3 101,2 milliards d’euros, tel était le montant de la dette publique de la France à la fin de l’année 2023. Elle n’a cessé de s’accroître depuis. Et ce sera pire en ajoutant les dépenses prévisibles en Nouvelle-Calédonie. Pour réparer la casse. Et calmer, pour un temps, des émeutiers précédemment attisés par un provocateur compulsif.
Le temps n’est pas aux économies, bien au contraire
L’inénarrable Bulot Le Maire, célèbre auteur de romans pornos et sinistre des fFnances à ses moments perdus, annonce avoir sauvé la France. Pourvu que Macronescu ne soit pas jaloux ! Le Bulot a promis de faire 20 milliards d’économies sur le budget de 2024 et autant sur celui de 2025. Les promesses n’engagent que les idiots qui y croient.
Bulot se prend pour un magicien. Depuis le début de l’année, l’État a raqué 650 millions d’euros pour les Ehpad, 400 millions pour les agriculteurs, 500 millions pour les hôpitaux, et a budgété des dizaines de millions d’euros de primes aux fonctionnaires mobilisés pour les jeux Olympiques… Ce ne sont que des pourboires.
Les associations qui favorisent les flux d’immigration et d’asile ont perçu en 2023 plus d’un milliard d’euros de transferts publics en provenance du budget général de l’État.
Mais le plus gros morceau a été pour l’Ukraine : 3 milliards dilapidés dans les cinq premiers mois de cette année. Empochés par le grand ami de Macrounette, le Zygomyr, virtuose du piano à queue. On imagine ce que coûterait une vraie guerre, même conventionnelle au début, contre la Russie…
Euromaniaque uniquement quand ça l’arrange
Pustula la Hyène et sa commission exigent que la France passe de 5,5 % d’endettement à moins de 3 % d’ici quatre ans. Cela nécessiterait au moins 80 milliards d’euros d’économies. Où les trouver ? Et comment éviter la stagflation qui s’ensuivrait ? 10 milliards d’euros d’économies, cela fait 10 milliards de PIB en moins. On irait plus vite dans le mur.
Avec un déficit de 5,5 % en 2023, la croissance a stagné autour de 1 % et les prix des produits de première nécessité ont augmenté de 5 %. Version gouvernementale INSEE. Qui oublie l’énergie et tout le reste. Merci l’Ukraine !
Pustula peut toujours s’égosiller, l’endettement de la France ne pourra que s’aggraver en 2024 et dépasser les 6 % en 2025, selon une analyse du FMI datée du 23 mai. Très loin de l’objectif fixé par Bercy à 2,9 %. Quand le Mozart de Wall Street joue du banjo et de la cornemuse « en même temps », sa musique finit par casser les oreilles à tout le monde.
Le Bulot, astrologue du roi qui s’est toujours trompé sur tout jusqu’à présent, prédit qu’en 2025 et en 2026, il y aura une forte croissance. Pour cet énarque qui ignore tout des rouages de l’économie réelle, ce qu’on dépense devrait se traduire en investissements durables. Ça se défend peut-être en théorie. Mais il faudrait des capitalistes vertueux.
Pour l’économiste Marc Touati : « Ils font ça pour calmer les agences de notation mais il n’y a aucune mesure concrète derrière ». Les agences américaines Fitch et Moody’s ont maintenu la note de la France, le 26 avril. Par contre, Standard & Poors, l’a dégradée le 31 mai.
On peut faire l’autruche et dire que ça n’a aucune importance. Mais, même si on est allergique aux manigances du Nouvel Ordre Mondial, force est de constater que les investisseurs internationaux décident de leurs placements en fonction de ces notations.
« La gestion catastrophique des finances publiques par des gouvernements aussi incompétents qu’arrogants a mis notre pays dans de très graves difficultés, cumulant records d’impôts, de déficit et de dettes », a dénoncé Marine Le Pen. Là, on est d’accord avec elle.
Les nouvelles technologies boudent la France
Après avoir reçu comme un chef d’État Zuckerberg, et lui avoir accordé toutes les dérogations qu’il demandait, Macronescu n’a obtenu en retour qu’une cenSSure accrue des patriotes français sur le réseau asocial. Mais rien en matière d’emploi, ni de recettes fiscales.
Après avoir accueilli plusieurs fois à l’Élysée l’entrepreneur protéiforme Elon Musk, et lui avoir octroyé tous les avantages qu’il demandait, Macronescu n’a obtenu que l’ouverture d’une petite usine employant 170 salariés en Mayenne… À comparer avec la gigafactory de Berlin qui a embauché 10 000 personnes. Et ouvert des sites de sous-traitance et de fabrication de batteries pour les Tesla en Espagne, Finlande, Hollande, Hongrie, Portugal.
Quant au multicarte malfaisant Bill Gates, notre dictateur cosmopolite lui a offert une technologie nucléaire en développement, évaluée à 1,6 milliard d’euros, qui aurait pu assurer l’indépendance énergétique de la France. Entre ces deux canailles, le courant est bien passé. Et Microsoft vaut aujourd’hui plus que tout le CAC 40 réuni !
Le cabotin Macronescu peut aller faire le beau et donner la patte chez STMicroelectronics pour encourager les investissements dans la fabrication des puces électroniques, il n’a obtenu des promesses que pour 2030. Espérons que d’ici là il aura dégagé, s’il ne suspend pas la Constitution pour cause de guerre contre la Russie.
Dans le spatial, il n’y a eu que trois lancements européens en 2023 pour près d’une centaine effectués par SpaceX… Dans le « cloud », la part de l’Europe est tombée de 30 à 15 % en cinq ans. Dans la fusion nucléaire, sur les 32 start-ups, 3 sont européennes et aucune n’est française.
Aux USA, la dette publique est plus élevée qu’en France : 125 % du PIB. Et le déficit américain était de 6,3 % l’an dernier. Mais par la politique du dollar-roi, ils font supporter leurs dettes par leurs vassaux. Dont la France… Et si Macronescu croit que le déficit est la martingale gagnante, il nous manque les champions technologiques qui vont avec. Comme Amazon, Meta, Google, Microsoft ou Space X qui entraînent l’économie. Des rapaces certes. Mais dynamiques et capables d’innovations.
Bureaucratie pesante et dépenses inconsidérées scandent la politique du tyran
Chaque fois qu’il y a un gros problème, au lieu de le définir correctement et de l’attaquer à la source, il crée des normes supplémentaires et engage de nouvelles dépenses. Non couvertes par de nouvelles recettes, faute de croissance suffisante. On gagne juste un peu de temps. Technique classique des escrocs pour faire patienter leurs dupes.
En attendant, le Francistan est champion de la gabegie. Avec des entreprises plombées par la fiscalité et les charges, et 57,3 % du PIB affecté au financement des dépenses publiques, très au-dessus de la moyenne européenne, à 49,4 % en 2023.
Dépenses de santé, retraite, chômage, enseignement, culture, défense… Dans tous ces secteurs, la France dépense plus, en pourcentage du PIB, que l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie ou les Pays-Bas. Pourtant, loin de s’améliorer, les services publics ne cessent de se dégrader et l’armée est exsangue. Avis partagé par 61 % des Français, selon un sondage IFOP réalisé en 2022.
Entre pénuries de médecins généralistes et saturation des services hospitaliers, quand ils ne sont pas saccagés par des vandales importés, la sécurité sanitaire n’est plus assurée, y compris pour les urgences vitales… Et la paralysie du secteur de la santé, comme celui des secours (pompiers, ambulances) s’est aggravée pendant la dictature sanitaire. Quand le capricieux despote interdisait de travailler aux personnes lucides qui refusaient les mixtures à ARNm nocives, vendues par ses potes de Big Pharma.
Avec des salaires insuffisants et des conditions de travail non sécurisées, parfois dangereuses ou mortelles, l’enseignement public est confronté à des difficultés de recrutement, l’obligeant à abaisser le niveau, déjà pas fameux, des futurs profs.
Même la justice, instrumentalisée pour museler les opposants au Grand Remplacement, souffre du manque de moyens. Les présidents des tribunaux judiciaires considèrent qu’il manque 35 % des effectifs nécessaires pour fonctionner normalement. Il est vrai qu’ils sont embouteillés par les multirécidivistes de la délinquance vermiculaire. Qu’ils reverraient moins souvent s’ils les sanctionnaient réellement.
Pour le secteur privé, la situation n’est guère plus brillante. On a donné de l’argent à tout-va, « quoi qu’il en coûte », surtout pendant la dictature sanitaire, afin de retarder les échéances et les banqueroutes. Résultat : 57 700 procédures de faillite ont été ouvertes en 2023, soit 35,8 % de plus qu’en 2022… Avec forcément un manque à gagner sur les recettes fiscales. Compensé par les particuliers qui seront pressurés davantage.
Trois grandes catastrophes ont frappé notre pays : la peste noire, la déroute de 1940, et la perte des colonies. La quatrième, le changement de population, est en cours. Bon retour au Moyen Âge !
Christian Navis