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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 12:02
Ces naufrageurs qui ont fait couler la France

« Ce qui nous pend au nez, c’est d’être vus comme des pantins qui s’agitent et ont moins de pouvoir que Cyril Hanouna », confesse un ministre. « Ce n’est plus la politique pour les nuls, c’est la politique par les nuls ! » râle un chef de parti. « La fonction politique est totalement dévaluée. Un ministre, aujourd’hui, est entre le dealer et la prostituée », assène un parlementaire.

Telle est la jaquette (dont je ne suis pas) des « Naufrageurs » le dernier bouquin de Nathalie Schuck. Grand reporter au Point, elle a eu l’idée d’interroger directement des politichiens responsables du désastre politique en France.

Elle a du talent, un vrai sens de l’écriture. Ses questions sont pertinentes et ses analyses pointues. Ce qui la rend d’autant plus pernicieuse dans l’opération d’enfumage pour excuser Macron et dévaloriser Bardella.

La dame a des références

Elle fait partie de « la caste » qu’elle incarne jusqu’à la caricature. Elle a bossé avec Ruth Elkrief et Laurent Delahousse, elle a son rond de serviette chez BFM-TV, émarge au budget des Ricains d’Associated Press, et s’est fendue d’un panégyrique de Brichelle dont, parait-il, « tous les Français admirent la silhouette longiligne et le sourire solaire ».

Son analyse de la terrible crise de confiance dans laquelle des politicards véreux et cyniques ont entraîné les Français est tout à fait juste. Elle oublie seulement de préciser que les électeurs se sont montrés très naïfs ou trop veules, et se sont laissés conduire à l’abattoir. Manipulés par des gens de son monde.

« Les Français se sont fait avoir comme des cons », se vantait Chiracula le vampire après son élection « à l’africaine » de 2002. Force est de reconnaître qu’une majorité de nos chers compatriotes cèdent aux promesses des démagogues ou aux harangues des imprécateurs, et votent pour ceux qui les caressent dans le sens du poil, pour s’en plaindre après.

Toutefois, notre dialecticienne émérite n’a pas voulu voir, parmi les causes d’anéantissement de notre pays, une immigration islamique massive et une criminalité islamo-mafieuse extrêmement violente. On l’entend presque glapir dans les salons mondains, le petit doigt en l’air avec ses confrères et consœurs : «Mais ça n’a rien à voir !»

Malgré mes critiques, j’ai quand même apprécié une partie de son bouquin

Je ne suis pas comme les bolchos qui encensent les merdes pondues par leurs amis et dénigrent systématiquement tous ceux qui les contrarient. J’ai la faiblesse de croire qu’il y a une parcelle de bon dans tout être humain. Sauf chez les islamistes et les psychopathes comme Macron.

Loin de traiter les électeurs par le mépris comme la plupart de ses confrères, elle voit des personnes désabusées, résignées à l’idée que leurs représentants ne peuvent plus rien pour eux. Écœurés, ils les traitent d’incapables. Je dirais incompétents ou corrompus, mais peut-être que son éditeur ne tolère la fronde que si elle reste politiquement correcte.

D’un autre côté, elle voit des élus de tout bord soumis à un burn-out impitoyable, qui se sont eux-mêmes rogné les ailes à force de promesses électoralistes et de pseudo-réformes irréalistes ou inapplicables, ayant conduit à un affaissement inédit du niveau de la classe politique. Faut-il être un castré intellectuellement limité pour prétendre aux plus hautes fonctions ?

Chefs de gouvernement, ministres actuels et anciens, élus locaux, patrons de parti, hauts fonctionnaires… Une soixantaine de hiérarques et de satrapes ont accepté de témoigner sur ce grand divorce entre le peuple et ses élites surfaites. Mais leurs témoignages, loin d’être des mea culpa prononcés par des repentis, ressemblent plus à des lamentations contre la fatalité, avec des excuses pour leur impéritie et leurs infamies.

Certains ont même l’impudence de prétendre se sacrifier pour un peuple ingrat qui se hâte de les virer à la première occasion. Mais pas un mot sur leurs revenus et leurs avantages pour un boulot pas trop fatigant. Ni sur les bakchichs que beaucoup empochent sans vergogne ni retenue.

Gros enfumage de la journaliste sur l’abstention

Ce n’est pas un épiphénomène mais un phénomène sociétal structurant pour jacter comme les intellos de boudoirs.

Oui, les chiffres de l’abstention sont éloquents. Oui, le rejet de la classe politique est massif. Oui, la parole publique est dévalorisée. Oui, les fonctions suprêmes sont désacralisées. Mais la faute à qui ?

Depuis la crise des Gilets jaunes, de nombreux essais, plus ou moins convaincants, plus ou moins orientés, ont tenté d’analyser la fracture qui sépare les gouvernants du peuple. Comme si le séisme avait commencé avec Macronescu, malgré sa bonne volonté et son amour des Français. De préférence non-binaires. Si tout s’est mal passé, c’est la faute des vilains-méchants d’extrême drouâte.

Le coup de griffe au RN ne tarde pas. Les citoyens dégoûtés se détournent massivement des urnes. Et ils sont tellement désespérés qu’ils se laissent berner par des fachos, au risque d’envoyer valser l’État de droit. Pour la dame qui défend son bifteck, « c’est la dernière gare avant l’avènement en France des populistes. Il est minuit moins une avant le naufrage ». Au moins, dit comme ça, on sait pour qui elle roule.

Le diagnostic est recevable mais son remède est un placebo

Les causes du naufrage sont multiples. La médiocrité intellectuelle et la faiblesse de caractère, la démagogie et la cupidité caractérisent trop d’élus et de hauts fonctionnaires. Dans un pays déliquescent où les prix flambent, où les gens ont du mal à se loger, où l’école et l’hôpital s’effilochent, et où la violence nous ramène au temps des hordes d’Attila, les élus et les hiérarques pensent d’abord à préserver leurs privilèges. Pour ce faire, ils chassent en meutes, abandonnant toute initiative à des leaders de carton bouilli, préfabriqués par les médias.

Les suivistes se rangent derrière la bannière d’un agité comme Merluchon ou sous l’oriflamme d’un Macronescu, führer de fête foraine. Ils ont les « qualités » pour s’imposer parce que les médias stipendiés leur servent la soupe. Les montrent tout le temps. Et privilégient leurs thuriféraires. Mais il manque à ces énergumènes ce qui fait l’essence d’un vrai chef : Le réalisme au présent et une vision d’avenir. Sans souscrire à des théories ineptes et adopter un dogmatisme paralysant.

Certes les institutions ont été taillées sur mesure pour le général de Gaulle. Mais ses successeurs, au lieu de les faire évoluer et de se bonifier eux-mêmes, se sont révélés être des autocrates sans légitimité historique, sous la tutelle des banksters mondialistes, à la remorque des sondages, et incapables de prendre des décisions courageuses conformes à l’intérêt général. En commençant pas canaliser l’immigration à l’entrée, condamner les voyous, et éjecter les indésirables. Mais de ça, il ne saurait être question de parler. Tabou.

Plus réaliste sur l’Europe que sur le Grand remplacement

« La défiance est un cercle vicieux » écrit-elle. Mais visiblement, elle n’ose pas analyser en profondeur… Si d’aucuns voient dans le référendum volé de 2005 l’origine de cette crise démocratique, cela a commencé bien avant, avec le retour des délits d’opinion initié par Mitran qui s’était fait la main à Vichy. Puis avec une propagande en faveur des immigrés distillée en permanence sur des médias serviles. Regardés par des gens qui pouvaient constater de visu que le monde réel n’était pas celui des bisounours de la télé.

Le « non » au traité européen fut clair et net à 54,7 % malgré le martèlement pour le « oui » détournant 85 % du temps d’antenne. La fracture du peuple avec ses prétendues élites fut consommée quand la droite et la gauche, miraculeusement réconciliées, imposèrent par voie parlementaire ce qui avait été refusé dans les urnes.

Les frasques de Talonetto et les niaiseries de Hollandouille ont fini par déconsidérer la fonction suprême, et de là tous ceux qui gravitent autour… Depuis, avec un Macrounet, incompétent, inexpérimenté, arrogant et caractériel, qui se croit omniscient et infaillible, le prestige et le respect qu’inspire un pouvoir légitime n’ont pas été rehaussés… Au plan psychologique, son « en même temps » a eu des effets dévastateurs finissant par saper ce qui restait de convictions et d’ambitions démocratiques chez ceux qui lui ont fait crédit.

Le dégageur victime à son tour du dégagisme ?

Macronescu a profité des tourments qui rongent la société. Entre doutes et désillusions, entre craintes et colères, porté par les médias et appuyé par des juges, il a été l’instrument du « dégagisme ». Sans parti ni programme. Aujourd’hui, il est devenu pour beaucoup l’homme à faire dégager.

Ses troupes désorientées par des choix illogiques et affaiblies par la perte de la majorité et des sondages désastreux craignent un chaos inéluctable que des réformettes ne sauraient contenir… Pour de nombreuses personnalités, une nouvelle constitution serait nécessaire. Par référendum. Et si Fabius et ses acolytes s’y opposent, il faudrait un vrai président qui les fasse arrêter pour haute trahison. Avant de consulter le peuple.

Christian Navis

https://fascismedefrance.blogspot.com/

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