La France n’a plus d’industrie, son agriculture est moribonde sous les coups de boutoir des accords de libre-échange (Nouvelle Zélande, Chili, Mercosur…). Son déficit commercial est abyssal, ainsi que sa dette. Elle n’a plus d’école capable de former des ingénieurs de haut niveau – les rares partent à l’étranger –, son système hospitalier est à la dérive, sa justice est gangrenée par le gauchisme, son armée conventionnelle est réduite à la portion congrue, le nombre de quartiers ethniques en sécession s’envole, sa police et sa gendarmerie ne font plus le poids face à la criminalité narco-islamiste – le pays devient un narco-État comme ses voisins belges et néerlandais. Pour Macron, pas de panique : il reste une bonne petite guerre avec la Russie pour relégitimer son pouvoir complètement discrédité, et surtout le conserver. Le président par défaut multiplie donc les provocations folles contre la Russie.
Le président de la République s’est exprimé à l’issue d’une conférence internationale de soutien à l’Ukraine ce lundi. « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre » a-t-il déclaré, ajoutant que l’envoi de troupes occidentales au sol pour soutenir l’Ukraine a « été évoqué parmi les options ».
« Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée des troupes au sol. Mais en dynamique rien ne doit être exclu », a déclaré le chef de l’État qui n’a pas souhaité en dire plus sur la position de la France sur cette question, évoquant une « ambiguïté stratégique que j’assume ».
Les propos du président français sont « un bon signe », s’est réjouie mardi Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne pour lequel « la déclaration du président français [faisait] clairement passer la discussion à un autre niveau ».
Les autres membres de la Conférence ont immédiatement exprimée leur réticence. « La victoire passe par une aide militaire » pour l’instant bloquée par le Congrès, a déclaré, mardi, Adrienne Watson, la porte-parole du Conseil de sécurité nationale. Joe Biden vient de son côté d’assurer que les États-Unis « n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine ».
« Beaucoup de gens qui disent « Jamais, jamais » aujourd’hui étaient les mêmes qui disaient « Jamais des tanks, jamais des avions, jamais des missiles à longue portée » il y a deux ans », a poursuivi Emmanuel Macron. « Ayons l’humilité de constater qu’on a souvent eu six à douze mois de retard. C’était l’objectif de la discussion de ce soir: tout est possible si c’est utile pour atteindre notre objectif ».
Macron n’a sans doute pas compris qu’une guerre entre deux puissances nucléaires signifie nécessairement l’usage de LA bombe. Sur ce terrain, la France ne fait évidemment pas le poids par rapport à la Russie.
De son côté, tout faraud, le ministre des Armées Sébastien Lecornu vient d’annoncer au cours d’une audition devant l’Assemblée nationale que La France allait produire 4 000 à 5 000 obus de 155 mm par mois d’ici à la fin de l’année : « Depuis ce mois de février, nous en sommes à 3 000 par mois. La pente est bonne, mais, objectivement, c’est encore trop faible », a-t-il reconnu, évoquant le problème de la disponibilité de la poudre et l’organisation des lignes de production. Nexter, filiale du groupe franco-allemand KNDS, « fait son possible pour investir dans des machines, pour rouvrir une ligne de production supplémentaire et, par définition, nous permettre d’augmenter encore cette cible à la fin de l’année ». À la mi-janvier, le président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, Cédric Perrin, avait souligné que l’armée russe en tire quotidiennement entre 10 000 et 15 000…
Ce 27 février, en fin d’après-midi, des Mirage 2000-5 français se sont portés au-devant d’un avion de reconnaissance et de renseignement russe, Il-20 « Coot », repéré au large des côtes estoniennes, a annoncé l’armée française. L’objectif était de « protéger l’espace aérien de nos alliés baltes ». Si l’armée française cherche l’ours russe, elle finira bien par le trouver…
Quant à Gabriel Attal, il a été parfait dans son rôle de dénonciateur de la 5ème Colonne de Poutine. Dans toute dictature, il faut en effet désigner un ennemi intérieur qui permet au bon peuple de focaliser sa haine, comme l’a très bien montré Orwell dans 1984 :
https://twitter.com/i/status/1762488177271480334
On ne sera pas étonné d’apprendre que pour la macronie et ses alliées de l' »arc républicain », c’est le Rassemblement national qui doit être l’objet de toutes les détestations…
Henri Dubost