Le camp du Bien est prêt à vitrifier toute la planète pour conserver son hégémonie sur le monde. Toutes les guerres depuis 1945, tous les coups d’État ont pour origine les machinations machiavéliques des États-Unis.
Depuis 1945, les Anglo-Saxons, États-Unis en tête, ont toujours justifié leur politique agressive tous azimuts en invoquant la défense de la paix, de la liberté et des droits de l’homme. Leur bête noire ? D’abord l’URSS durant les décennies de guerre froide, puis la Fédération de Russie qui menace l’hégémonie du camp occidental et suscite l’engouement du Sud global.
On pourra lire leur discours de propagande otanienne dans le lien ci-dessous, niant les faits, accusant Moscou de tous les maux tout en se drapant dans le manteau de la vertu, alors que leurs agressions ont souvent été menées à la suite d’odieux mensonges d’État et sans l’aval de l’ONU. La Pax americana, c’est la guerre permanente.
https://www.nato.int/cps/fr/natohq/115204.htm
Le camp du Bien, c’est soi-disant l’Otan et le Mal absolu, c’est la Russie. Mais en réalité, tout le narratif de Washington n’est que mensonge ou omission. Les plus grands criminels de guerre de l’Histoire se permettent de diaboliser la Russie qui nous a évité la barbarie nazie.
– Pas un mot sur l’odieuse agression contre la Serbie en 1999, injustement accusée de génocide au Kosovo
– Pas un mot sur les agressions contre la Libye et l’Irak et leurs conséquences
– Pas un mot sur le fiasco afghan et les 20 années de guerre contre-insurrectionnelle ingagnable
– Pas un mot sur le coup d’État mené par la CIA en 2014 pour renverser le régime pro-russe en place à Kiev
– Pas un mot sur le refus de Kiev d’appliquer les accords de Minsk, lesquels auraient évité la guerre
– Pas un mot sur la guerre menée par Kiev, qui persécute les populations russes du Donbass depuis 2014
– Pas un mot sur l’élargissement de l’Otan, passée de 16 à 32 membres depuis 1990, alors que les Russes ont dissous le Pacte de Varsovie en gage de paix dès 1991
– Pas un mot sur les armes nucléaires américaines stationnées dans 5 pays européens pour frapper la Russie. Exactement le même schéma que la crise de Cuba de 1962, quand les missiles russes menaçaient la sécurité des États-Unis
– Pas un mot sur le refus de Washington de donner suite aux multiples demandes de Poutine, réclamant des garanties de paix pour toute l’Europe.
Jamais Poutine n’a menacé l’Europe alors que Washington ne cesse d’attiser les braises, rêvant d’un conflit entre la Russie et l’Europe pour tirer les marrons du feu d’une guerre fratricide entre nations blanches et chrétiennes.
L’Otan clame qu’elle n’est pas en guerre contre la Russie mais elle poursuit l’escalade, refusant toutes les négociations de paix tentées par l’Ukraine en 2022. Ce sont plus de 50 nations qui soutiennent l’Ukraine, pays le plus mafieux et corrompu d’Europe.
L’Otan est une machine de guerre au seul service de la politique américaine et au seul profit du lobby de l’armement américain, qui n’a jamais autant prospéré que depuis deux ans.
Peu importe que le peuple ukrainien soit saigné à blanc si ce lobby ultra-puissant engrange des centaines de milliards de contrats.
Si l’Otan n’a été créée qu’en 1949, c’est dès 1945 que les Anglais et les Américains élaboraient des plans de destruction totale de l’URSS.
Mais comme l’Armée rouge pouvait aligner trois fois plus de divisions, de chars et d’avions que les Alliés, les plans d’attaque contre l’URSS prévoyaient l’usage massif de bombes atomiques, les Américains ayant le monopole de cette arme dévastatrice jusqu’en 1949, quand l’URSS a fini par combler son retard technologique.
Ces plans d’attaque sont nombreux et ont été régulièrement mis à jour par les stratèges de Washington.
Le premier plan fut élaboré par les Anglais dès 1945. Nommé “Unthinkable”, “Impensable”, il n’avait aucune chance de réussir, puisque non seulement les forces alliées ne pouvaient rivaliser avec l’Armée rouge, mais l’Amérique manquait de bombes atomiques. Ce plan fut révélé et déclassifié à la suite de l’effondrement du bloc soviétique.
https://www.ledevoir.com/societe/579395/iii-histoirela-troisieme-guerre-mondiale-en-plan
Le second plan nommé “Totality”, élaboré en 1945 à la demande d’Harry Truman qui n’avait aucune confiance en Staline, prévoyait une attaque “préventive” avec 20 à 30 bombes atomiques larguées sur des villes russes. Plan lui aussi trop ambitieux compte tenu du manque de bombes disponibles. 20 villes étaient ciblées pour décapiter l’URSS et détruire son industrie de l’armement disséminée sur son immense territoire :
Moscou, Gorki, Kouïbychev, Sverdlovsk, Novossibirsk, Omsk, Saratov, Kazan, Léningrad, Bakou, Tachkent, Tcheliabinsk, Nijni Taguil, Magnitogorsk, Molotov, Tbilissi, Stalinsk, Grozny, Irkoutsk et Iaroslavl.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_Totality
Les plans “Pincher” en 1946, “Broiler” en 1947, “Frolic” en 1948, “Sizzle” et “Trojean” en 1949, ont tous programmé sans état d’âme de rayer l’URSS de la carte.
Mais le summum de la rage et de la folie des États-Unis, c’est le plan “Dropshot”, qui prévoyait de raser 104 villes russes avec 220 bombes atomiques.
Avoir vitrifié deux villes japonaises, tuant hommes, femmes, enfants, bébés et vieillards, tous civils, n’a jamais ému les criminels de guerre américains, toujours au-dessus des lois, puisque le droit international depuis 1945 est le droit américain, donc la loi du plus fort.
Par conséquent faut-il s’étonner que Poutine entretienne la première force nucléaire de la planète ? Comment pourrait-il faire confiance à un pays qui ne sait vivre en paix et qui sème la guerre partout depuis 1776, un pays qui ment et trompe ses alliés depuis toujours ?
Imaginez ce que serait la guerre en Ukraine si Poutine ne bénéficiait pas d’une écrasante supériorité technologique sur les armées occidentales.
Les villes de Russie auraient sans doute connu le sort d’Hiroshima et Nagasaki.
L’arrogance américaine est la plaie du monde et incontestablement la pire menace pour la paix. Tout le narratif occidental n’est que mensonges porteurs de guerre.
Jacques Guillemain