La messe de la responsabilité unique de l’Homme sur l’action du soleil et sur l’orbite de la Terre étant dite une fois pour toutes, les libres penseurs ont été socialement excommuniés sous l’appellation honteuse de climato-sceptiques.
On s’interroge donc la nécessité pour la Commission Euro-der-leyenne de lancer ses hordes ONGistes contre les députés réfractaires à l’idéologie Khmère verte.
C’est pourtant ce qui s’est passé et, malgré l’omerta bienveillante des zélites zassociées, la chose a fini par arriver aux zoreilles du bon peuple.
Détournement de fonds, corruption active et fascisme idéologique
La Commission a payé des lobbyistes pour influencer des députés afin qu’ils promeuvent ses propres politiques vertes.
Un quotidien néerlandais, De Telegraaf, a levé le lièvre : Bruxelles a utilisé de l’argent provenant d’un fonds de subvention climatique et environnementale d’un milliard d’euros pour ses activités de lobbying parallèle. Les trois quarts de cette somme (700 000 €) devaient servir à « influencer » le débat sur l’agriculture dans un sens vertement et Timmermansement plus correct.
Frans Timmermans, vice-président exécutif chargé des affaires climatiques depuis 2019, avait quitté l’UE en 2023 pour prendre la tête d’une liste sociale-démocrate-verte à des élections nationales, mais il avait durablement imprimé sa marque sur le Green Deal européen. Von der Leyen l’avait décrit comme un « membre clé de mon collège des commissaires. Grâce à l’excellence de sa contribution et à son puissant engagement personnel, nous avons accompli de grands progrès en vue d’atteindre les objectifs consistant à faire de l’Union le premier continent neutre pour le climat et à relever, au plan mondial, le niveau des ambitions climatiques ». Le réchauffement climatique n’a pas empêché l’affaire de fuiter et ses remontées d’égouts de se voir officialisées :
L’eurodéputé néerlandais Dirk Gotink (parti Nouveau contrat social), membre de la commission du contrôle budgétaire, s’est donné pour mission d’enquêter sur les contrats de subvention des cinq dernières années. « Il ne s’agit pas d’une campagne de diffamation contre le mouvement environnemental. Bien sûr, ils ont le droit de faire du lobbying. … (mais) Il semble qu’il s’agisse d’une collusion très orchestrée entre une coalition verte dirigée par M. Timmermans et une majorité de gauche au Parlement européen. »
Les réactions ont été chaudes. Derk Jan Eppink,ancien député européen : « Il est inacceptable que l’argent des contribuables ait été détourné par la Commission précédente pour subventionner le lobbying politique vert … L’économie du Plan vert fonctionne de manière simple : subventionner, infiltrer et manipuler, avec les ONG comme troupes de choc. » Geert Wilders sur X : « Wrong, Wrong, Wrong, Timmermans » (Mal, mal, mal, Timmermans !)
Les documents révélés par la commission du contrôle budgétaire sont accablants : des contrats obligeaient les ONG à cibler des députés spécifiques pour les convaincre de soutenir les initiatives de Frans Timmermans. « L’UE a subventionné des groupes de défense de l’environnement pour promouvoir l’accord vert en faisant pression sur les députés européens. »
L’Europe a élevé deux idéologies au rang de dogmes intouchables
Ces deux idéologies ont en commun leur couleur verte, celle de l’écologie comme celle de l’islamisme, qui s’articulent toutes deux autour la haine d’un même ennemi, l’homme blanc, dont l’archétype est incarné par le juif.
Ces deux idéologies partagent une autre caractéristique : bien que n’étant la religion officielle que de minorités disparates, elles ont quand même un accès ultra-prioritaire aux médias et aux subventions, ce qui leur permet de financer leurs lobbyings monopolistiques.
Ainsi, la Commission européenne finance un lobbying vert contre les députés « climato-sceptiques » (qui ne remettent en question que la cause humaine de cycles climatiques préexistant à l’humanité) et elle finance à hauteur d’un million d’euros une association, Sabeel[1], pour un projet intitulé « Faithful Futures : Religious Leaders for Accountability, Justice and Peace through the Two-State Solution » (Leaders religieux pour la responsabilité, la justice et la paix par la solution à deux États). L’un des modus operandi de cette usine à gazer est la « substitution », c’est-à-dire un narratif où les Juifs comme victimes sont remplacés par les Palestiniens et où le rôle de tous les bourreaux est dévolu aux Juifs.
Sabeel présente les Palestiniens comme le Jésus contemporain, dont les « souffrances » ne sont imputables qu’à Israël : « Jésus est à nouveau sur la croix avec des milliers de Palestiniens crucifiés autour de lui », a déclaré son ex-directeur (et toujours membre influent), Naim Ateek, un Arabe chrétien, qui ignore manifestement la signification de l’inscription sur la Croix : INRI, Jésus le Nazaréen, roi des Judéens.
Judéen a donné « juif », Naim Ateek a vomi « antisémite ».

L’UE étant schizophrène, elle peut de la main droite signer l’utilisation de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA, qui détaille les occasions où « antisionisme » est synonyme d’antisémitisme et de la main gauche, financer une association qui accuse Israël de génocide et d’apartheid, et qui qualifie le Hamas de « groupe de résistants » : « Les groupes armés de la résistance palestinienne ont lancé un assaut sans précédent, y compris le massacre tragique de civils israéliens. En réponse, le gouvernement israélien s’est engagé dans des frappes aériennes, des campagnes de bombardements aveugles et des actions réactives qui s’apparentent à des crimes de guerre – accompagnés d’une rhétorique génocidaire – contre la population civile de Gaza. »
À l’UE l’herbe est plus verte que le dollar
Comme nos députés nationaux, les élus européens dépensent sans compter ce qui ne sort pas de leur poche, mais de la nôtre.
À l’heure où malgré les fins de mois difficiles pour une majorité de travailleurs, on leur demande de fournir encore des efforts, sous peine de voir la note de la France rétrogradée, il est inconcevable que des millions servent à chouchouter les marottes de certains ronds-de-cuir et, pire, la haine d’une partie de nos concitoyens.
On s’attendrait à des manifestations géantes, couleur gilet jaune, mais on ne voit rien venir.
Marianne, ma sœur Marianne ?
Rien que l’économie qui se décomposoit et les droits de l’homme qui verdoient…
Ah ! Mais si, un espoir s’élevoit à l’horizon bruxellois. Un cavalier galopoit. C’est un ancien juge français, maintenant eurodéputé, qui a passé la patate chaude des financements occultés aux autorités judiciaires : à tout procureur tout honneur, à Bruxelles, Laura Codruta Kövesi, Euro-proc en cheffe, à Paris, le Parquet national financier et puis l’Olaf (l’agence européenne antifraude), CC à Roberta Metsola, la présidente (PPE) du Parlement européen. C’est impressionnant, cela n’est-il pas ? Sauf que le cavalier lanceur d’alerte s’appelle Jean-Paul Garraud, ce qui n’est pas grave, mais il porte la casaque RN et ça, c’est une faute de goût impardonnable.
Qu’en adviendra-t-il ?
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[1] Selon la base de données de l’Initiative internationale pour la transparence de l’aide (IITA), en décembre 2024-octobre 2028 – https://ngo-monitor.org/reports/eu-funds-sabeel-antisemitism/