentence canonique contre le curé, pendant que le parquet de Paris ouvrait vite une enquête.

Mgr Laurent Ulrich, est un franc partisan du discours interreligieux, progressiste et sensible aux migrants, que le pape François a su habilement placé à la tête du diocèse de Paris. Nul doute qu’il s’entend parfaitement avec la maire de Paris, Anne Hidalgo et le président de la République des francs-maçons, Emmanuel Macron.

https://laportelatine.org/formation/crise-eglise/liberte-religieuse/larcheveque-de-lille-justifie-une-rencontre-interreligieuse

Portrait de Laurent Ulrich, nouvel Archevêque de Paris

Notre-Dame de Paris : Après l’incendie, où en sont les travaux ?

Incendie de Notre-Dame : la piste criminelle vraiment improbable ?

16 avril 2023 Hector Poupon

https://ripostelaique.com/incendie-de-notre-dame-la-piste-criminelle-vraiment-improbable.html

 

Notre-Dame: enfumage des experts pour escamoter la piste criminelle…

11 novembre 2019 Jacques Chassaing

https://ripostelaique.com/notre-dame-lenfumage-des-experts-pour-escamoter-la-piste-criminelle.html

Notre-Dame incendiée : les contorsions politico-climatiques du CNRS

https://ripostelaique.com/notre-dame-incendiee-les-contorsions-politico-climatiques-du-cnrs.html

Je ne donnerai pas un sou pour reconstruire Notre-Dame de Paris

16 avril 2019 Jacques Chassaing

https://ripostelaique.com/je-ne-donnerai-pas-un-sou-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

Non aux francs-maçons pour reconstruire Notre-Dame de Paris

22 juin 2019 Jacques Chassaing

https://ripostelaique.com/non-aux-francs-macons-pour-reconstruire-notre-dame-de-paris.html

 

Jacques CHASSAING

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 09:38
Comme l’œil regardait Caïn, Notre-Dame regarde ses bourreaux

Notre-Dame de Paris, rien que de le dire vous transportait déjà.

Non que cette cathédrale fût la plus exceptionnelle – sur le plan strictement architectural, je lui préfère par exemple celle d’Amiens –, mais elle recelait en son sein l’Histoire de France. D’elle émanaient des souvenirs que nos livres d’Histoire, alors, nous restituaient avec respect. Comment ne pas être happés par sa digne splendeur en entrant, sous le regard des rois de Judée, dans ce sanctuaire, phare de la capitale ?

Puis elle a brûlé, non par l’opération du Saint-Esprit mais bien du Mal. En tout cas, je maintiens que le hasard n’y était pour rien. Toutefois, je veux croire que, comme l’œil regardait Caïn, Notre-Dame regarde ses bourreaux…

Cependant, telle Rome renaissant lentement de ses ruines antiques pour devenir la capitale du monde chrétien d’Occident, Notre-Dame renaît à son tour, en espérant que notre attente ne soit pas déçue par quelque secrète volonté contemporaine de défiguration. Avec Macron, tout est possible, surtout le pire…

Notre-Dame ressuscite, certes, mais ses sœurs souffrent de la haine que lui vouent conjointement les ultragauchistes et les fidèles du Coran les plus fanatisés. Et, comme si de rien n’était, le pouvoir regarde ailleurs. Ailleurs ce n’est pas la France, messieurs-dames, et la France a un socle chrétien qui, s’il venait à disparaître, entraînerait avec lui tout le pays. Cependant, êtes-vous capables de vous figurer cela, vous qui croyez que la France commence avec la Terreur ?

Quelle indifférence vous pique de ne prétendre défendre que les mosquées contre des tranches de jambon et laisser nos églises se faire assassiner ? Rien pour cela, et contre les principes de la Croix, je vous déteste et j’espère un jour prochain venger mon identité culturelle contre vos attaques meurtrières. Car vous avez sur les mains et les cendres de Notre-Dame et le sang du père Jacques Hamel !

En attendant, et pour vous oublier un instant, tristes traîtres à la Nation française, je livre ici une remarque n’ayant pas pris une ride, rédigée par l’écrivain qui rendit le mieux hommage, sans doute, au navire-amiral des cathédrales de France :

« Mais l’auteur est bien loin de considérer comme accomplie la tâche qu’il s’est volontairement imposée. Il a déjà plaidé dans plus d’une occasion la cause de notre vieillie architecture, il a déjà dénoncé à haute voix bien des profanations, bien des démolitions, bien des impiétés. Il ne se lassera pas. Il s’est engagé à revenir souvent sur ce sujet, il y reviendra. Il sera aussi infatigable à défendre nos édifices historiques que nos iconoclastes d’écoles et d’académies sont acharnés à les attaquer.

Car c’est une chose affligeante de voir en quelles mains l’architecture du Moyen Âge est tombée et de quelle façon les gâcheurs de plâtre d’à présent traitent la ruine de ce grand art. C’est même une honte pour nous autres, hommes intelligents qui les voyons faire et qui nous contentons de les huer. Et l’on ne parle pas ici seulement de ce qui se passe en province, mais de ce qui se fait à Paris, à notre porte, sous nos fenêtres, dans la grande ville, dans la ville lettrée, dans la cité de la presse, de la parole, de la pensée. »

(Victor Hugo, « Note ajoutée à l’édition définitive de Notre-Dame de Paris »)

Puisse Notre-Dame de Paris éclairer à nouveau notre pays meurtri par tant d’ennemis intérieurs.

Charles Demassieux

(Photos : Charles Demassieux)

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 07:10
Incendie de Notre-Dame : la piste criminelle vraiment improbable ?

Voilà quatre ans que s’embrasait le monument le plus prestigieux de l’histoire de France. C’était le lundi saint, premier jour de la Semaine Sainte, le 15 avril 2019.

Retour sur 2010 : un petit groupe de visiteurs franchit la porte dérobée, à l’intérieur de la cathédrale, pour prendre l’escalier qui mène au sommet des tours ainsi qu’au chemin de ronde. Surprise : le guide qui les accueille n’a rien d’un catho : un look afghan, avec un accoutrement interrogateur. Il ne manquait que les kalachnikovs ! Voici à quoi il pouvait ressembler :

Toujours est-il que le barbu semblait connaître parfaitement la géographie des lieux. D’où la question : comment se retrouvait-il dans cette fonction ? Qui l’avait recruté ? L’archiprêtre Monseigneur Chauvet ou bien l’une de ces nombreuses associations qui font visiter les monuments historiques avec l’accord du diocèse ? Si tel est le cas, il doit bien y avoir une trace quelque part de ces personnes habilitées à monter dans les tours avec du public ! Et l’on ne peut s’empêcher de  se poser la question suivante : les autorités de Notre-Dame auraient-elles été infiltrées à leur insu ?

Cette hypothèse n’est pas si farfelue : non loin de Notre-Dame, la préfecture de police avait été infiltrée par un islamiste qui, de surcroît, travaillait dans un service chargé du renseignement : Mickaël Harpon. La tuerie a eu lieu à peine six mois après l’incendie de Notre-Dame !

Crédit JDD

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/attaque-a-la-prefecture-de-police-de-paris/

Après deux ans d’enquête, la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a conclu que l’incendie de Notre-Dame de Paris n’était pas d’origine criminelle, corroborant l’hypothèse avancée dès le lendemain du drame, le 16 avril 2019, par Rémy Heitz, procureur de la République de Paris : « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire » avait-il déclaré.

Quatre ans après l’incendie, l’enquête devrait se solder par un non-lieu. En effet, le 17 août 2022, Le Canard Enchaîné rapporte les propos d’un magistrat du parquet : « Le dossier va être classé car il nous est impossible de savoir si c’est la piste du mégot ou celle du court-circuit électrique qui est la bonne (…) S’il y avait eu des victimes, la situation serait différente, il y aurait des mises en examen. Mais, là, que voulez-vous, il n’y a que des dommages matériels ».

Cela arrangera bien tout le monde et surtout l’État propriétaire des cathédrales de France et qui est aussi son propre assureur. Aussi, certains voient-ils, dans cet empressement à clore l’enquête, un véritable scandale d’État !

https://lechiffon.fr/incendie-de-notre-dame-enquete-sur-un-mensonge-detat/

Mais ce n’est pas parce que les indices sont difficiles à trouver que la piste criminelle doit être écartée. Il est bien connu dans les affaires criminelles, dont les séries télévisées nous abreuvent, que le feu permet de faire disparaître les indices ! Mais est-ce pour autant une raison pour capituler ?

En effet, trois éléments questionnent :

La recrudescence des attaques contre les lieux de culte chrétiens : l’Observatoire continental rapporte qu’en 2018, 1063 attaques contre des églises ont été recensées.

http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=999

On se souvient du départ de feu visant les portes de l’église Saint-Sulpice, moins d’un mois avant le drame de Notre-Dame de Paris, le 18 mars 2019. L’on se souvient encore de l’attaque incendiaire de la cathédrale de Nantes du 18 juillet 2020.

Saint Sulpice

Nantes

Un projet d’attentat a visé Notre-Dame de Paris, le 4 septembre 2016 : une Peugeot était retrouvée par des policiers à proximité de la cathédrale Notre-Dame à Paris, avec six bonbonnes de gaz à l’intérieur. Le drame avait alors été évité de justesse.

L’irruption de visiteurs improbables dans la cathédrale

Certes, à raison d’une moyenne de 30 000 visiteurs par jour, il est difficile d’assurer une sécurité sans faille, malgré la mise en place, peu avant l’incendie, d’un vaste système de vidéosurveillance autour de la cathédrale.

Notons cependant que :

– le 2 janvier 2016, neuf Femen viennent profaner le lieu de culte pour « fêter » le départ de Benoit XVI !

– en 2018, des adolescents sont montés par les échafaudages pour se filmer en train d’escalader, en toute impunité, le toit de la cathédrale.

https://www.dhnet.be/actu/monde/2019/04/17/ces-deux-ados-avaient-reussi-a-escalader-le-toit-de-notre-dame-avec-une-facilite-deconcertante-video-PPPFPG4YFNHZFAXABCNDCXRZZE/

https://youtu.be/VOW3ShO_DJQ

On peut les voir escalader des grilles et atteindre, très facilement, des lieux normalement inaccessibles au public. « Sans jamais être inquiétés l’espace d’un instant, ils y passent même la nuit pour attendre le lever du soleil ».

Sans parler de guides venus de nulle part, comme celui qui avait étonné le groupe de touristes de 2010 !

Les incohérences de la piste de l’accident

En l’absence d’indices matériels sérieux, on limite le débat à deux hypothèses : celle du mégot mal éteint et la défaillance de l’installation électrique. Inutile de dire que la première hypothèse relève du grotesque : un mégot ne peut suffire à enflammer des poutres en chêne vieilles de 850 ans ! Si une défaillance électrique est possible, si l’alerte a tardé à faire intervenir les secours, la rapidité de la propagation de l’incendie interroge. C’est là que les choses se compliquent ! Une entreprise était passée pour passer un produit insecticide sur les poutres. Sauf qu’il s’avère que ce produit était hautement inflammable. Certains pensent qu’on lui a substitué un produit pyrotechnique, à base de poudre d’oxyde de fer et d’aluminium. Ce qui expliquerait la coloration des flammes, le brusque échauffement et la rapidité de l’embrasement.

Cette potion magique, qui libère une très grande quantité de chaleur, est d’ailleurs utilisée pour souder les rails de chemin de  fer. La suite, on la connaît : la forte température a eu pour conséquence de percer la toiture et de faire fondre les plaques de plomb qui la recouvraient. Or, il est de notoriété publique que les pompiers se sont interrogés sur la nature de l’incendie qu’ils avaient à combattre.

Comment un produit insecticide a-t-il pu être remplacé par un produit pyrotechnique ? Est-ce de manière accidentelle ou intentionnelle ? Qui avait passé cette commande et pourquoi ? Voilà une nouvelle question qui risque bien d’être au cœur des nouvelles investigations et qui, indirectement, réactive l’hypothèse d’un attentat, à défaut d’une erreur humaine.

Il va de soi que la piste criminelle dérange : si elle se révélait fondée, elle mettrait à mal les services du renseignement qui auraient été incapables d’anticiper l’événement. Elle risquerait aussi de réactiver les tensions interethniques qui divisent de plus en plus la France. En 2019, le souvenir des attentats du Bataclan n’est pas très vieux ! Il faudrait alors relancer une opération de com’ du genre « vous n’aurez pas ma haine »… au risque cette fois-ci d’un flop général ! Tous les moyens sont donc bons pour écarter cette piste. L’absence de preuves matérielles tombe à pic. Rien n’est plus simple, pour faire taire les mécontents, que de lancer une campagne de diabolisation : c’est exactement ce qui s’est passé, avec la complicité des médias aux ordres. Ceux-ci ne se sont pas privés, dès 2019, de crier au complotisme, au conspirationnisme, au racisme d’extrême drouate et aux fake news.

Nicolas Dupont-Aignan est accusé de conspirationnisme par Libération (16 avril 2020). Jean-Marie Le Pen est accusé de verser dans la théorie du complot (RTL 1er mai 2019). André Bercoff, Jean Messiha et Fdesouche sont pointés du doigt par le journal Le Monde (2 novembre 2019). Faisant fi de toute déontologie, Libération accuse même Russia Today d’y voir un affrontement entre chrétienté et islam. Pourtant, à l’époque, d’après un sondage de l’IFOP pour la fondation Jean Jaurès et Conspiracy Watch, 46 % des personnes interrogées doutaient de l’origine accidentelle de l’incendie.

https://www.liberation.fr/politiques/2020/04/16/dupont-aignan-et-notre-dame-un-quasi-modele-de-complotisme_1785408/

Est-il abusif d’exiger des enquêteurs qu’ils poursuivent leurs investigations sans négliger aucune piste, qu’ils questionnent les responsables ecclésiastiques sur les autorisations qu’ils ont accordées à leurs partenaires dans la gestion des visites, qu’ils vérifient les marchés passés avec les entreprises intervenantes ? Tout un travail qui semble avoir été minimisé, voire ignoré, tant par les enquêteurs institutionnels que par les journalistes d’investigation. Notons au passage que le contenu de la plupart des enquêtes n’a jamais été divulgué au public. Secret défense ou raison d’État ?

Hector Poupon

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 04:43
Les Russes aident à reconstruire Notre Dame ?
Les Méchants Russes ont aidé à reconstruire Notre Dame et sont très amicaux avec les Français, mais pas avec notre Roitelet ?
 
 
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