Le complot visant à détruire Donald Trump bat son plein.
Au Trump International Golf Club à West Palm Beach, en Floride, vers 13h30, un individu armé d’un fusil a été repéré par les agents du Secret Service près du terrain de golf où Trump jouait. L’individu a pris la fuite mais a été appréhendé par la suite. Ni Trump ni les passants n’ont été blessés.
L’emploi du temps privé de Donald Trump n’est pas public. Il n’avait pas annoncé qu’il jouerait au golf à ce moment là, ce jour-là. Qui a prévenu le tireur ? Le hasard ?
La question du renforcement, ou de l’absence de renforcement de la sécurité autour de Donald Trump, particulièrement après la première tentative d’assassinat contre lui il y a deux mois, et à l’enquête bâclée du FBI sur la tentative de juillet, revient sur le dessus de la pile des discussions autour de l’hostilité, voire la haine des administrations américains infiltrées par les démocrates envers l’ancien président.
Les deux incidents ont donné lieu à d’importantes discussions sur la sécurité de Donald Trump, les services secrets et le FBI renforçant leur surveillance et leurs mesures de protection. Les incidents ont également incité un groupe de travail du Congrès à enquêter, en particulier après la première tentative, en se concentrant sur les lacunes en matière de sécurité et les menaces potentielles.
Sur X, s’entrechoquent le soulagement que Trump ait survécu, le regret qu’il n’ait pas été assassiné, et diverses discussions sur la violence politique. Certains messages soulignent l’inaction suspecte des services secrets, tandis que d’autres spéculent sur les motifs des tentatives, qu’il s’agisse de griefs individuels ou de motivations politiques : les deux tireurs étaient démocrates et détestaient l’ancien président. Personne ne parle de la responsabilité des médias, qui incitent à la haine par leur mensonges.
M. Trump a gardé la tête haute, et a annoncé qu’il poursuivrait ses engagements publics. Ses commentaires et messages sur les plateformes sociales indiquent qu’il est resté de bonne humeur, malgré la gravité de la situation.
“Rien ne me ralentira. Je ne me rendrai jamais ! Je vous aimerai toujours pour votre soutien”.
Ryan Wesley Routh, 58 ans, a servi dans les Marines, notamment en Irak et dans le cadre d’une mission humanitaire en Haïti.
Le casier judiciaire de Routh remonte à 2002, et il est très chargé.
Routh a un long passé judiciaire, principalement en Caroline du Nord, où il a fait l’objet de plus de 100 inculpations pénales, dont des condamnations pour possession illégale d’une mitrailleuse et d’autres délits liés aux armes à feu.
Son casier judiciaire comprend des accusations de port d’armes dissimulées sans permis, de possession de biens volés et de délit de fuite.
En 2002, il a notamment été impliqué dans un affrontement avec la police après avoir prétendument saisi une arme à feu lors d’un contrôle routier.
Ces dernières années, M. Routh s’est installé à Hawaï, où il a dirigé une entreprise de construction appelée Camp Box Honolulu.
Le jour de la tentative d’assassinat, Routh aurait attendu Trump au club de golf.
Après la fusillade, il a fui les lieux mais a été appréhendé par les forces de l’ordre sur une autoroute voisine. Les autorités ont retrouvé sur place un fusil de type AK-47 et deux sacs à dos contenant des objets suggérant qu’il avait peut-être l’intention de documenter la tentative d’assassinat.
Ses opinions politiques ont évolué au fil du temps ; il a d’abord soutenu Trump pendant l’élection de 2016, mais a ensuite exprimé sa déception à l’égard de son leadership et l’a critiqué en le qualifiant d'”idiot” et de “bouffon” et est devenu démocrate.
Très engagé en faveur de l’Ukraine dans le conflit déclenché par la Russie, il est fait mention de dons de Routh aux campagnes démocrates, de sa participation aux efforts de recrutement de combattants pour l’Ukraine, mais aussi de messages délirants, où il affirme qu’il était prêt à mourir dans la lutte et que “nous devons réduire le Kremlin en cendres”.
Il s’est également rendu en Ukraine en 2022, d’après des vidéos et des photos géolocalisées par CNN et des interviews qu’il a accordées à des médias internationaux pendant son séjour dans ce pays.
Le fils de Ryan Routh a déclaré au Daily Mail que son père détestait Trump comme “toutes les personnes raisonnables”, tout en parlant de son père comme d’un “martyr”.
“C’est mon père et tout ce qu’il a jamais eu, c’est deux contraventions [Dreuz il a un dossier criminel de 50 pages], pour autant que je sache. C’est dingue. Je connais mon père et je l’aime, mais ça ne lui ressemble pas du tout.
Il m’a dit qu’il était à la plage, mais j’ai pensé qu’il s’agissait de l’île d’Hawaï. Je ne lui ai pas demandé plus d’informations parce que nous nous sommes brouillés. Nous nous sommes éloignés l’un de l’autre.
Mais ce n’est pas quelqu’un de violent. C’est un travailleur acharné et un père formidable. C’est un mec super, un mec sympa et il a travaillé toute sa putain de vie.
Je déteste ce jeu tous les quatre ans, et je pense que nous le détestons tous, et si mon père veut être un martyr pour montrer à quel point le processus est brisé et dissocié des vrais problèmes et des solutions pratiques, alors c’est son choix.”
En revanche, certaines connaissances ont fait état de rencontres désagréables avec Routh en raison de son tempérament.
Le gouverneur Ron DeSantis vient d’annoncer que l’État de Floride mènera sa propre enquête sur la tentative d’assassinat du président Trump.
Cela signifie que cette fois, le FBI ne pourra pas dissimuler la vérité.
“Le peuple mérite la vérité sur l’assassin et sur la manière dont il a pu s’approcher à moins de 500 mètres de l’ancien président et de l’actuel candidat du GOP.”
D’autant qu’il s’est approché avec un fusil semi-automatique AK-47
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