Le F-16 est un avion de combat étasunien, paraît-il le meilleur du monde dans sa catégorie. Si l’on en croit les généraux séniles de la télé… Le zinc coûte vingt millions de dollars pièce. Sans les options.
Les Ricains se méfient des clowneries du Zygomyr
Elles pourraient ternir la réputation d’un avion dont 4 600 exemplaires ont été vendus « en confiance » à 25 pays différents. Avec les pièces détachées, les kits de mise à niveau, les simulateurs de vol et l’entraînement des pilotes, c’est une rente fabuleuse.
Ce serait catastrophique pour Lockheed Martin, fleuron du complexe militaro-industriel US, de perdre des clients. Intrigués puis déçus, et finalement écœurés si ces belles machines invincibles se prenaient la raclée en Ukraine. Peut-être est-ce une des raisons pour lesquelles les USA préfèrent ne pas en livrer directement au petit clown de Kiev qui fantasme sur leurs ailes autant que sur la croupe de Pustula.
Les États-Unis, pas si bêtes, laissent ces Européens débiles offrir leurs avions aux Ukronazis. Des modèles d’occase, un peu dépassés. À quel point, Lockeed Martin refuse de commenter… Il se dit que les F-16 perdraient dans des combats aériens contre les avions russes Su-35, MiG-31 et peut-être bientôt Su-57, car ils sont moins maniables et n’ont pas la technologie furtive intégrée.
En toute hypothèse, ces crétins d’Européens s’endetteront un peu plus auprès des banksters étasuniens pour acheter d’autres avions afin de remplacer ceux offerts au Zygomyr. Tout bénef pour l’oncle Sam.
« Military watch magazine » qui est un peu un organe officieux de l’USAF écrit textuellement : « La capacité de survie des chasseurs F-16 dans les duels avec des avions russes sera faible en raison du manque de technologies furtives. Les pertes au combat pourraient détruire la réputation de ces chasseurs. Des victoires sur les F-16 augmenteraient considérablement le prestige de l’industrie militaire russe. »
Outre les spécificités techniques des appareils, il est un point sur lequel on n’insiste pas trop afin de ne pas vexer le nain mal rasé de Kiev. Ses pilotes ne sont pas à la hauteur, et ils auraient besoin d’un long, très long entraînement pour maîtriser ces machines. On ne devient pas top gun comme pilote d’aéro-club en quelques heures. La présence des F16 dans le ciel ukrainien serait symbolique mais ne changerait pas grand-chose au rapport de forces et au déroulement de la guerre.
Les F-16 sont des coucous des années 1970, laborieusement améliorés ensuite
Military Watch Magazine, encore lui, précise que « les F-16 dépendent de radars à balayage mécanique obsolètes et n’ont pas accès aux nouvelles générations de missiles comme l’AIM-120D (…) Les systèmes russes de missiles sol-air à longue portée, qui depuis des bases en Biélorussie ont démontré leur aptitude à abattre des chasseurs de quatrième génération au-dessus de Kiev, limiteraient davantage la capacité de fonctionnement des F-16.»
Avant que l’Ukraine exige à cor et à cri des F-16, la Norvège, les Pays-Bas et la Belgique étaient sur le point de les mettre à la casse pour les remplacer par des F-35. Dont la mise au point tarde. Quoi qu’il en soit, les F-16 sont des trapanelles qui ne pourraient pas faire face à l’aviation moderne russe.
Tests comparatifs : Le F 16 face aux Mig-31 et Su-35
Jets |
F-16 |
Mig-31 |
Su-35 |
Premier vol |
1974 |
1982 |
2008 |
Vitesse maxi |
Mach 2.04 |
Mach 2.60 |
Mach 2.35 |
Plafond |
15.200 m |
26.400 m |
19.000 m |
V. montée |
15.240 m/mn |
12.480 m/mn |
18.000 m/mn |
Rayon action |
550 Km |
1.200 Km |
3.600 Km |
Avionique |
Radar doppler et Radar thermique |
Radar balayage électronique capable engager 4 cibles à la fois |
Radars, capteur optronique, pods de brouillage, leurres thermiques |
Armement |
Canon 20 mm, missiles Sparrow |
Canon rotatif, missiles Kinzhal guidage infrarouge |
Canon 30 mm, rockets, cruise missiles, bombes guidées |
Le F-16 a fait son temps. Il a sa place dans un musée. Comme Biden. Il est criminel de laisser entrevoir au Zygomyr une solution miracle pouvant lui apporter la victoire. Quand cela ne fera que prolonger un peu plus la guerre, et donc les tueries inutiles… Certes, cet avion a connu l’épreuve du feu au Liban, au Koweït, en Irak, en Afghanistan, au Pakistan et n’a subi que six pertes, dont deux en combat aérien contre un Mig-23 et un Mirage 2000 pilotés par des Russes.
Mais il y a pire pour les Yankees. Après 1990, profitant de l’effondrement de l’URSS, les États-Unis ont « récupéré» des Mig-29 de l’armée est allemande ainsi qu’une centaine de missiles air-air soviétiques Vympel R-73. Au cours de simulations de combat aériens rapprochés, les généraux de l’OTAN en avalèrent leurs casquettes et leurs dentiers. Les MiG-29, équipés d’un viseur de casque, gagnèrent 49 fois sur 50 les engagements contre des F-16 armés de missiles AIM-9M Sidewinder.
Ils se sont consolés de ces « dog fights » lamentables avec des tirs à distance, en se gardant bien d’équiper les Mig-29 de missiles autonomes Wimpel R77 tire et oublie, alors tout beaux tout nouveaux.
Le F-35 contre le Su-35
Les otanesques ricanaient bêtement en affirmant, avant 2022, que le Soukhoi S-35 n’était pas un adversaire bien redoutable. Un moyen de détourner l’attention des déboires de leur F-35, l’avion de combat le plus cher du monde (160 millions de dollars pièce !) et le plus mal fini.
Multiples pannes du rotor du compresseur, nombreux bugs dans son informatique embarquée, siège éjectable dangereux, système de visée nocturne limité, hydraulique défaillante, performances dégradées, faiblesses structurelles… Et cerise sur le gâteau, des hackers russes ont récupéré la liste des dysfonctionnements que Vlad a dû se régaler à lire.
La colonelle Martha Mc Sally, première femme à avoir commandé au combat un escadron de pilotes de chasse, devenue députée républicaine, a déclaré devant une commission d’enquête US que cet avion était moins bon que ses prédécesseurs. Un avis à prendre en considération.
Pour Nick Harvey, ancien ministre anglais des Forces armées, « le F-35 pourrait être l’un des plus grands éléphants blancs de l’histoire ». Selon le quotidien anglais The Independent « pas un seul des 131 chasseurs construits jusqu’à présent n’est prêt au combat. »
Peut-être la recherche effrénée de profits, en remplaçant les ingénieurs par des financiers « cost killers » explique-t-elle ces déconvenues ? Comme pour l’aviation civile, les déboires en série de Boeing.
Le Soukhoï Su-57 pour le moment hors concours
Cet avion aux performances exceptionnelles peut être comparé au fameux char T-14 Armata. S’il s’agissait d’une automobile, on parlerait de concept car. Le Su-57 vole à 20.000 m à la vitesse de Mach 2.45, sa vélocité ascensionnelle est de 21.000 m/mn, son rayon d’action de 1800 km. Il dispose d’un canon de 30 mm, de bombes guidées, de missiles air-air et de 6 pylônes sous les ailes, avec capacité d’emport nucléaire.
Furtif grâce aux matériaux composites, il serait équipé de systèmes de détection inédits. Top secrets à ce jour. Mais quelques exemplaires seulement volent, et la production en série n’est pas encore commencée… Du moment que son « petit frère » fait l’affaire.
Les Su-35 en Ukraine
Ils ont été utilisés pour des missions de supériorité aérienne pendant la guerre. Au moins 10 victoires air-air sur des avions à réaction ukrainiens. Du coup, le Zygomyr et ses charlatans ont diffusé des victoires obtenues sur des jeux vidéo et ont inventé un as des as, le fantôme de Kiev, pour faire oublier l’humiliation.
Lorsqu’un Su-35 a été abattu par un missile portatif manpad, la propagande de Kiev en a fait des gorges chaudes en se gardant bien de préciser que, avant de s’éjecter, le pilote russe avait eu le temps de réduire une batterie anti-aérienne, et d’abattre en vol le colonel Ihor Bedzay, chef adjoint de l’aviation ukrainienne.
Depuis, l’aviation russe a perdu en deux ans, sur plus de 800 missions, six Su-35, quatre abattus et deux très endommagés, alors qu’ils couvraient des bombardiers tactiques S-34, dont les bombes planantes KAB-1500 ont détruit des centrales électriques et des usines d’armement, anéanti des bunkers de commandement, pilonné des casernes et décimé des colonnes de chars. Mais on vous le dit à la télé, donc vous devez le croire, Macrounette ne laissera jamais les Russes gagner cette guerre.
Christian Navis