Le Blog de Lazare

Le nabot barbichu et ses sbires ne savent plus comment justifier les coups au but des Russes. Une artillerie plus puissante, plus précise et mieux servie, ça ne suffit pas à expliquer que, malgré les milliards des USA et de l’UE, le populo lambda soit privé d’électricité, de chauffage et ne trouve plus de capotes dans les distributeurs automatiques.

La rogne gronde dans la population qui, en plus d’être dépossédée des élections, reproche aux dirigeants de ne pas la protéger. Alors, comme toujours dans ce genre de situation, deux ignominies se complètent : la recherche de boucs émissaires et la délation qu’on n’a pas besoin d’encourager, tant c’est commode pour régler des problèmes personnels.

Pas de leçons de morale, on ne vaut pas mieux en Francarabia

Tu dois du pognon au voisin ? Ou tu crois qu’il couche avec ta femme ? Ou vous avez un conflit pour un droit de passage ? No problemo. C’est un traître à la patrie que tu vas dénoncer de ce pas au SBU. La Gestapo du petit clown de Kiev qui associe avec talent les savoir-faire reconnus de ses excellents professeurs, le KGB puis la CIA.

Les sbires qui doivent faire du chiffre pour justifier leur paye et espèrent bénéficier d’un avancement prochain, arrêtent, tabassent et torturent. Les aveux extorqués conviennent aux juges, qui n’ont pas à se fatiguer pour apprécier la validité des preuves fournies par l’accusation. Un tarin en compote, des mirettes au coquard et quelques ratiches en moins, ça vous donne tout de suite une gueule de coupable. Et un coupable, c’est fait pour être coupé. Pas vrai ?

Au Francistan, les voisins dénonçaient bien la mamie qui sortait faire pisser son chien en dehors des heures autorisées pendant la séquestration pangoline décrétée par Macronescu. Ces délateurs étaient les enfants ou petits-enfants de ceux qui ont fait fusiller le boulanger du village, « profiteur de guerre » parce qu’il n’avait pas d’autre choix que de vendre son pain aux Boches. En l’enlevant de la bouche des Français. Et les arrière-petits-enfants de ceux qui ont permis d’envoyer à Cayenne des cacochymes qui toussaient pour, selon eux, prévenir les Fridolins.

Les cas de traîtrise exposés par les médias ukrainiens sont du même niveau de méchanceté intéressée et de bêtise crasse

Depuis que l’armée ukrainienne piétine et recule, les responsables de ce fiasco croient se dédouaner en débusquant des traîtres partout. Et nos médias de désinformation continue se délectent à rapporter des histoires lamentables qu’il trouvent édifiantes.

Première à ouvrir le bal des vampires, la chaîne intello islamo-gaucharde Arte. Où l’on ne trouve d’artistes que dans la falsification et la contrefaçon de l’information.

Un certain Gwenlaouen Le Gouil, 49 ans, mal rasé comme un clodo, couvre l’Ukraine depuis                  « l’invasion ». Ainsi qualifie-t-il la défense des russophones martyrisés pendant huit ans, avec 15 000 civils assassinés par les Ukronazis des régiment d’Azov et d’autres milices et bandes armées par Kiev.

C’est aussi un ardent militant des terroristes mahométans Rohingyas « persécutés » par les Birmans qu’ils ont envahis et terrorisés depuis des lustres. Par contre, souffrant de cécité sélective comme tous les individus de son espèce, il ne perçoit aucune tension islamique en France. Et ce type a reçu le prix Albert Londres. C’est comme la Légion d’honneur. Il est distribué aujourd’hui comme des bonbons au soir d’ Halloween…

Enfin, il y a une justice immanente. Ce spécialiste de l’humanitaire mondialiste a été retenu quelques jours en otage en Somalie, par ceux-là mêmes qu’il voulait faire bénéficier de son expertise. Dommage qu’ils ne l’aient pas gardé plus longtemps.

Des histoires édifiantes rapportées par des faux témoins

Et ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère. À Izium par exemple, ou à Boutcha, dont on a des preuves maintenant qu’il s’agissait de mises en scène du SBU (parmi tant d’autres) pour faire accuser les Russes de crimes contre l’humanité, la chasse aux traîtres bat son plein.

Plus de sept mille personnes sont en cours de jugement, 1500 ont déjà été condamnées à de lourdes peines de prison et entassées dans des bagnes improvisés, puants et grouillant de vermine, en comparaison desquels les prisons qu’on reproche à Poutine feraient figure d’hôtels trois étoiles. 350 traîtres ont été liquidés. Sans procès ni peloton d’exécution. D’une balle dans la nuque dans quelque cave ou arrière-cour. Des adversaires de la peine de mort en France applaudissent.

Ces sacrifiés n’ont pas fourni aux Russes des informations de qualité militaire qu’ils n’avaient pas, c’étaient des élus locaux, des instituteurs, des prêtres, des agriculteurs, des commerçants auxquels on reprochait d’avoir parlé aux ennemis. Assez pour figurer au tableau de chasse des « justiciers ». Pas besoin de posséder un GPS basique pour guider les tirs des drones et des missiles. 

Des citoyens ordinaires qui n’abondaient pas dans le sens du récit des horreurs attribuées aux Russes, et parfois même témoignaient du contraire, ont été condamnés pour trahison. Parce qu’ils avaient vu des morts enduits de ketchup se relever après le passage des caméras, ou des cimetières vidés de leurs cadavres éparpillés dans la nature… Victimes eux aussi de cette frénésie de vengeance, des soldats russes prisonniers, maltraités et massacrés sur place au mépris du droit de la guerre que les Ukronazis exigent pour les leurs.

Pourquoi se gêner puisque les aréopages internationaux phagocytés par l’OTAN, et les médias de désinformation en Occident, sont du côté du bouffon de Kiev ? Que Pustula la Hyène et ses séides s’apprêtent à accueillir en grande pompe à Bruxelles, en oubliant ses exactions, pourtant contraires aux drouadloms dont ces hypocrites se gargarisent.

Une épuration discrète dont il est interdit de parler

Dès mars 2022, le Zygomyr faisait adopter, dans l’affolement et la précipitation, des textes contre les traîtres et les saboteurs. Avec des moyens radicaux pour les éliminer. Une aubaine pour ceux qui avaient des comptes à régler. Car outre les imprudents et les malchanceux que de simples rumeurs livrent à des arrestations arbitraires et à une justice expéditive, tout le contexte d’avant-guerre remonte à la surface : conflits territoriaux, corruptions, guerres mafieuses, assassinats politiques.

On a oublié que les charniers et les exécutions non élucidées de personnalités étaient fréquents dans l’Ukraine d’avant février 2022. À ce titre, il est intéressant d’exhumer un document officiel de 2015, donc juste après le coup d’État de Maïdan orchestré par la CIA. Dans cette émanation du Parlement de l’UE sont énumérées quelques victimes des purges. Essentiellement des politiciens. On a oublié les journalistes d’opposition liquidés par les services spéciaux.

Une épidémie de « suicides »

À tous ces meurtres s’ajoute la longue liste de mystérieux suicides survenus dans l’entourage de l’ancien Président Viktor Ianoukovitch, pro-russe, exilé après le coup d’État de février 2014.

Le 29 janvier 2015, on a un peu aidé Alexeï Kolesnik, président du gouvernement local de la région de Kharkov et membre du Parti des régions, à se suicider par pendaison. Il avait déjà la nuque brisée quand on lui a passé la corde au cou.

Le 24 février 2015, le député Stanislav Melnik, membre du Conseil autonome du Donetsk, a été retrouvé suicidé, flingué dans ses toilettes. Sans traces de poudre sur les mains, dans cet espace pourtant étroit.

Le directeur du Fonds des biens d’État chargé des privatisations Mikhaïl Tchetchetov, lui aussi membre du Parti des régions, se serait défenestré fin février. Sans raisons connues. L’ex-gouverneur de la région de Zaporojie, Alexandre Peklouchenko, qui s’était opposé à des manifestations pro-Union européenne, s’est suicidé lui aussi avec une arme à feu. Le maire de Melitopol, Sergueï Valter, a été retrouvé pendu dans sa propre maison, ses pieds touchant encore le sol… Des procureurs ont affirmé que tous ces « suicidés » craignaient de passer devant les cours spéciales chargées d’éradiquer les ennemis du peuple. Alors, autant faire gagner du temps aux juges…

Les opposants vivent dans la terreur

Les membres du Parti des régions survivants vivent dans la terreur, écrit le journal britannique « The Guardian ». « Tout le monde a peur. Ils ne veulent pas être défenestrés par des tueurs à gages, ou qu’on les aide à se loger une balle dans la tête. »

Sergueï Larine, un autre député d’opposition, a confié au Guardian qu’en province, des centaines de personnes sont convoquées chaque jour pour être cuisinées par des enquêteurs. Pour des interrogatoires sans fin, des pressions sur les témoins et des menaces directes sur eux et leur famille. On voit où Macronescu puise son inspiration.

Avant 2022, l’Eurocrature encore un peu lucide posait la question de savoir si cette ambiance de terreur était compatible avec l’accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne. Les tueurs ukronazis peuvent dire merci à Vladimir. Il a rendu amnésiques et strabiques les eurotocrates.

Christian Navis

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