Partout en Europe, des agriculteurs inquiets, dégoûtés ou ruinés manifestent leur mécontentement. La cause est partout la même. Les terres agricoles d’Ukraine échangées par des banksters US contre des armes ont commencé à produire des céréales et de la viande. Que les investisseurs veulent vendre maintenant en UE à des prix très bas.
Les premières cibles sont l’Allemagne, la France et la Hollande au pouvoir d’achat plus élevé que la Grèce ou l’Albanie. Les suivantes, Pologne et Roumanie, sont jugées prometteuses. Mais pour réussir, il faut éliminer la concurrence locale en ruinant les paysans, avec la complicité des gouvernements subordonnés à Washington… En Amérique latine, avec cette même politique, les gringos ont déclenché partout des émeutes et des révolutions.
Ça bouge pas mal en France, et chez les Boches aussi
Olaf ouaf-ouaf le caniche d’Ursula ne comprend pas ce qui se passe dans le Reich, temple de la discipline et de l’organisation militaire. Là-bas, en Germanie, tandis que des gruppen führers préparent la revanche contre l’URSS, les agriculteurs manifestent dans la capitale. Profitant de l’ouverture du Salon de l’agriculture de Berlin, la semaine prochaine.
On veut retirer aux Teutons les avantages fiscaux sur le gasoil pour les tracteurs et les machines agricoles, et leur imposer des nouvelles taxes sur les véhicules de travail. Inflexibles, les agriculteurs font du retrait total de ces mesures iniques un préalable à l’arrêt des manifestations. Joachim Rukwied, le patron du principal syndicat DBV, menace le gouvernement d’une éruption de la colère paysanne.
C’est bien parti aussi en France pour quelques débordements. Même si, pour le moment, on reste entre gentlemen farmers. Le Salon de l’agriculture, du 24 février au 7 mars, lieu où tous les politichiens doivent être vus, sera peut-être une opportunité pour faire avancer le dossier ? Mais il faudrait une volonté politique forte qu’on ne voit pas venir.
Le piège de l’Eurocrature noyautée par les réchauffistes
En Allemagne, aux Pays-Bas, en Pologne et en Roumanie, les agriculteurs et les éleveurs multiplient les actions contre le Green Deal européen, en français le pacte vert. Une série de décisions technocratiques hors-sol, prises sous la pression des écolos eux-mêmes attisés par des trusts du NWO ripolinés en vert.
À la manœuvre, on retrouve Ursula la Hyène, mouillée comme dans tous les coups tordus. Utilisant le prétendu réchauffement climatique qui fait trembler les béotiens, la Commission européenne (directoire autocratique illégitime) a décidé en 2020 de faire de l’Europe un émetteur de zéro gaz à effet de serre, au plus tard d’ici 2050. Tout en assurant la croissance sans accroître l’utilisation des ressources. Ce qui relève d’un rêve de néo-hippies.
Des scientifique sérieux et des économistes réalistes ont essayé d’alerter sur l’oxymore géant que représentent ces prétentions. Mais Ursula, qui a en ligne de mire la présidence de l’OTAN, sait qu’elle n’obtiendra le job que si elle détruit d’abord les principales économies européennes. Ce sera sa récompense. Macronescu, lui, a déjà un siège réservé au conseil d’administration d’une banque internationale.
Nous avons les moyens de vous faire marcher au pas de l’oie
Sans consulter les électeurs des pays concernés, ni leurs Parlements et gouvernements élus, le IVe Reich a asséné ses diktats. Le pacte prétend construire une Europe verte, en réglementant arbitrairement de nombreux secteurs tels que la construction, l’énergie, les transports et l’alimentation. Mais aussi l’éducation et les médias afin de continuer à bien lessiver les petit cerveaux des blaireaux.
Évoquant pour la forme des discussions, coordinations et coopérations, la Commission a publié un certain nombre d’injonctions dont la première oblige les États-membres à rendre leurs économies circulaires. En clair, faire comme avant, et comme toujours dans le tiers et le quart-monde. Éviter de gaspiller, réutiliser, réparer, rénover et recycler les produits et les matériaux utilisés. Et privilégier les énergies dites renouvelables. Plus chères et moins fiables. Mais si tendance.
La hyène montre le bout de son oreille quand elle lie le Green Deal aux transferts de fonds, de matériels et de technologies à l’Ukraine. Avec la canaille Juncker qui veut vendre aux pollueurs des permis d’enfumer (dans tous les sens du terme). Il réinvente la taxe carbone d’Al Gore. On négociera des certificats d’émissions de CO2… L’abomination absolue qui conduit à la fin du monde. Sauf si on raque un max pour avoir le droit d’oxycarboniser.
Pour les agriculteurs, ça coince, et on voit mal comment l’européiste docile Macronescu pourrait abroger les mesures qui déclenchent la colère du monde rural aujourd’hui. Puisque, au nom des délires du GIEC, les tracteurs et les engins de génie agricole devront moins rouler, donc produire moins. Ou continuer à travailler en payant des surtaxes, jusqu’à ce que les exploitations ne soient plus rentables.
Mais il y a une solution magique ! Quand on aura gagné la guerre en Ukraine, tout l’Ouest de l’Eurasie jusqu’à l’Oural deviendra une gigantesque ferme collective. Avec des moujiks sous-payés qui n’auront que le droit de trimer et de se taire. Le projet semble tout droit sorti des cartons d’Adolf. Nos paysans vont-ils enfin entrer en Résistance ?
Depuis 60 ans au moins, la situation s’aggrave
Depuis les contorsions d’Edgar Pisani dans les années 1960, élu d’un département rural, qui encensait l’Europe qui ruine les paysans, les jacqueries n’ont pas manqué. Mais chaque fois, après des propos un peu rudes et quelques fourches brandies devant les caméras, le pouvoir a calmé la grogne des campagnes à coups de dérogations et de subventions. En contournant l’Eurocrature pour remporter les élections.
L’analyse des votes ruraux est significative. La plupart gaullistes, puis giscardiens, puis mitterrandistes selon l’époque. Toujours du côté du manche. Et aujourd’hui, une majorité d’agriculteurs a voté pour Macrounette. Deux fois. Tout en essayant de lui faire peur, en chantonnant la rengaine usée qu’ils pourraient se laisser tenter par le Front National… Mais les campagnards ne bougent guère quand on les grand-remplace par des allogènes sur ordre du gouvernement.
Il y a un autre élément qui donne à réfléchir. Le psychopathe a fait éborgner, gazer et mutiler de pacifiques manifestants, et a séquestré les Français pendant deux ans, les contraignant à des injections de poisons pour ne pas se retrouver clochards… Pourtant, il est d’une étonnante mansuétude envers des perturbateurs qui entravent la circulation des personnes et des marchandises. Serait-ce pour garder intact l’outil de travail rural que ses sponsors ont prévu de racheter au rabais ?
Tout le monde se précipite pour décrocher un petit rôle
Le despote éclairé qui n’a pas la lumière à tous les étages envoie se promener dans les bois un certain Marc Ferneau, un mal rasé diplômé de Sciences Peau des fesses, un de plus, ministre de l’Agriculture paraît-il. Il doit « consulter ». Qui ? À quel propos ? Quels sont ses pouvoirs ? Ses limites ? Circulez y a rien à voir !
Tout aussi stupéfiant, Macrounette a donné ordre aux préfets de se rendre en personne sur le terrain pour discuter avec les protestataires. Plus de LBD ni de matraques. Mais des croissants et des brioches. Pour que l’extinction de la ruralité se fasse en bon ordre. Et en douceur. Sous anesthésie. Un peu de patience, le taux de suicides élevé provoqué par la misère qui touche le secteur contribue au génocide des croquants.
Lassalle apporte son soutien aux manifestants, pas de quoi s’étonner… Mais que dire de la socialiste Carole Delga, l’Hidalgo de Toulouse, fonctionnaire territoriale élue présidente de région qui se fait mousser en promettant aux gueux de porter leurs revendications à Paris et à Bruxelles… Sur le fond, elle n’a pas tort. Charges élevées, taxes abusives, réglementations contraignantes, inflation pesante. Mais on peut tenir ce discours pour toutes les petites entreprises en difficulté. C’est un « mal français » connu depuis longtemps. Et l’Eurocrature qui refuse les solutions est intraitable.
On peut sourire quand Sa Préciosité Attal caresse les ruraux dans le sens du poil en clamant que nous avons l’agriculture la plus performante du monde… Alors que ses connaissances en plantage doivent se limiter à faire la différence entre une gousse et un oignon.
Mais bon, comme ce freluquet doit rencontrer des dirigeants de la FNSEA, peut-être craint-il de prendre quelques baffes de la part de ces rustres qui ne sont pas de son monde ? Car les ruraux s’impatientent, attendant des mesure concrètes de l’État dans les prochains jours contre la MHE (maladie hémorragique épizootique).
Ce n’est pourtant pas compliqué. Il suffit de faire porter aux bovins une muselière et de leur injecter des mixtures Pfizer, et tout ira mieux après. Ursula peut céder ses stocks à prix d’ami. Mais qu’on ne se trompe pas de cible et qu’on laisse tranquilles les grosses vaches d’extrême gauche qui ruminent à l’Assemblée nationale. Elle seraient foutues de s’enrôler dans le Hamas si on les embête. Et on a bien assez de problèmes sans ça.
Christian Navis