Jusqu’où iront-ils dans la confiscation de la liberté d’expression en France ? On se croirait revenu au temps de Galilée où douter du géocentrisme était passible du bûcher. Ou dans l’ex-URSS quand critiquer la génétique farfelue de Lyssenko pouvait vous envoyer au goulag.
Les médias, dociles outils du lavage des cerveaux, n’ont plus le monopole de l’info. Comme pour les mensonges covidiens, des gens progressivement réinformés grâce au Net, se mettent à réfléchir. Menaçant les rentes à vie des réchauffards furibards.
Interdit d’avoir une opinion différente de la doxa
En cause l’émission « Bercoff dans tous ses états » lors de la dernière session soutenue par le gouvernement français, de la COP28 à Dubaï fin 2023. André Bercoff avait alors invité François Gervais, auteur de « L’urgence climatique est un leurre ».
Un ouvrage où ce physicien de classe internationale, professeur d’université émérite, démontre arguments à l’appui que le réchauffement climatique est une immense fumisterie. À l’antenne, en s’appuyant sur les statistiques officielles, il expose que le froid tue plus que la chaleur en France. Ailleurs, c’est fonction des latitudes et du niveau de développement sanitaire de chaque pays.
François Gervais a développé des faits reconnus par 35 000 scientifiques dans 50 pays : le léger réchauffement actuel du climat à + 1,2 °C par rapport à l’ère industrielle n’est en aucune façon lié aux activités humaines. Il dépend à court terme des cycles solaires. Et pour les périodes longues, des variations d’orbite et d’inclinaison de la Terre, observées par Milankovitch.
Réunie en assemblée générale le 26 mai, l’Arcom a eu l’impudence de reprocher à F. Gervais « plusieurs déclarations venant contredire un consensus scientifique ». Jugement porté par des gens qui n’ont ni légitimité démocratique, ni bagage scientifique, et appellent consensus les élucubrations de l’entre-soi politico-médiatique.
Un bon milliard de mahométans croient que la Terre est plate et que le Soleil tourne autour. Un milliard, ça fait un sacré consensus ! Il faut réviser d’urgence toute notre astronomie.
Le pluralisme ne suffit pas aux réchauffards. Ils veulent imposer la pensée unique.
Patrick Roger, le directeur de Sud Radio, a beau rappeler que sa station consacre beaucoup de temps d’antenne aux problématiques du dérèglement climatique, avec des rendez-vous réguliers comme l’émission « Les vraies voix éco-responsables » ou la chronique « Comment va la planète ? » de Morad Aït Habbouche (formation Bac + 2 en journalisme), et que des membres du GIEC interviennent régulièrement…
Cela ne suffit pas de servir la soupe aux réchauffards. Il faut interdire à toute voix dissidente de s’exprimer ! Pour cela, ils ont inventé le délit de désinformation climatique. Ces béotiens seraient les seuls à comprendre les cycles climatiques et à connaître la vérité sur leur future évolution.
Cela rappelle les procès de Berlin, de Moscou ou de Téhéran où le délit d’intention était constitué dès lors qu’on supposait que le coupable désigné d’avance aurait pu discréditer le pouvoir, en diffusant dans le public des informations doutant de la vérité officielle.
En France, créer un nouveau délit est le monopole du Parlement mais ça ne les arrête pas…
C’est dans l’article 34 de la Constitution : « La loi fixe les règles concernant (…) la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables. »
Même si Macronescu s’est affranchi de la Constitution pendant la dictature sanitaire pour restreindre les libertés publiques et inventer des « contraventions » assorties de peines supérieures à celles des délits, cela ne confère pas à des officines non élues, sanitaires, médiatiques, climatiques ou autres, le droit de légiférer.
Or là, en matière de réflexion critique sur le réchauffement climatique, l’ARCOM menace Sud Radio de sanctions pour avoir permis l’expression à l’antenne de propos climatosceptiques. Ce verrouillage de l’info à sens unique est d’autant plus intolérable que les gens de l’ARCOM n’ont aucune compétence en la matière.
Je me suis renseigné sur le pedigree des cenSSeurs.
L’institution étant collégiale, ils sont solidaires les uns des autres. La liste officielle de ces « experts » donne un aperçu de leurs incompétences.
Hervé Godechot, journaliste à la télé d’État FR 3, spécialité économie, aucun bagage scientifique.
Roch-Olivier Maistre sciences Po + ENA, haut fonctionnaire, aucune formation scientifique.
Juliette Théry conseillère juridique spécialisée en droit de la concurrence, aucun bagage scientifique.
Benoît Loutrel haut fonctionnaire, expert en économétrie, a travaillé dans des banques et à l’INSEE. Mathématicien, sa formation scientifique ne portait pas sur la climatologie.
Anne Grand-d’Esnon, agrégée de lettres, docteur en philosophie, une thèse sur les violences sexuelles. Rien à voir avec la climatologie.
Laurence Pécaut-Rivolier conseillère à la Cour de cassation, chambre sociale, rien à voir avec les climats.
Denis Rapone, haut magistrat, conseiller à la Chancellerie. « Personnalité qualifiée ». En quoi ? Certainement pas en climatologie.
Antoine Boilley HEC qui a fait carrière à la télévision d’État. Aucune formation scientifique en physique de l’atmosphère.
Bénédicte Lesage productrice de petits films bien-pensants avec sa boîte « Mascaret ». Aucune qualification scientifique.
Toutes les données concernant ces personnes ont été relevées sur le site de l’ARCOM qui invite gentiment à faire connaissance avec ses membres. Sans vergogne, ils reconnaissent publiquement être un de ces fromages de la Ripoublique où l’on coopte les copines et les copains, sans se soucier le moins du monde de leurs qualifications.
Et comme l’interdiction ne suffit pas à museler les opposants, la sanction financière leur clouera le bec.
Cette ignominie est un grand classique dans la France totalitaire, aggravé depuis que le dictateur Macronescu se mêle de tout et impose ses vues sur n’importe quel sujet. Si on parvient à le virer, il sera urgent d’assécher les assoces et de privatiser l’audiovisuel public.
Comme dans bien des cas de délits d’opinion, et maintenant d’intention, la procédure est activée par une association hyper-ultra-gauchiste. Ici, Quotaclimat, qui exige 20 % de temps de parole dans les médias pour sauver la planète ! Et en attendant, désinforme allégrement en prétendant sur son site que 82 % des Français seraient d’accord avec eux sur l’urgence climatique.
Les leaders de cette association n’ont aucun bagage scientifique dans le domaine où ils pontifient. Eva Morel Sciences Po. Anne-Lise Vernières, collaboratrice parlementaire. Lola Morel Sciences Po. Et un certain Jean Sauvignon, informaticien à la RATP et militant écolo.
L’inquiétant est qu’ils se rengorgent sur Linkedin de leur victoire auprès de l’ARCOM, et font part de leur intention d’interdire ou de contrôler la parole sur tous les sujets climatiques. Ils disent : « C’est une première étape indispensable pour réguler la qualité de l’information environnementale dans l’audiovisuel français. »
Et pour ceux qui n’auraient pas bien compris : « Si la désinformation climatique venait encore à se répéter, Sud Radio s’exposerait à une mise en demeure, puis à une sanction financière.»
Christian Navis