Le Blog de Lazare

Le psychopathe a vraiment un pet au casque. Tandis que la France s’ébroue dans les spasmes d’une contestation rurale qu’on tente de désamorcer avec des promesses fallacieuses, il joue les maréchaux d’opérette en Suède pour annoncer que la France est prête à passer à l’action contre les Russes.

La vidéo où l’on voit les sourires de mépris de Poutine, quand on lui traduit les propos du paltoquet, me rappelle les réactions de mon malinois quand un roquet essayait de lui mordiller les pattes. Il l’arrosait d’un copieux jet d’urine.

L’Eurocrature se dit le meilleur rempart contre une guerre dont elle est le plus malfaisant instigateur

La défense des Russes du Donbass a pris au dépourvu une Europe au lourd déficit démocratique, sommée par l’OTAN de faire une guerre par procuration à la Russie. En finançant et en armant des Ukronazis.

La commission présidée par la Hyène placée à ce poste par Soros & Co, a utilisé son « droit d’initiative » qui lui permet de se saisir de tout sujet, et de légiférer en comité secret, sans aucune légitimité électorale, pour imposer ses diktats aux États européens. Lesquels doivent s’en remettre aux USA pour les protéger. En appliquant aux industries de l’armement des règles et des normes décidées dans l’opacité la plus complète. Sous la dictée de Washington.

Obligés d’acheter leurs équipements de combat au complexe militaro-industriel US, les Européens ont laissé tourner au ralenti leurs industries des armes, même si la France a fait un effort pour être moins dépendante. Non pour se défendre, mais pour vendre ses machines à tuer à des États-voyous, contre contre des pétrodollars.

En janvier 2009 l’Eurocrature avait imposé deux « directives » visant à réduire la vente des fabrications nationales et à favoriser la libre circulation des produits de l’industrie étasunienne. La part des USA dans les marchés européens de défense représentait les 2/3 des matériels en valeurs, mais la Hyène et ses associés ont trouvé cela insuffisant.

En janvier 2020, la Commission européenne a créé une direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DEFIS) avec pour objectif d’augmenter la part des USA dans ce marché juteux. Une entrave supplémentaire à la souveraineté des États.

Paradoxalement, les Huns et les autres favorisent la Russie !

Les contrats d’armement à l’exportation entre Européens et Américains font l’objet d’une concurrence féroce, qui laisse parfois ouvertes les plaies du ressentiment et de la trahison. Les militaires n’ont pas toujours été empressés de normaliser les calibres et les munitions. On l’a vu au début de la guerre par tiers interposés contre la Russie. Les Ukronazis étaient servis en armes et obus pas toujours adaptés.

Les bellicistes de l’Eurocrature ont rectifié le tir après plusieurs mois de valse-hésitation entre les critères US et UE, les premiers s’imposant bien évidemment. Cela a posé de nouveaux problèmes. En particulier le déstockage des arsenaux et la reprise des productions en sommeil. Avec tous les retards et malfaçons inhérents à des décisions prises à la hâte.

La France n’est pas menacée dans l’immédiat sur ses frontières européennes, même si le détraqué y met du sien, mais les déboires de notre Afrika Korps laminé par des pouilleux en motos pose des questions sur les capacités de l’armée française à gérer de véritables conflits.

Le commandement exercé par l’OTAN a de quoi faire se retourner de Gaulle dans sa tombe

Deux ans après le début de l’Opération Spéciale, après des mois de bricolages, de livraisons de rogatons et d’interventions de mercenaires, l’OTAN a pris en main les opérations. Les rares succès sur le terrain sont dus aux agents de la CIA et aux « conseillers» et « instructeurs » issus des forces spéciales, US et UK, mais aussi françaises. Lesquelles ne se contentent pas de dégrossir les Ukrainiens et de former leurs officiers, mais participent directement aux opérations. Sans l’accord du Parlement. Une violation caractérisée de l’art 35 de la Constitution.

Pour ce qui nous concerne, la question vitale que devraient se poser les Français, est de savoir si notre pays serait prêt pour affronter une vraie guerre que le paltoquet appelle de ses vœux par ses provocations imbéciles.

Macrounette et Sébastien Le Cocu ont fait beaucoup de déclarations martiales, notamment sur la multiplication des canons César et des obus. Ils voudraient en produire plus, et plus vite, pour répondre aux exigences du Zygomyr. Cependant, l’objectif du million d’obus par an ne sera pas atteint. Même en se répartissant l’effort entre plusieurs pays. Et si on observe un léger emballement dans le secteur de l’artillerie, le reste de l’armement est à la remorque.

Il n’est pas techniquement possible de multiplier de manière exponentielle les volumes de production. Ainsi il faut trois ans pour produire un Rafale. Un délai justifié par la longue période de paix dont nous sortons. Nous n’avons qu’une seule usine en France, parce qu’on ne ressentait pas la nécessité de produire plus d’avions. Pour satisfaire les commandes de pays étrangers, on avait pris l’habitude de se servir dans nos propres escadrilles.

Quant aux navires, les délais de conception et de construction vont de trois à cinq ans pour un destroyer. Le double pour un porte avions. Et on ne peut en mettre en chantier qu’un ou deux à la fois… Or si nous disposons d’une imposante armada d’une centaine d’unités de toutes tailles et fonctions, quelques missiles hypersoniques les enverraient vite par le fond.

Si nous entrions dans une logique de guerre de haute intensité, les prédictions pessimistes nous donnent moins de trois jours avant l’effondrement. Les optimistes nous accordent une semaine avant la déroute. Nous ne sommes pas prêts à faire ce genre de guerre, et nous ne pourrions l’être que dans plusieurs années, en passant en économie de guerre comme l’est déjà la Russie.

La France vit dans la gloire de son passé d’avant 1940

Quand elle était une puissance mondiale, avec un empire colonial étendu sur presque tous les continents. Et nos politiques entretiennent une illusion de grandeur en répétant que la France, puissance nucléaire à part entière, est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Les militaires de haut rang savent que la réalité est malheureusement différente. Mais ils sont trop attachés à leurs privilèges pour sonner le tocsin. Le paltoquet qui ne supporte pas d’être contredit les révoquerait. Or 50.000 euros/an de prime de responsabilité aux généraux, c’est un petit cadeau non imposable qui ne se refuse pas. Et c’est ainsi qu’on étouffe dans l’œuf les tentations de putsch.

Il ne faut surtout pas dire que nous sommes une puissance en déclin qui a échoué en Afrique, laissé les Boches noyauter notre économie et notre énergie, et accepté que des hordes islamiques conquièrent des pans entiers de notre territoire. En outre, au nom de l’idéologie de la diversité imposée, on a intégré dans nos armées des allogènes qui, de leur propre aveu, ne se feraient pas trouer la peau pour des Kouffars. Et encore moins se battraient contre leur coreligionnaires.

Les spécialistes qualifient notre armée d’échantillonnaire

Nous proposons des échantillons de nos compétences. Techniquement performantes sur des créneaux spécialisés, mais trop limitées en hommes et en matériels. Sans avoir l’épaisseur ni la profondeur stratégique qui permettraient de tenir longtemps contre un ennemi puissant et déterminé.

La France est entraînée pour des guerres asymétriques. On a l’avantage de la technologie contre des combattants qui n’ont pas nos ressources. C’était le cas au Sahel avec des satellites, des jets de combat et des forces spéciales hélicoportées, contre des islamistes juchés sur des motos avec des kalachnikovs dans le dos… Mais les Français étaient battus d’avance avec un bras attaché dans le dos, au nom des droits de l’homme !

Nous sommes en train de redécouvrir en Ukraine la guerre d’avant. Les tranchées, les bunkers, les batailles de chars, les bombardements aériens. L’affrontement d’armées puissantes, celles des 31 pays de l’OTAN contre la Grande Russie… Nous n’y sommes pas du tout préparés. Et comme le paltoquet a vidé nos arsenaux pour faire des cadeaux à son pote le Zygomyr, l’armée française serait incapable de tenir 80 kilomètres sur un front qui en fait plus de mille.

Enfin il y a l’élément psychologique. Le moral des troupes. Quelle vaillance espérer de cette majorité de veaux qui ont accepté les confinement et les « vaxins » forcés sans se rebiffer, avant de revoter Macron ? Peut-on en attendre mieux que de leurs ancêtres, qui ont détalé comme des lapins en 1940 ?

Christian Navis

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