La France a décidé, le 5 décembre dernier, de geler les avoirs du chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, considéré comme étant l’architecte de la barbarie du 7 octobre.
L’information n’a pas suscité beaucoup de réactions. Même aucune.
C’est notre brave ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, qui serait à l’origine de cette décision de gel (sûrement sur instruction de son maître).
Un arrêté du ministre, datant du 30 novembre, décrète que « Les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par M. Yahya Sinwar (…) font l’objet d’une mesure de gel des avoirs ».
On voudrait bien savoir quels sont ces « fonds » et surtout quelles sont ces « ressources économiques » qui appartiennent en France au terroriste palestinien.
On ne révèle pas le montant de ces avoirs, mais cela ne doit pas être une question de quelques euros pour l’argent de poche du terroriste du Hamas qui a dû certainement séjourner en France et se serait baladé sur les Champs-Élysées.
Il ne faut cependant pas que l’on s’inquiète. Le gel des avoirs de Sinwar ne vaut que pour six mois.
Ce gel lui rapportera quelques bénéfices.
Mais la question qui s’impose est : comment et pourquoi la France abrite les avoirs de ce barbare palestinien ?
Le terroriste du Hamas avait-il l’intention de se réfugier en France après son forfait ?
A-t-il des soutiens en France ?
Reçoit-il des dons en France ?
Est-il encore le bienvenu en France ?
Y a-t-il d’autres dirigeants terroristes de par le monde qui ont des « fonds et des ressources économiques » en France ?
Les dirigeants de Boko Haram, du Nigeria, et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ont-ils des avoirs en France ?
Yahya Sinwar est le « plus pauvre » parmi les dirigeants du Hamas.
Selon les rapports de différents médias internationaux, y compris la majestueuse BBC, il ne détiendrait qu’un avoir entre 1 et 3 millions de dollars. Il arrive derrière Ismail Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, dont la fortune est estimée à au moins 5 millions de dollars et qui réside depuis 2019 au Qatar.
Le Haniyeh est également propriétaire de plusieurs biens immobiliers, dont certains sont au nom de ses 13 enfants, notamment en Turquie (un de ses enfants détient la nationalité turque).
Il aurait une fortune égale à celle de Mohammed Deif, chef, depuis près de 20 ans, des « Brigades Ezz edine Al Qassam », qui s’occupe des attentats contre les Israéliens.
La majeure partie de ces richesses proviendrait de « l’industrie des tunnels », où le Hamas impose des taxes sur les marchandises passées en contrebande.
Un tunnel entre Gaza et l’Égypte pouvait se louer jusqu’à 50 000 dollars l’heure. Inimaginable.
Mais c’est Khaled Meschal, un homme influent de l’organisation terroriste palestinienne, qui caracole en tête des millionnaires du Hamas. Sa fortune est évaluée à 5 milliards de dollars. Il aurait investi massivement dans des projets immobiliers au Moyen-Orient et dans des banques égyptiennes.
La bande de Gaza, souvent évoquée pour la précarité de ses habitants, ne compte pas moins de 600 millionnaires.
Tu le sais, Guterres ?
Si oui, alors, comme le dit si bien notre Larcher national, « ferme ta gueule »…
Messin’Issa
Allez, pour finir, une belle photo qui montre qu’un peuple qui tient à sa survie, survivra…
Messin Issa