Nous avons été parmi les premiers à annoncer le début d’un coup d’État à Kiev, entre le 4 et le 6 décembre 2023, obligeant le Zygomyr à repousser la tournée du cirque Mendigot aux Amériques, pour ne pas se faire destituer pendant son absence.
Ce fut un coup d’État non pas avorté mais gelé, sans vainqueur ni vaincu. Parce qu’une guerre civile en Ukraine aurait fait un trop beau cadeau aux Russes. Et chacun resta sur ses positions. Dans une sorte de défiance mutuelle. Suivie de purges dans les administrations civiles et les médias, ainsi que d’une réorganisation des circuits de commandement militaire. Nos médias mainstream commencent à peine à effleurer le sujet. Discrètement. Puisqu’ils roulent toujours pour le NWO.
Pour garder le pouvoir, Zelensky recourt à la haute trahison en privant l’État-major d’infos stratégiques
Le Zygomyr, tel un vulgaire Macronescu impulsif et arrogant, trop fier pour reconnaître ses erreurs, a mis en place des circuits de décision parallèles pour donner ses ordres à certains officiers sans que son chef d’État-major soit au courant. C’est une pratique qui déstabilise toute la hiérarchie militaire. Car s’il dispose de féaux, à qui les « neutres » devront-ils obéir en cas d’ordres contradictoires ? On a déjà des commencements de réponses avec les désertions et les mutineries.
Le président fantoche ukrainien, piètre stratège, donne directement ses instructions aux commandants ukrainiens qui le soutiennent, comme le général Alexandre Syrski ou le chef de l’armée de l’air Mykola Oleshchuk, sans en informer Valéri Zaloujny.
Cela conduit à des situations confuses qui pourraient devenir désastreuses quand le chef d’État-major ignore des informations cruciales pour diriger son armée, qu’on lui tait délibérément. Et qu’il doit cuisiner ses propres officiers pour savoir ce qu’on a dit sur les mouvements de troupes lors des réunions de planification militaire.
Le quotidien pro-gouvernemental, mais infiltré par la CIA, «Ukrainska Pravda» confirme ce que les lecteurs de « Riposte Laïque » savent depuis deux semaines. Alors qu’elles doivent affronter une armée russe revigorée, repassée à l’offensive, les forces ukrainiennes font face à une deuxième guerre féroce dans leurs propres rangs. D’abord au sein de l’État-major. Ensuite, en cascade, aux échelons intermédiaires.
Les très vives divergences d’appréciation entre le Zygomyr et son chef d’État-major, le général Valéri Zaloujny, ont atteint le seuil de rupture. Ils ne sont plus d’accord sur rien. Statégie. Tactique. Propagande de guerre. Financement. Et ces désaccords sont en train de fracturer les forces ukrainiennes entre partisans de l’un et de l’autre camp.
Une guerre civile larvée où l’OTAN est prête à lâcher le Zygomyr
Pour faire simple, Zaloujny est un réaliste qui espère sauver ce qui reste de son pays en faisant la paix avec Poutine, quitte à renoncer aux zones russophones déjà perdues. Tandis que le Zygomyr est un jusqu’auboutiste qui préfère l’anéantissement et la disparition de l’Ukraine plutôt qu’une paix honorable. C’était d’ailleurs tout le sens de ses discours aux USA et chez la Hyène Ursula : « Si l’Ukraine tombe, vous êtes tous foutus ! »
« On a l’impression que Zelensky a deux types de forces armées : les bonnes, commandées par Syrski et d’autres favoris, et les mauvaises, subordonnées à Zaloujny. Cette situation est très démotivante pour le commandant en chef et, surtout, l’empêche de coordonner l’ensemble des opérations » a confié à « Ukrainska Pravda » un officier du cercle rapproché de Zaloujny.
Il est clair que ces bisbilles ont empiré après l’échec cuisant de la contre-offensive dont on attendait trop. Des généraux victorieux ne se bouffent pas le nez entre eux. Mais après une défaite, on cherche toujours des responsables.
Tout cela rappelle les officiers supérieurs d’Hitler qui supportaient le führer tant qu’il leur donnait les moyens de triompher. Mais auraient voulu s’en débarrasser après une suite de décisions inconsidérées prises par celui qu’ils appelaient toujours entre eux « le petit caporal autrichien ». Ce que vaut bien « le clown de la télé ».
La situation est tellement préoccupante en Ukraine que, à la surprise générale, des généraux de l’Otan ont pris ouvertement la défense de Valéri Zaloujny pour préserver l’intégrité de la chaîne de commandement. « Personne ne soutiendra un pays dont les dirigeants militaires et politiques ne sont pas au diapason. » ont-ils prévenu. Mais ça n’a pas suffi à calmer le Zygomyr qui, percevant un rival dangereux, cherche à éliminer Zaloujny par tous les moyens.
La guerre des chefs va précipiter l’effondrement de l’Ukraine
Découvrant soudain la corruption endémique qui gangrène son pays à tous les niveaux, le Zygomyr a brusquement décidé de purger l’armée de ceux qu’il accuse de corruption. Ça tombe bien, ce sont justement les cadres qui n’approuvent pas ses rodomontades et ses caprices.
En outre, après un demi-million de morts pour rien, il faut de la chair à canon supplémentaire. Or la mobilisation est de plus en plus difficile à réaliser. En élargissant la fourchette d’âge des futures recrues, et en envoyant des femmes en première ligne, on n’a fait qu’augmenter le nombre de ceux qui se cachent, ou selon leurs moyens financiers obtiennent des dispenses médicales de complaisance ou filent à l’étranger. D’autres hissent le drapeau blanc dès le premier accrochage sévère avec les Russes.
Mariana Bezuglaya, la présidente de la commission de la défense et des renseignements militaires, a affirmé que l’État-major ukrainien n’a plus aucun plan stratégique pour continuer la guerre en 2024. « Si leur seule idée est de mobiliser encore plus de soldats sans changer leurs façons de combattre, alors ils doivent laisser leur place », a-t-elle écrit dans un compte rendu officiel qui a atterri sur Facebook.
Pour asseoir son pouvoir, le Zygomyr a démis de leur fonctions tous les chefs régionaux responsables du recrutement. Accusés de corruption. Or ces officiers supérieurs étaient en majorité des soutiens de Valéri Zaloujny. Comme par hasard. Tout comme une brochette de maires et de gouverneurs destitués. Les seuls à être corrompus ? Vraiment ?
La lutte pour le pouvoir est féroce, mais en sourdine
Selon « l’Ukrainska Pravda » Zelensky considère Valéri Zaloujny comme un adversaire politique dangereux. Un ennemi redoutable. Qu’il ne peut pour le moment démettre, au risque de provoquer de nouvelles mutineries car l’homme est aimé et respecté de ses troupes.
Depuis le début de la guerre, ce généralissime de 49 ans se bat au milieu de ses hommes. Il ne se planque pas comme le Zygomyr et ses favoris dans un bunker sous le palais baroque de Mariinsky. N’en sortant qu’avec une couverture satellite plus dense que celle du président des USA en vadrouille.
Écarté du commandement de l’armée, Zaloujny deviendrait le principal concurrent de Zelensky lors de futures élections. Et si celles-ci sont repoussées indéfiniment, comme cela semble être le cas, un putsch n’est plus à écarter… Il ne peut pas non plus le faire assassiner comme la pratique est courante en Ukraine, car Zaloujny s’entoure d’un luxe de précautions. Ses défenseurs le protègent davantage de ses compatriotes que des Russes qui le considéreraient comme un interlocuteur crédible après la défaite de l’OTAN.
Zaloujny fait de plus en plus d’ombre à Zelensky dans des sondages de popularité où il dépasse de loin le président (76 % d’opinions favorables contre 44 %). Sa fronde encourage ceux qui n’osaient pas trop critiquer jusqu’à présent l’histrion agité. Ainsi le très populaire maire de Kiev, Vitali Klitschko, a récemment déclaré que la chute de la cote du président ukrainien n’était pas surprenante « car les gens peuvent voir qui est réellement efficace ». Et toc !
Toujours selon le maire de Kiev, le Zygomyr « paie pour ses erreurs et ses mensonges ». Et dans la foulée, il a ouvertement apporté son soutien à Zaloujny, affirmant que celui-ci ne mentait pas, même si tout le monde n’est pas encore prêt à entendre la vérité. Dictature, incompétence et détournements de fonds.
Zelensky jaloux de Zaloujny ?
Le Zygomyr ne cesse de clamer qu’il ne peut y avoir qu’un seul grand chef. Il n’a pas tort. Mais ce ne sera pas lui.
« Regarde-les, ce nabot et ce costaud, a murmuré ma vahiné avisée. Le petit se prend pour un roi, mais le roi, le vrai chef de guerre baraqué, l’air déterminé et sûr de lui, c’est l’autre. C’est un ennemi qu’on respecte… Le petit prétentieux est une larve qu’on méprise. Et forcément, il est jaloux de la prestance de l’autre… Du temps de nos ancêtres, on les aurait départagés dans un combat singulier au casse-tête. À moins que le petit ne choisisse de s’exiler, pour aller vivre sur une autre île. »
Dommage qu’on ne puisse insérer ces sages dispositions dans la Constitution française. Il ne manquerait pas d’amateurs pour défier en combat d’homme à homme (si on peut dire…) la macrounette. Laquelle se sauverait en appelant sa mère.
Christian Navis