Il s’agit de l’importation de lointaines traditions celtiques recyclées aux Etats Unis et récupérées en Europe pour contrer les célébrations de la Toussaint et des défunts. Les celtes et leurs druides magnifiaient la mort et beaucoup ignorent aujourd’hui que les citrouilles sculptées en forme de têtes illuminaient la nuit grâce à la combustion de la graisse humaine dont elles avaient été remplies, après des sacrifices.
Ces manifestations commercialisées par la vente de tenues de sorcières, de vampires, de cadavres, ont envahi les rues peu de temps après que l’on ait su comment les malheureuses victimes israéliennes des islamistes avaient été poignardées et décapitées, bébés et vieillards, hommes et femmes démembrés. Dans ce climat d’horreur, voir une telle promotion de la culture de mort sous prétexte de fête a de quoi poser question. On a vu des enfants le visage peint ensanglanté et traversé par de faux couteaux, mais aussi des figures cadavériques grimaçantes, des squelettes agitant des haches, des momies effrayantes, tout ce carnaval macabre célébrant dans la rue la mort violente et le triomphe du néant au cœur d’une population en voie de décérébration.
Comment des parents peuvent-ils accepter de promouvoir la mort à travers ces déguisements de leurs enfants déjà si imprégnés par la tristesse des événements du monde, en particulier par les massacres récemment commis contre des civils innocents du sud d’Israël et crûment évoqués par les émissions de télévision regardées en famille ?
Des parents palestiniens inculquent à leurs enfants combien la mort est plus profitable que la vie, car c’est un honneur de mourir martyr pour rejoindre le paradis d’Allah. Une vidéo a enregistré sur place les témoignages d’enfants des Territoires qui en sortant de l’école racontent tous sans sourciller leur attrait pour la mort, et leur désir de tuer des juifs. Tout cela à partir de programmes scolaires officiels rédigés par des militants locaux mais financés par les Européens.
Qui prendra la peine de relire Evangelium vitae, un cri autrefois lancé par le pape Jean Paul II pour dénoncer la « culture de mort » qui phagocyte les esprits et rend le monde de plus en plus invivable ?
Le mal existe, ne pas le nommer et l’identifier, c’est lui ouvrir encore davantage de boulevards. Avec tous ceux qui cultivent l’espérance, avec ceux qui adhèrent à la résurrection, il faut promouvoir la vie et avec les rescapés affirmer quoi qu’il arrive : Lé khaïm !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.