Personne n’en parle mais la situation se tend au Texas, où le gouverneur refuse de se plier à l’ultimatum de Biden qui exige la réouverture de la frontière avec le Mexique sous peine d’envoyer l’armée contre la Garde nationale texane.
Excédé par le laxisme de l’administration démocrate qui laisse la déferlante des clandestins mexicains envahir les États-Unis, Greg Abbott, le gouverneur du Texas, a décidé de fermer la frontière et d’expulser tous les migrants illégaux pénétrant sur le sol américain.
Un État faisant sécession, voilà qui ne s’était pas vu depuis longtemps.
Biden menace d’envoyer l’armée restaurer la loi fédérale et ouvrir la frontière. Mais 25 États ont décidé d’envoyer leur Garde nationale en renfort pour soutenir le Texas.
L’effectif militaire de la nouvelle confédération est de 138 000 personnes sur 209 800, soit plus de la moitié de l’effectif de la Garde nationale américaine.
Donald Trump a exhorté tous les États hostiles à cette immigration sauvage à faire de même.
https://fr.rua.gr/2024/01/26/nouvelle-confederation-le-texas-soutenu-par-25-etats-americains/
On le voit, ce sont les États républicains qui s’opposent à la politique immigrationniste de Biden. En pleine campagne électorale, voilà qui n’arrange pas les affaires du camp démocrate.
Greg Abbott soutient qu’il est dans son droit :
« Le Texas a l’autorité constitutionnelle pour faire exactement ce que nous faisons parce que les auteurs de la Constitution savaient qu’il y aurait des moments où le gouvernement fédéral ne ferait pas son travail et où les États auraient le droit de se défendre »
En attendant, les États soutenant le Texas envoient troupes et matériels pour protéger la frontière mexicaine et résister à une éventuelle intervention des troupes fédérales. Blindés Bradley, chars Abrams et armes lourdes arrivent sur place.
C’est quasiment une nouvelle Confédération américaine de 25 États réunis autour du Texas qui se met en place, en opposition frontale avec le gouvernement fédéral.
Le peuple texan ne reculera pas. Si Biden veut l’épreuve de force, il va tomber sur un bec.
Mais il y a fort à parier qu’il se contentera de représailles économiques contre le Texas, beaucoup moins risquées qu’un affrontement militaire qui aurait tout d’une guerre civile.
À suivre…
Jacques Guillemain