Pas question d’imposer à Poutine un règlement à la coréenne, qui permettrait à l’Otan de sortir du conflit la tête haute malgré la débâcle de l’armée ukro-otanienne. Un statu quo, sans vainqueur ni vaincu, au seul bénéfice de Kiev et de Washington, ce serait voler la victoire à l’armée russe, que l’Occident a tant trainée dans la boue en 2022.
Rappelons que l’armistice entre Séoul et Pyongyang, signé en 1953, a permis un cessez-le-feu mais aucun traité de paix n’a été ratifié. Les deux Corée sont théoriquement toujours en guerre, de part et d’autre de la zone démilitarisée sur le 38e parallèle.
Il est évident que le Tsar ne l’entend pas de cette oreille, comme l’a rappelé Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. Les règlements à la sauce occidentale ne sont d’aucune utilité. Et vu de Moscou, il n’y a aucune volonté de paix du côté de Kiev ou de l’Occident.
“Ce qu’il faut ici, ce sont des solutions totalement différentes et, plus important encore, une volonté politique de la part de ceux qui ont provoqué ce conflit et qui continuent de tout faire pour son escalade constante et dangereuse.”
L’interdiction de négocier avec Moscou est toujours inscrite dans la Constitution ukrainienne depuis le 30 septembre 2022, époque où Zelensky, se prenant pour le roi du monde, était encore convaincu de la victoire, ivre de sa soudaine notoriété internationale.
Mais depuis, ce sont des centaines de milliers de morts qui ont ramené les rêveurs à la réalité. L’Otan a vendu la peau de l’Ours russe avant de l’avoir tué.
Aujourd’hui encore, toutes les initiatives de paix sont rejetées par Kiev.
« Entre-temps, la soi-disant formule de paix, proposée par le président ukrainien en novembre 2022 et présentée comme la seule base possible pour un règlement, n’a en réalité rien à voir avec la paix, mais comprend plutôt une série d’ultimatums pour la Russie, qui justifier de nouvelles hostilités.”
Pourquoi Poutine accepterait-il de négocier aux conditions du vaincu, alors qu’il a tous les atouts en mains ?
Il n’y a plus d’armée ukrainienne, tandis que Moscou possède des réserves inépuisables
Les stocks de l’Otan sont à sec, ceux de la Russie et de la Corée du Nord sont pleins
Le rapport des pertes est de 1 à 10, voire 1 à 12 en faveur des Russes
Quand Kiev tire un obus, Moscou en tire 10
Les Russes avancent sur l’ensemble du front
Ils visent la Novorossia pour protéger la Crimée des attaques incessante venues d’Odessa
L’Ukraine sous perfusion a besoin de 7 milliards par mois pour assurer le seul fonctionnement de l’Etat. Sans parler des armes et munitions qui se font rares
La Russie a résisté à toutes les sanctions et se porte mieux qu’avant la guerre, tandis que l’UE subit une crise énergétique sans précédent
Poutine sera réélu en mars 2024 pour un cinquième mandat, en offrant la victoire à son peuple, face à une coalition de 50 nations, dont 35 qui ont aidé Kiev militairement. Rappelons que les crétins qui nous gouvernent annonçaient une révolution en Russie dès le printemps 2022 !
Biden s’est moqué des Russes pendant des mois, refusant d’accorder à Poutine les garanties de sécurité pour l’Europe qu’il réclame depuis des années.
Le Tsar veut la sécurité pour son peuple. Cette sécurité, il est donc allé la chercher de force puisque Biden la lui refusait. C’est donc Biden l’agresseur et certainement pas Poutine qui a fait preuve d’une patience extrême depuis 2014.
Et si Kiev avait respecté les accords de Minsk, il n’y aurait jamais eu de guerre.
Ce sont bine Biden et les abrutis du Pentagone qui sont les responsables du carnage.
En conclusion, les négociations de paix se feront aux conditions de Poutine, avec toutes les garanties pour la sécurité de la Russie et de son peuple. Comment les Occidentaux ont-ils pu croire ne faire qu’une bouchée de la Russie ? Qu’ils relisent l’Histoire, ils en ont grand besoin.
Une fois de plus, les Américains auront semé la mort et la désolation en pure perte.
Jacques Guillemain