Le langage de Christian Navis parlant d’Eunice Newton Foote m’a étonné ! Cette femme mérite toute notre admiration pour l’ingéniosité de ses recherches et les résultats qu’elle a obtenus. Toutefois, ses expériences et ses mesures ne concernent pas la thèse du GIEC (!) selon laquelle plus de CO2 dans l’air expliquerait une croissance de la température au sol : les mesures faites pour la première fois en laboratoire (car dans le ciel c’est trop complexe) en 2020 [Seim et Olsen (1)] et en 2021 [Harde et Schnell (2)] témoignent de valeurs trop faibles pour pouvoir jouer un rôle thermique dans l’atmosphère.
Mais revenons à Eunice Foote Newton : elle a observé en 1858 qu’une bouteille en verre transparente remplie de CO2 et placée au soleil chauffait plus vite et plus fort qu’une autre bouteille semblable remplie d’air. Cette très intéressante expérience n’a toutefois aucun lien avec le réchauffement climatique prêté au CO2 par le GIEC. La preuve de ce manque de lien : quelques décennies après l’expérience d’Eunice Foote, l’argon a été découvert (1/100e de l’air). Si une bouteille de verre transparente remplie d’argon est placée au soleil, elle chauffera comme celle remplie de CO2 car
ces 2 gaz ont presque la même masse moléculaire.
Le GIEC classe l’argon – qu’Eunice Foote ne connaissait pas – comme le modèle de gaz PAS à « effet de serre » et ce alors que l’argon chauffe comme le CO2 !
Claude Brasseur