Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 août 2024 6 24 /08 /août /2024 23:36
Les agriculteurs ne doivent pas faiblir

L’extrême gauche de Mélenchon et de la CGT tente d’infiltrer le mouvement des agriculteurs afin de le récupérer, de la manipuler et de le tuer dans l’œuf. C’est une constante : la gauche, auxiliaire du pouvoir, pénètre les agitations contestataires et les torpille, les anéantit. On l’a vu avec la Manif pour tous et l’incursion de la bourgeoisie gauchiste. On l’a vu avec les Gilets jaunes et l’intrusion de la gauche violente.
Les agriculteurs doivent donc se méfier et s’éloigner des ennemis qui leur veulent plus de mal que de bien, les mondialistes et les européistes, les gauchistes et les écologistes.

Le mondialisme vise à l’unité politique de la communauté humaine, à l’uniformisation culturelle et psychologique sous la forme d’un homme nouveau type. Il cherche à instituer des organisations et des lois supranationales dans le cadre d’une citoyenneté européenne, puis mondiale, et à supprimer les nations.
La nouvelle organisation politique implique le transfert de la souveraineté nationale à une autorité fédérale européenne, puis mondiale. Ces institutions seraient plus à même de résoudre les problèmes mettant en danger le destin de l’humanité. Sauf que ces problèmes sont souvent créés par les idéologues européistes et mondialistes eux-mêmes, et par l’application despotique et sectaire de leur doctrine.

L’européisme est double, le mondialisme est double. C’est à la fois un projet idéologique de paix universelle et une volonté de libération des échanges européens et internationaux. La convergence de deux processus unificateurs, économique et idéologique. Le processus économique met l’accent sur les échanges commerciaux internationaux. Il prône la libre circulation des hommes, des biens, des services et des capitaux, en fonction des besoins du marché. Le processus idéologique impose les droits de l’homme universels.

Ces deux processus se fondent dans un même projet, le projet d’une gouvernance occidentale, avec des organismes supranationaux, OMS, OMC, UNESCO, FMI, Banque mondiale… Ils travaillent donc à la dissolution des nations, et à la ruine des activités nationales, industrie, agriculture, culture, éducation…
Le mondialisme, idéologie à géométrie variable, télescope des néo libéraux, des socio-démocrates internationalistes de gauche, des altermondialistes, gauchistes, écologistes.
Le mondialisme, entreprise de subversion, tend à renverser l’ordre établi, à détruire l’État, et à écrabouiller le peuple.

Le mondialisme est l’idéologie de la mondialisation, le dérivé idéologique de la mondialisation.
La mondialisation, fait économique, a toujours existé. Les Grecs et les Romains faisaient déjà du commerce autour de la Méditerranée. Aux temps féodaux, les hommes ont voyagé jusqu’en Chine. À partir du XVIe siècle, grâce aux grandes découvertes, le monde connu s’étend et les communications se développent.
Aujourd’hui, la multiplication des traités de libre échange conduit à un commerce exponentiel et à des transactions inutiles. Ainsi, la France importe du pétrole, des matières premières qui lui manquent. Tel est l’intérêt de la mondialisation : subvenir aux besoins des pays en fonction de leurs carences, des nécessités et des exigences économiques. Mais en matière agricole, la France produit en quantité des denrées très variées en matière de légumes, fruits, viande, fromages, vins. Elle peut importer des articles exotiques (agrumes, bananes, ananas), des framboises du Maroc en hiver, mais pourquoi aller chercher des viandes de bœuf, de mouton, de porc, des volailles, à l’autre bout du monde ? Pourquoi amener des fruits et légumes d’Espagne et d’Italie alors qu’elle en regorge ? Ces échanges superflus détruisent les activités locales et confortent les bénéfices des commerciaux.

Par la toute-puissance du marché, européistes et mondialistes contrecarrent donc les intérêts des agriculteurs. Gauchistes et écologistes ajoutent le mépris à l’égard des agriculteurs.
Voltaire est le fondateur de ce mépris pour le peuple français. La gauche révolutionnaire choisit Voltaire comme idole et lui voue un culte sans partage. Elle en fait un apôtre de la tolérance, ce qu’il ne fut jamais. Elle lui prête une générosité qu’il n’a jamais exprimée. Voltaire et la gauche française ne se sont jamais battus pour la moindre liberté d’expression. Au contraire, la gauche a limité cette liberté par des lois iniques.

Voltaire méprise le peuple français, autant que Macron méprise « ceux qui ne sont rien », autant que Hollande méprise les « sans-dents », autant que les intellectuels gauchistes et écologistes méprisent les agriculteurs. Tous se réfèrent à la philosophie des Lumières, dont on vénère l’Humanisme. Mais dans l’Encyclopédie, à l’article philosophe, on peut lire :
« La raison est à l’égard du philosophe ce que la grâce est à l’égard du chrétien ».

Les Lumières reprennent l’idée d’élection chère aux Jansénistes. Pour les Jansénistes, pour Luther, pour Calvin, il y a idée d’élection divine, les élus de Dieu sont sauvés. Pour les Lumières, il y a l’idée d’élection par la raison, les élus de l’intelligence sont supérieurs. Dans les deux cas, la prédestination. Par ses écrits, Voltaire affiche son mépris des gueux.
« Ce monde, il faut que j’en convienne, est un composé de fanatiques et d’imbéciles parmi lesquels il y a un petit troupeau séparé qu’on appelle la bonne compagnie. Ce petit troupeau est riche, bien élevé, instruit, poli, humain, c’est pour lui que les plaisirs sont faits, c’est pour lui que les plus grands hommes ont travaillé ».
Traduction : Les hommes sont tous des imbéciles sauf le petit troupeau des gens riches.
« L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre qui fait travailler le plus grand, est nourri par lui et le gouverne ».
Traduction : Les Lumières, la Révolution, le mondialisme, c’est aussi cela, tout pour les riches, tout pour la bourgeoisie, des miettes pour le peuple méprisé.
La Chalotais, homme des Lumières, procureur du Parlement de Bretagne, auteur d’un Essai d’éducation nationale, écrit : « Le bien de la société demande que les connaissances du peuple ne s’étendent pas plus loin que ses occupations ».

Voltaire lui répond en 1763 et le félicite chaleureusement : « Je vous remercie de proscrire l’étude chez les laboureurs ».
En 1766, Voltaire ravive ces idées : « J’entends par peuple la populace qui n’a que ses bras pour vivre, je doute que cet ordre de citoyen n’ait jamais eu le temps ni la capacité de s’instruire et il mourrait de faim avant de devenir philosophe ».
Traduction : Le monde se divise en deux, le peuple et les philosophes. Le peuple n’a pas besoin de s’instruire.
Voltaire encore : « Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux et des ignorants. Si vous aviez comme moi une terre et si vous aviez des charrues, vous seriez de mon avis. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois et l’habitant des villes. On doit prêcher la vertu au plus bas peuple. Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu ».
« Nous n’avons de compatriotes que les philosophes, le reste n’existe pas ».
« Les philosophes sont au-dessus des autres hommes ». Ils constituent « la plus pure portion du genre humain ». « Le peuple est entre l’homme et la bête ».
Les intellectuels gauchistes actuels s’apparentent à Voltaire et éprouvent le même mépris envers le peuple. Ils se prennent pour des élus de l’intelligence, ils bloquent l’instruction du peuple.

La sauvagerie dont a fait preuve la gauche contre les Gilets jaunes lui est consubstantielle. Robespierre et Saint-Just posent les principes moraux de la gauche. La sentence « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » exprime le totalitarisme gauchiste. Le nouveau mode de gouvernement révolutionnaire s’appuie sur les deux principes de la vertu et de la terreur.

En ce qui concerne l’agriculture, les européistes, les mondialistes, les gauchistes, les écologistes, soutiennent la corruption, le favoritisme de marché, imposent des normes et des règles absurdes et contraires à la véritable écologie. Par exemple, en Bretagne, la société FINIST’INVEST, installée par des souscripteurs, est à l’origine de ce qui deviendra Evel’Up, deuxième coopérative agricole nationale des producteurs porcins, après Cooperl, basée dans les Côtes-d’Armor voisines. Au programme notamment, menaces de mort, sabotages, pollution et affaires de corruption autour d’agrandissements d’exploitations dont les propriétaires sont aussi des élus et cadres de la coopérative.

Les oligopoles agro-alimentaires, en cogestion avec le syndicat FNSEA, ont réduit en esclavage la moitié des agriculteurs qui n’ont pas le contrôle des prix. 20 % s’en sortent, ceux qui jouent le jeu du gigantisme ou sont dans des niches encore rentables, comme certains vignobles. 80 % sont en difficulté et ne survivent que par les subventions.

Des milliardaires comme Xavier Niel et des acteurs de la finance investissent dans l’Agritech. Tout cela avec l’aide de financements européens ou de la Banque Publique d’investissement, ou encore la proximité de Macron, alors banquier Rothschild, avec le groupe industriel agro-industriel AVRIL, dont le président est également le président du syndicat FNSEA.

Dans ce système de capitalisme de connivence, il n’y a pas de règle objective de droit. Des lois subjectives sont votées lorsque certaines personnes sont davantage connectées avec le gouvernement et sont capables de l’utiliser pour obtenir un avantage concurrentiel sur le marché. Les grands groupes ont pris le contrôle de la réglementation.

Sans alimentation locale, il y a danger de mort de faim. Et sans business modèle viable, les paysans sont condamnés à disparaître par la prédation des oligopoles agro-alimentaires en co-gestion avec la FNSEA. Les agriculteurs, sous l’emprise des multinationales et des technocraties, subissent une concurrence déloyale destructrice de notre résilience alimentaire et dangereuse pour notre santé. L’ultra-spécialisation, imposée par le mondialisme, rend les pays totalement dépendants les uns des autres. Les oligopoles et les technocrates s’enrichissent au détriment des marges des agriculteurs, de leur liberté et de leur vie. Après la ruine des agriculteurs, ils pourraient racheter les terres à bas prix, faire manger aux gueux des insectes et de la viande synthétique.

Les normes et règles, nombreuses, difficiles, incohérentes, sont dans le collimateur des agriculteurs. Ils consacrent beaucoup de temps à la gestion administrative, en moyenne neuf heures par semaine à remplir des formulaires, voire 15 heures par semaine. Près de neuf normes sur dix sont européennes.
L’agriculture est de la compétence de Bruxelles depuis la Politique Agricole Commune entrée en vigueur en 1962. Les aides ont permis la modernisation de l’agriculture, mais sont de plus en plus conditionnées aux contraintes environnementales et ne suffisent plus. En 30 ans, les revenus nets du secteur agricole ont baissé de 40 %. Et le Pacte Vert vise la neutralité carbone en 2050. On veut imposer les tracteurs électriques, mais un véhicule électrique émet deux fois plus de CO2 qu’un véhicule thermique, si on prend en compte sa fabrication, et une à deux fois plus d’oxyde azoté et de dioxyde de soufre, compte-tenu de l’électronique présent. Des milliers d’hectares de bonnes terres disparaissent sous les constructions de bâtiments ou d’éoliennes. Éoliennes dont des scientifiques prouvent l’inutilité. La PAC exige de consacrer 4 % des surfaces exploitées à des surfaces non cultivées, c’est-à-dire à des jachères. Le Parlement européen aimerait que cette part augmente de 10 % d’ici 2030.
La multitude, l’opacité, la complexité, le « toujours plus », et les coûts induits rendent les normes insupportables aux agriculteurs. La hantise des paysans : un seul contrôle peut faire basculer la ferme dans la crise.

Les agriculteurs manifestent dignement et fermement contre les tracasseries administratives, pour des revenus bonifiés et une meilleure considération. Ils n’ont rien à attendre des politiques, en particulier de la gauche, socialiste, gauchiste ou écologique. Le pouvoir, inquiet parce que le peuple soutient très majoritairement le mouvement, propose des mesurettes, temporise, observe, et attend.

Les véritables solutions : destitution de l’Union européenne, mise au pas d’une écologie fanatique et politisée, retour à la souveraineté nationale contre le mondialisme, rationalisation des échanges commerciaux… et un peuple uni et soudé derrière les agriculteurs.

Jean Saunier

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le Blog de Lazare
  • : Etude des Prophéties, Fin des Temps et préparation à l'ère nouvelle.
  • Contact

Recherche Dans Le Blog