Achtung, réquisition. Le niveau de connerie ou de dinguerie ou de fascisme ambiant a atteint un tel seuil que je me retrouve dans cette situation surréaliste à ouvrir une vidéo sur Achtung réquisition. Pourquoi ? Petit à petit, entre les vœux du Président de la République, la loi de programmation militaire, l’arrivée de l’uniforme à l’école d’ici 2026, un uniforme très martial, très sérieux qui nous rappelle la phrase de Victor Duruy, l’un des pères de l’école de la République : « L’école doit être l’antichambre de la caserne. » La IIIe République avait lancé cette mode avec tout le caractère sanglant que l’on connaît maintenant. L’école comme antichambre de la caserne, ça semble à nouveau être dans l’air du temps avec cet excellent uniforme unisexe et puis de plus en plus de déclarations martiales.
Réarmement démographique, inspirez-vous des Ukrainiens, ils meurent jusqu’au dernier, ils ont eu plus de 500 000 morts, sur la base des publications d’avis de décès, et de l’analyse des cimetières. Réquisition pour une guerre dont plus personne ne sait vraiment pourquoi il la fait aujourd’hui là-bas. D’une part, cette rhétorique martiale à outrance. D’autre part, un cadre législatif donne de la substance à cette rhétorique martiale. Ariane Bilheran et Maître Araujo Recchia expliquent bien cet aspect rhétorique, cet aspect légal, un cadre de lois qui le permet, et l’analyse d’un point de vue psychologique, typique des régimes totalitaires, avec cette volonté du biopouvoir, de contrôler la personne, de contrôler ses fonctions vitales, de contrôler sa pensée.
On peut réquisitionner à discrétion dans un cadre justifié par une menace légitime ou perçue comme réaliste. Ainsi, le méchant Poutine va marcher sur l’Europe. Dans les années 1970, la politique italienne, la stratégie de la tension, on avait pu légitimer des attentats sous faux drapeau, les attentats de Bologne, et des abominations comme les années de plomb, parce que les méchants Russes allaient marcher avec leurs tanks sur l’Europe, ça justifiait toutes les saloperies fascisantes. En 2024, le méchant Poutine va marcher sur l’Europe, ça va justifier toutes les saloperies fascisantes. 500 000 euros d’amende et 5 ans de prison si je refuse d’être envoyé au front en cas de réquisition militaire contre la menace poutinienne. Et la réquisition à discrétion de l’entreprise, de la maison, du patrimoine de la personne en dernier recours.
Certains hauts cadres de l’OTAN disaient qu’on doit se préparer à une invasion russe ou à une attaque, une confrontation directe avec la Russie. Macron, par ses déclarations, procède d’une inscription sournoise dans la tête des Français : ce ne serait pas inenvisageable d’envoyer des militaires français, sachant qu’on n’a même pas 80 000 personnels d’active aujourd’hui. Mais ce serait intéressant d’envoyer des personnels français en Ukraine pour se battre directement contre les Russes, provoquant donc la Troisième Guerre mondiale.
Sur le même fond, la France devrait partager son arme nucléaire avec l’Allemagne, ou avec toute l’Europe, laquelle Europe prend des décisions sans la moindre élection. Ursula von der Leyen a porté de graves coups à la liberté d’expression, à la liberté d’information, refuse toujours de publier ses SMS avec Albert Bourla, le patron de Pfizer, ce qui dans une démocratie est inenvisageable. Si la force de frappe française est mise sous-direction européenne, les Français n’auront plus accès à l’arme atomique et à leur propre armée, qui pourront être employées par des tarés de fonctionnaires européens non élus, c’est une dérive fasciste.
Pendant le Covid, on avait vu comment on pouvait supprimer les libertés des gens en prétextant une crise, on pouvait supprimer la liberté d’expression, on pouvait censurer à outrance, on pouvait limiter, voire abolir, la liberté de circulation, on pouvait enfermer les gens chez eux, leur faire signer des autorisations de sortie. C’était vraiment l’échauffement. Le niveau de complaisance des masses, en particulier des classes moyennes, à ce genre de grande dinguerie fasciste a été testé. Il est probablement envisagé de passer la seconde, un contrôle total et illimité de la personne physique, un contrôle des biens, une saisie, une réquisition. Le peuple laisse ses dirigeants détruire ses libertés, prendre des mesures temporaires, mais il n’y a rien de plus permanent qu’une mesure politique temporaire. Ainsi, la TVA était censée être une mesure temporaire à l’époque où elle a été instituée. Les mesures politiques temporaires qui vont être prises seront full (complètement) fascisantes. Ariane Bilheran le rappelle, le régime nazi était un régime temporaire, un petit régime d’exception qui a duré douze ans et qui a emmené son peuple à l’abattoir de façon systématique, avec comme point culminant la mise à disposition du corps d’autrui, que ce soit pour les Lebensborn (nés de la vie) ou pour le programme de reproduction forcée. Déjà ça parlait de réarmement démographique, avec cet aspect de la race supérieure, et la mise à disposition des corps des gens avec les Wolksturn qui allaient se faire sauter avec leurs panzerfaust (bazookas).
On croyait que cela n’arriverait plus, surtout avec la sacro-sainte Europe créée pour empêcher ce retour. Au contraire, la sacro-sainte Europe est en train de nous emmener dans la guerre, sans aucun contrôle démocratique. La rhétorique est là, les généraux en parlent, la presse en parle, les Parlements et les corps constitués en parlent, et nous exhortent lentement à nous sentir coupables. En effet, il y a aussi la culpabilité : pendant le Covid, Schwarzenegger disait : « Screw Your Freedom », on baise vos libertés, allez vous faire foutre avec vos libertés, acceptez, vous êtes des gros narcissiques et des gros égoïstes de vouloir prétendre avoir des libertés fondamentales, la situation justifie l’abolition de vos libertés, vous êtes de vrais salopards si vous n’abolissez pas vos libertés immédiatement. Donc Screw Your Freedom. Voilà les grands éléments de langage lancés par Mac Kinsey, faire culpabiliser les gens d’avoir des libertés fondamentales que leurs parents et grands-parents avaient conquises de haute lutte, pour lesquelles des gens étaient morts sur des champs de bataille, pour lesquelles Roosevelt avait dit nous formons l’arsenal de la démocratie. Cet arsenal de la démocratie, ce camp de la liberté, ce camp du Bien qui justifiait d’aller faire la guerre en Irak au nom des libertés. Tuer des centaines de milliers de gens en Irak, faire des millions de déplacés, ravager des vies et des infrastructures et des nations, c’était au nom de la liberté, et maintenant c’est fini. C’étaient les années 2000 et 2010, on a fait péter Kadhafi au nom de la liberté. La décennie 2020, la nouvelle mode, la liberté se porte court, bien dégagée au niveau des oreilles, et au niveau de la nuque aussi ça va venir. Evidemment, la liberté c’est quelque chose de has been, qui n’est plus au goût du jour, donc Screw Your Freedom, foin de la liberté. Autant on pouvait tuer au nom de la liberté à très grande échelle dans les années 2000 et 2010, maintenant au contraire, vous êtes priés d’abandonner toutes vos libertés, parce que la mise est dans cette direction.
Donc les réquisitions, l’abolition des libertés publiques avec une nouvelle crise. Si vous laissez les dirigeants abolir vos libertés à chaque crise, ils vont inventer des crises pour abolir vos libertés. Et vous ne les retrouverez jamais, ce n’est pas quelque chose de temporaire. Si vous vous laissez faire maintenant, vous ne retrouverez jamais vos libertés. On marche vers la IIIème guerre mondiale en chantant. On nous parle du port de l’uniforme à l’école, un uniforme martial unisexe. L’école de la République nous rappelle Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique sous le Second Empire (1811-1894) qui disait : « L’école doit être l’antichambre de la caserne. » Jules Ferry, auteur des lois scolaires (1832-1893) était parfaitement d’accord avec ça. L’école de la République est un mythe. L’instruction gratuite et obligatoire a été mise en place à des fins militaires, les écoles à l’époque étaient militarisées, ainsi l’image d’Epinal « Tu seras soldat. L’enfant et la guerre à l’école primaire 1871-1918 ». Dans les brigades, les bataillons scolaires, on avait des fusils parce que l’école était l’antichambre de la caserne. Dans l’entre-deux-guerres, le maréchal Pétain militait pour la même chose. Au temps de Victor Duruy et de Jules Ferry, c’était le centre gauche. Plus tard, Pétain reprend le même style de l’école martiale.
Parler de réarmement démographique, imposer l’uniforme à l’école d’ici 2026, ce n’est pas anodin, on va préparer une génération qui sera prête à sauter pour son pays. On lui aura appris qu’elle devrait avoir honte de ne pas imiter les braves Ukrainiens morts pour 500 000 d’entre eux.
Le grand ennemi russe veut nous attaquer, le grand méchant Poutine nous attaquera. Ce n’est pas nous qui le provoquerons, le camp de l’extrême Occident, Washington et ses Etats satellites, comme l’Union soviétique et ses satellites. Les États-Unis sont devenus pires que ceux contre qui ils luttaient, ils ont formé l’équivalent d’une Union soviétique, avec des États satellites qui appliquent directement la politique de Washington.
Cette politique semble aller droit vers la Troisième Guerre mondiale. Soit Poutine is the new Covid, Poutine est le nouveau Covid, Covid qui a permis de justifier des rêves de confiscation de libertés. Soit ce sera un virus qui ferait 10% de morts, ce virus existe bien entendu, les laboratoires sont faits pour ça. Une énième théorie du complot a été révélée par le New York Times, il y avait bien quatorze bases de la CIA en Ukraine, ces bases étaient proches du Donbass, voire dans le Donbass. De là à dire que l’attaque russe de Février 2022 était unprovoked, non provoquée … Si les Russes mettaient une base, non, quatorze bases à la frontière du Mexique, comment réagiraient les Américains ? Ils ont déjà inventé que le portable de Hunter Biden était une intoxication russe, ce qui était faux. La preuve de quatorze bases de la CIA dans le Donbass, des armes déclenchées dans le Donbass contre des civils russophones, on était déjà en situation de guerre en 2014. Aujourd’hui, cette énième théorie du complot est avérée exacte. Quand des terroristes intellectuels disent que c’est une théorie du complot, il y a derrière des affaires intéressantes, l’affaire Epstein, l’affaire du portable de Biden, l’affaire des quatorze bases dans le Donbass …
Soit c’est Poutine is the new Covid et on va confisquer les libertés dans tous les azimuts. Soit c’est une bonne Guerre mondiale. Des esprits sérieux disaient ces grosses conneries, même avant la Première Guerre Mondiale. Henri Bergson, philosophe français (1859-1941), disait : « Il faut savoir embrasser la guerre dans toute sa sauvagerie. » L’élite militaire russe disait au Tsar, c’est une bonne chose pour cette démographie envahissante et préoccupante, avec ses revendications sociales, une bonne guerre victorieuse, et donc allons-y gaiement. 17 millions de morts plus tard avec la Première Guerre mondiale qui entraîne la Deuxième, puis la guerre froide, puis toutes les guerres du XXe siècle, y compris les guerres de décolonisation. Des gens disaient : une bonne guerre nous ferait du bien. L’argument démographique était déjà très à la mode parce que le malthusianisme était à la mode à la fin du XIXe siècle. Trop d’inutiles, darwinisme social, mettez-leur un fusil entre les mains, laissez-les se purger entre eux. Toutes ces classes laborieuses et emmerdantes ont besoin d’être saignées pour pouvoir faire tourner la société correctement. Des gens continuent à penser ça, modulo les armes nucléaires, ça ne les dérange pas. Harari nous dit qu’il y a trop d’humains et trop d’inutiles sur terre. Les Georgia Guidestones ont été détruites récemment, pour effacer les conneries écrites dessus. Maintenez la population sous les 500 millions. Nous sommes trop sur terre. Certains événements récents n’ont pas suffi à juguler la population mondiale. Une bonne guerre mondiale devrait permettre d’obtenir un gouvernement mondial et un contrôle de la population définitif. Pour arriver à Orwell et à Aldous Huxley, il n’y a rien de mieux qu’une Guerre mondiale. D’un côté, abolition des libertés publiques avec un contrôle total de votre façon de penser, le terrorisme intellectuel, c’est George Orwell. De l’autre côté, les alphas, les bêtas, les gammas, des classes biologiques contentes de leur sort, dirigées par une hyperclasse, les alphas plus, hyperclasse qui peut compter sur cette espèce de prolétariat génétiquement foireux, qu’elle contrôle aussi bien intellectuellement que génétiquement, c’est Aldous Huxley.
George Orwell, Aldous Huxley. On nous avait prévenus. On est en train de les voir se déployer sous nos yeux. Aujourd’hui, Screw Your Freedom, adieu la liberté, c’est rentré dans la tête des gens. Bientôt, ce sera Screw, baiser ceux qui ne veulent pas faire la guerre au grand méchant Poutine. Des gens pensent comme ça.
Il est possible que ce soit juste un épouvantail, pour confisquer les libertés publiques, avoir George Orwell et Aldous Huxley, mais sans la guerre. Nous entendons dans les grands médias, et avec les terroristes intellectuels pour rabattre les réfractaires, c’est imminent, la guerre nucléaire arrive, Poutine va nous frapper. Dans les textes de loi, des directives projettent de faire des entraînements militaires à l’école, les casernes doivent être mises à disposition des civils. On va créer une période de tension. La dernière chose à laquelle nous pourrons penser, ce seront les libertés, les acquis, les économies, la propriété. Nous serons dans une posture de se dire méchant, méchant, tu n’as pas honte. Pendant que des gens meurent, pendant que Poutine s’apprête à nous égorger, tu n’as pas honte de penser à ta maison, tu n’as pas honte de penser à ta liberté, tu n’as pas honte de penser à ta propriété, tu n’as pas honte de penser à ton individualité, tu n’as pas honte de penser au fait que tes enfants n’aillent pas à l’exercice militaire, tu n’as pas honte. Screw Your Freedom, c’est ça qui va se passer. C’est profondément en cours d’ancrage dans la tête d’une majorité puissante de la population. C’est l’abomination qu’on voit aujourd’hui.
Soit l’hyper-classe place ses jetons législatifs, ses pions sur l’échiquier juste pour confisquer les libertés publiques sans Guerre mondiale, soit c’est vraiment utiliser ces pions pendant une Guerre mondiale. 500 000 euros d’amende, cinq ans de prison si vous refusez d’être envoyé au front, si vous refusez une réquisition. La réquisition est motivée d’un point de vue légal, par des choses entièrement vagues, comme les engagements de la France vis-à-vis de ses alliés, l’OTAN, ou bien une menace qui semble sérieuse, crédible. C’est gravissime, c’est gravissime.
Soit cette réquisition va être faite par épouvantail pour confisquer les libertés publiques, soit une classe se dit on a érigé les Georgia Guidestones pour montrer que la population ne devrait plus jamais dépasser les 500 millions, ce qui signifie un génocide à une échelle jamais atteinte et envisagée dans l’histoire humaine. Entre les deux, la guerre a une existence propre, la guerre est comme un feu, l’homme a domestiqué le feu, mais il a besoin de pompiers. Le feu domestiqué peut nous échapper, l’énergie nucléaire domestiquée peut nous échapper, exemple Tchernobyl. La volonté de contrôler une guerre peut nous échapper, exemples : Netanyahou en Israël espérait atteindre des objectifs politiques et les vendre à sa propre population qu’il a complètement baisée, à partir du fait de faire monter le Hamas ; aujourd’hui la situation lui a échappé, est hors de son contrôle, mais il n’ose pas l’admettre à ses électeurs. A plus grande échelle, sous Napoléon III, l’impératrice Eugénie pensait qu’une bonne guerre avec l’Allemagne permettrait de faire remonter la popularité de son époux, ce qui a précipité la fin du Second Empire.
Souvent, on croit pouvoir utiliser la guerre. Les militaristes, au Japon pendant la Deuxième Guerre mondiale, avec le Tsar pendant la Première Guerre mondiale, tout leur a échappé. Depuis la bataille de Megiddo, en Israël actuel, entre les forces égyptiennes et une coalition cananéenne, en – 609, qui a débouché sur le concept biblique d’Armageddon, bataille ultime entre le bien et le mal, bataille considérée comme une des premières grandes batailles rangées de l’histoire, l’être humain croit qu’il peut contrôler la guerre, alors qu’en fait, la guerre contrôle systématiquement l’être humain. A chaque fois, c’est la guerre qui gagne.
Soit on utilise la guerre mondiale comme épouvantail pour confisquer les libertés publiques, pour imposer les monnaies de banque centrale, pour créer un régime fasciste.
Soit il y a vraiment la guerre mondiale, c’est mieux qu’un virus qui ferait 10% ou 20% de morts. Si d’abord, vous avez mis tout le monde sous uniforme, réquisitionné tout le monde, un coup d’État, une guerre civile est beaucoup plus difficile. Des gens veulent réduire la population mondiale. Exemple, le prince Philippe : « Moi, j’aimerais bien être réincarné en virus géant parce qu’il y a trop d’humains sur terre. » Pour ces gens, une Guerre mondiale est plus bénéfique qu’un virus mortel. Le virus mortel peut mener à des pertes de pouvoir, alors que la guerre mondiale non, puisque d’abord, vous créez un régime fasciste, total et totalitaire.
Entre les deux, la guerre peut se déclencher toute seule, peut tout raser, de façon incontrôlée, et conduire à un monde apocalyptique. Albert Einstein avait dit : « Je ne sais pas comment se déroulera la Troisième Guerre mondiale, mais la Quatrième se fera avec des bâtons et des arcs. »
Soit c’est du bluff pour confisquer les libertés, soit on va tout droit la fleur au fusil, comme dans toutes les autres guerres mondiales, droit au but vers la guerre la plus abominable de l’histoire humaine.
Les crises mondiales sont toujours les meilleures opportunités de gouvernance mondiale, pour ne pas dire de dictature mondiale. La gouvernance mondiale ne sera pas une démocratie, sauf si c’était une gouvernance avec la souveraineté entre les deux, comme une certaine interprétation de l’esprit des Nations Unies voulait au départ le consacrer. Une gouvernance mondiale à une certaine échelle parce que nous sommes tous les mêmes passagers d’un vaisseau spatial, la terre, mais entre les deux, un niveau de souveraineté intermédiaire, pas un broyage massif de l’individu dans une hyper-structure mondiale qui deviendra fascisante. Comme disait le baron Acton, homme politique britannique (1834-1902) : « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument. »
Or, le pouvoir d’avoir une seule gouvernance mondiale corromprait tellement que jamais les libertés individuelles ne pourraient être respectées, et encore moins la souveraineté des peuples.
Les Guerres mondiales ont été les meilleures crises mondiales. Les crises mondiales ont été les meilleures opportunités de gouvernance mondiale. Après la Première Guerre mondiale, on fait la Société des nations, après la Deuxième Guerre mondiale, on fait l’Organisation des Nations unies. L’ONU est devenue beaucoup plus contraignante que la SDN. La famille Rockefeller a fourni le terrain sur lequel est construit le siège des Nations unies à New York, mais les Nations unies ne sont pas devenues des États-Unis du monde parce que ce rêve totalitaire a été bloqué par l’URSS. Encore aujourd’hui une gouvernance mondiale avec des monnaies de banque centrale, un passeport, des villes de quinze minutes, est contenue. Avec la perspective qu’on nous parque dans des smart cities, en fait des camps de concentration déguisés, Disneyland avec la peine de mort, et George Orwell qui fait l’amour à Aldous Huxley. Rien de tel qu’une bonne guerre pour justifier tout cela. Des pays non alignés empêchent cette gouvernance, des pays disent non, on n’est pas d’accord avec vos conneries, on n’est pas d’accord avec les conneries de l’OMS, on n’est pas d’accord avec ce que vous voulez imposer au monde, on a des banques centrales indépendantes de votre système de banque centrale de l’extrême Occident qui contrôle l’essentiel de l’économie mondiale. Ou plutôt qui prétendait la contrôler jusqu’à ce que les Bricks décident de dédollariser le monde.
Les crises sont les meilleures opportunités de gouvernance mondiale. Les guerres mondiales sont les meilleures opportunités de crises. On n’a jamais eu de dettes aussi élevées qu’aujourd’hui. Et à chaque fois que la dette a explosé, on a eu des guerres. Même avant l’ère industrielle. La dette accumulée par la France pour son engagement dans la guerre d’indépendance américaine a précipité la Révolution. Des niveaux de dette ont précipité les guerres napoléoniennes. Napoléon est parti à la conquête de l’Europe pour regarnir les caisses de la France, pas pour propager l’idéal de la Révolution. Toujours les niveaux de dette ont mené à la guerre, la Première Guerre mondiale, la Deuxième Guerre mondiale. Aujourd’hui beaucoup de gens misent sur une Troisième Guerre mondiale. On est en train de nous l’imposer, d’abord par les éléments de langage, Screw Your Freedom, puis par le réarmement démographique, les réquisitions, la loi de programmation militaire, le vocabulaire qui est en train de percoler, diffuser lentement dans le discours politique, dans le discours de l’exécutif, et aussi dans le discours des corps constitués, de la presse milliardaire de l’extrême Occident, presse qui répète la Doxa du pouvoir et fait en sorte d’enfermer les humains, soit dans la pire confiscation de libertés publiques de l’histoire de l’Europe, soit dans la Troisième Guerre mondiale.
D’après une vidéo de Idriss Aberkane.
Jean Saunier