Eunice Newton Foote (1819-1888) fut une « scientifique » médiatisée bien avant Greta et ses doctorats de complaisance. Dès 1856, Eunice avait prédit que des variations des niveaux atmosphériques de vapeur d’eau et de CO2 entraîneraient un changement climatique cataclysmique.
On l’a redécouverte en 2022 quand l’Union géophysique américaine a institué une médaille Eunice Newton Foote afin de récompenser des avancées scientifiques « exceptionnelles ». Comprendre les élucubrations d’Al Gore et de Greta, les glapissements d’Aymeric Caron, de Claire Nouvian et de Sardine Ruisseau.
Une théorie qui, déjà, ne tenait pas la route !
La première faille dans la « découverte » de l’autodidacte Eunice est due à son ignorance des lois de la physique et des rayons cosmiques. Elle n’a pas imaginé que l’absorption et l’émission d’énergie radiante dans la plage infrarouge constituent les paramètres de base de l’effet de serre. Compensés par l’albedo qui renvoie dans l’espace l’excès d’énergie.
Scientifique amateur, Madame Newton Foote a mené une série d’expériences sur les effets de la lumière (sic) sur différents gaz, découvrant qu’une éprouvette contenant du CO2 placée au soleil voyait sa température augmenter. Encore plus vite si on y ajoutait de l’eau… Sans considérer les effets de la pression liés à l’altitude, établis en 1820 par le Français Joseph Fourier.
Mais à l’époque, une « femme savante» faisait sensation. Elle a eu l’honneur des gazettes et en a profité pour annoncer la prochaine fin du monde par réchauffement. Alors qu’en 1856, on était à la fin du petit âge glaciaire commencé vers 1650, caractérisé par des hivers longs et froids et une température moyenne basse dans les zones tempérées.
Un très léger réchauffement ne s’amorcera que dans les années 1950, attribué par des ignares aux automobiles, aux usines et aux avions. Or depuis la fin du petit âge glaciaire, la courbe des températures suit les périodes d’activité solaire et n’est en aucune façon corrélée au CO2.
Ignares, crétins et escrocs se partagent l’héritage d’Eunice
On peut pardonner à Greta ses inepties. Avec un intellect limité, et faute d’être allée à l’école, les principes de la thermodynamique appliquée aux volumes atmosphériques lui échappent complètement… Mais que dire des pseudo-savants qui soutiennent ces énormités ? Veulent-ils surpasser Lyssenko et l’homme de Piltdown au palmarès des supercheries scientifiques ? Ou sont-ils stipendiés pour colporter une panique irraisonnée sur laquelle s’engraissent toutes sortes d’entreprises troubles qui prétendent sauver la planète ?
La question mérite d’être posée quand on voit avec quelle mauvaise foi les médias menteurs appartenant au Nouvel Ordre Mondial parlent d’unanimité et de consensus, alors que la doctrine du GIEC n’est validée que par 600 personnes environ… Quand 35.000 scientifiques du monde entier, Ph.D, ingénieurs, universitaires et chercheurs, dont une brochette de Prix Nobel, refusent de se laisser intimider et dénoncent l’imposture du prétendu réchauffement anthropique.
Mais ces gens-là, quand ils n’ont pas perdu leur travail, sont bannis des médias, des colloques et des revues scientifiques. Sur le web, la plupart des moteurs de recherche les ont déréférencés. Et les réseaux sociaux de même que les plate-formes dites d’information les ont muselés.
Perfidies et mises en scène des réchauffistes
Michael Mann avait créé sa fameuse courbe en crosse de hockey pour démontrer le réchauffement cataclysmique, en « oubliant » l’optimum médiéval et en exagérant les données du XXe siècle. Considérée comme une fraude par de nombreux scientifiques, condamnée par la justice, après avoir été invalidée par le M.I.T, on croyait l’affaire enterrée.
Elle revient à la une avec des titres frauduleux : Mann aurait fait condamner un climato-sceptique qui avait osé critiquer son travail ! Alors qu’il s’agit d’un différend privé avec une personne qui l’avait traité de pédophile. Rien à voir avec le climat, mais c’est une illustration des manigances des réchauffards pour duper le public. Et le GIEC, trop heureux, ressuscite la courbe de Mann.
Le dioxyde carbone n’est pas un poison
Bien au contraire, il est indispensable à la vie ! C’est l’aliment de base des plantes. Avec l’eau et le rayonnement solaire. Sans CO2 il n’y aurait pas de plantes et une grande partie de l’atmosphère que nous respirons ne se renouvellerait plus. La concentration de CO2 dans l’atmosphère aujourd’hui est de 0,04 % à niveau stable. Le CO2 d’origine anthropique représente 4 % du total soit 0,0016 % de l’air.
Aux ères des dinosaures, le niveau de CO2 a atteint des valeurs proches de 10.000 ppm (partie par million) soit 25 fois la concentration actuelle. Ce fut pourtant l’époque d’une flore et d’une faune géantes d’une extraordinaire diversité… Perdre la moitié de la concentration actuelle, de l’ordre de 400 ppm, conduirait à l’extinction d’une grande partie de la végétation et donc des animaux qui s’en nourrissent. Avec à l’horizon, la famine pour la plupart des humains, végans ou pas.
Caniculi Canicula
Les réchauffards sont les premiers à dire qu’il ne faut pas confondre météo contingente et climat rémanent. Mais dès qu’il s’agit de canicule, changement de discours : le casuel et le provisoire, liés à des phénomènes locaux, deviennent l’expression du réchauffement planétaire global. Alors on va leur rafraîchir la mémoire :
En 994, Hugues Capet régnant, l’absence prolongée de pluies assécha les fleuves et les lacs, tuant tous les poissons. La chaleur enflamma des forêts entières avec leur gibier et anéantit les prairies, les moissons et les troupeaux. Une reconstitution modélisée de ces phénomènes extrêmes conclut à des températures supérieures à 42°C pendant au moins 6 à 8 semaines. Les chroniqueurs de l’époque évoquent une chaleur infernale pendant près de 3 mois !
Des canicules de plusieurs mois, tarissant puits et fontaines, faisant des fleuves de simples ruisseaux, détruisant les récoltes tandis que hommes et bétail mouraient littéralement de soif et de faim, on en connut 8 majeures jusqu’en 1682. Les plus meurtrières furent celles de 1540 et de 1636 qui tua 500.000 Français.
Le climat se dérégla à nouveau en 1694, en 1718 et 1719 avec 700.000 morts, puis 1767, 1778, 1803, 1817, 1825, 1842, 1858, 1875, 1893. Avec des pics de mortalité et de chaleur en 1846 et 1859.
Et ça continua ainsi jusqu’au XXe siècle. Mais les astrologues du GIEC n’ont probablement jamais entendu parler de la canicule de 1911 qui fit 45.000 morts en France (19.000 pour celle de 2003 attribuée au prétendu réchauffement) pas plus que du pic de chaleur de 56,7°C enregistré en Californie en juillet 1913.
C’est dans leurs têtes que ça chauffe !
Pour les pseudo-experts du GIEC constitués en 1980 en grands chamanes de la religion réchauffiste, vers 2040 la température moyenne de la terre dépasserait de 1,5°C celle du début de l’ère industrielle, deux siècles plus tôt, si les émissions de leur obsessionnel CO2 devaient se poursuivre au rythme actuel… Et ce serait alors la fin du monde !
La belle affaire quand on sait que, lors de l’optimum médiéval de 950 à 1350, il faisait selon les endroits entre 2°C et 5°C de plus qu’aujourd’hui, en fonction des reliefs et des courants marins et aériens. En un temps où le Groenland était la terre verte des Vikings, quand la vigne poussait en Scandinavie et à Terre Neuve. Et si on remonte plus loin dans le temps, Hannibal a pu franchir discrètement les Alpes avec ses éléphants il y a 22 siècles parce qu’il n’y avait pas de glaciers sur sa route. L’optimum climatique romain a duré d’environ 250 avant JC à 400 après.
Au XXIe siècle, on observe une stase depuis 25 ans, avec une tendance à la diminution des températures moyennes dans l’hémisphère Nord. Et un refroidissement plus accentué au Sud de l’équateur. On commence à voir des otaries du Pôle Sud dans les lagons polynésiens !
L’effet de serre… Imposture ou ignorance ?
On peut se poser la question. Car il n’y a aucun lien démontré entre un léger réchauffement et les émissions de CO2. Ce gaz a un effet de serre négligeable. Le surplus est absorbé par les océans et par la végétation.
Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau aux effets bien plus significatifs. Puisque H2O représente 2 % de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2. C’est la vapeur d’eau qui absorbe par saturation la quasi-totalité de la chaleur, soit 90 % des infrarouges, le reste étant imputable à d’autres gaz comme l’ozone ou le méthane. Mais la chaleur ne s’accumule pas par additions successives !
En outre, les « savant » du GIEC oublient le gradient thermique vertical. L’air chaud monte et perd 2°C/1000 pieds. Quand il fait 25°C au sol, il ne fait plus que 12°C à 2000 mètres… Et ils ne tiennent pas compte de l’accélération du cycle de l’eau qui se traduit avec la chaleur par un épaississement des couches nuageuses, avec pour effet d’accroître l’albedo de la terre et donc de renvoyer davantage de rayons solaires vers l’espace, diminuant ainsi l’effet de serre et le réchauffement.
La population éduquée dans les pays avancés est de moins en moins instruite scientifiquement. Très peu de gens sont capables d’analyser l’empreinte carbone réelle. Et de dénoncer les supercheries. Les médias et les gouvernements en profitent pour propager leur idéologie du réchauffement anthropique, afin d’instaurer toutes sortes de mesures coercitives et punitives pour « sauver le monde» et vider les porte-monnaie.
Christian Navis