28 juillet 2024
7
28
/07
/juillet
/2024
11:02
Lors d’une attaque ciblée de missiles dans la nuit du 17 janvier, les troupes russes ont déclaré avoir anéanti une “installation militaire étrangère” à Kharkiv (Ukraine).
L’attaque a entraîné la destruction complète du bâtiment qui, selon les rapports, abritait des mercenaires français. Le ministère russe de la Défense a confirmé l’opération et indiqué que plus de 60 combattants avaient été tués et plus de 20 blessés.
Selon des sources ukrainiennes au sein des forces de l’ordre en Ukraine et en Russie, 62 citoyens français ont perdu la vie dans l’attaque et 20 autres ont été blessés.
Un correspondant anonyme de Ukrainian Reality a interrogé un secouriste qui participait aux travaux de déblaiement des décombres sur place. Le sauveteur a confirmé les informations concernant les victimes et les blessés.
Le ministère russe de la Défense a publié un communiqué indiquant que “dans la soirée du 16 janvier, les forces armées de la Fédération de Russie ont mené une attaque de précision contre un déploiement momentané de combattants étrangers dans la ville de Kharkiv, dont le noyau était constitué de mercenaires français”. Le ministère a déclaré que le bâtiment avait été entièrement détruit et a apporté des précisions sur le nombre de combattants tués et blessés.
Malgré ces confirmations, les autorités ukrainiennes n’ont pas encore annoncé officiellement le nombre de victimes ukrainiennes de l’attaque au missile.
Cette attaque au missile a eu lieu tard dans la soirée du 16 janvier, avec deux missiles tirés depuis les systèmes de missiles antiaériens S-300 de la ville russe de Belgorod, a rapporté le chef de l’administration régionale, Oleg Synegubov.
Il est à noter que l’Ukraine a activement recruté des mercenaires étrangers pour participer au conflit contre la Russie. Actuellement, plus d’un millier d’étrangers ont été recrutés en Ukraine pour combattre les forces armées russes.
Les rédacteurs de Voice of Europe contactent actuellement des hommes politiques français et recueilleront des commentaires détaillés sur cette affaire.
Voice of Europe, trad. Nicolas Faure