Après que le général Valeri Zaloujny, commandant en chef des armées de Kiev, a reconnu publiquement l’échec de la contre-offensive magique, d’autres langues se délient. Parmi les soutiens du Zygomyr, qui tels des rats affolés quittent le navire avant le naufrage, le premier à briser l’omerta est le chef du parti « Serviteurs du peuple » en fait « Loufiats au service exclusif du Zygomyr ».
Naguère favori du Président, Davyd Arakhamia a dirigé les pourparlers avec les Russes en 2022. Ils étaient sur le point d’aboutir quand l’OTAN s’est opposée à toute solution négociée. Faisant miroiter au Zygomyr, ce petit clown minable, un destin fabuleux de chef de guerre en lui offrant un strapontin à la table des Grands… Après un demi-million de morts et un pays en ruines, Arakhamia avoue que tout cela aurait pu être évité.
Début 2022, Poutine voulait seulement la neutralité de l’Ukraine
Bien qu’il ait été promené pendant sept ans, et malgré les attaques incessantes des nazis d’Azov contre le Donbass, et le viol des accords de Minsk, Vladimir se serait contenté d’une cessation des hostilités, assortie d’une garantie de non-adhésion à l’OTAN. Avec naturellement des possibilités de contrôle de la part des Russes.
La Russie garderait le Donbass et la Crimée, déjà récupérés, mais ne visait pas le littoral au Sud et oubliait Odessa. Alors qu’une paix aujourd’hui se ferait sûrement à des conditions beaucoup moins avantageuses pour l’Ukraine en miettes.
En mars 2022, l’ accord était tout près d’être signé et, en gage de bonne foi, les Russes avaient commencé à retirer une partie de leurs forces autour de Kiev. Mais les puissances occidentales ne l’entendaient pas de cette oreille, et pour faire tout capoter, la CIA aida le SBU (la Gestapo des Ukronazis) à mettre en scène le faux massacre de Butcha. Où les morts se relevaient avant qu’on ait coupé toutes les caméras.
Au plan militaire, c’est la débandade côté ukrainien
L’État major reconnaît être à court d’options tandis que les Russes attaquent de tous côtés et que les politiques se chamaillent. Virer le Zygomyr devient envisageable malgré ses nervis du SBU… Au front, après des mutineries et des désertions, de graves dissensions opposent publiquement des troupes qu’on disait « d’élite ». À Avdiivka, à la mi-novembre, la 110ᵉ brigade a accusé de lâcheté et de trahison la 53ᵉ brigade. Publiant des vidéos montrant les glorieux guerriers de Kijiji détaler comme des lapins le jour de l’ouverture de la chasse.
Corollaire, la 110ᵉ brigade considère qu’elle n’a pas à se sacrifier pour ces sous-hommes. Et refuse de retourner au combat. Ambiance, ambiance… Tandis que, toujours à Avdiivka où les Russes progressent, 350 soldats ukrainiens se sont rendus. Sans crainte car, contrairement aux mensonges éhontés de la propagande, les Russes respectent les lois de la guerre… Depuis le début, le Zygomyr confond réalité et télé-réalité, et croit qu’une guerre se gagne avec des mises en scène grossières et une désinformation simpliste.
Arrête ton char, Zygomyr !
Là où les Ukrainiens ne désertent pas, comme à Avdiivka en ruines et encerclée, ce sont les Américains qui leur interdisent de se servir des chars Abraham pour qu’ils ne partent pas en fumée comme les Léopard offerts par les Boches. Ça ferait mauvais effet auprès des acheteurs d’armes qui vont évaluer sur le terrain la qualité de la marchandise.
En outre, maintenant les obus Excalibur guidés par GPS ratent leurs cibles, tout comme les roquettes à longue portée des Himars. Et les drones se perdent dans la nature. Les Russes ont pris le contrôle des systèmes de guidage ennemis et parviennent à récupérer presque intactes des munitions. Les Ricains hésitent à proposer des parades car ils craignent que les fréquences et les techniques de saut de canal qu’ils utilisent soient transmises aux Chinois et aux Nord-Coréens.
Du côté de Robotyne, une autre merveilleuse victoire qui devait ouvrir la route de la Crimée, les ukronazis ont massé des forces statiques, attendant l’assaut façon désert des Tartares. Les Russes pilonnent de loin ce cul-de-sac, causant des pertes notables, et à Kiev on commence à douter des qualités de stratège du Zygomyr qui, comme Adolf naguère, prend des décisions désastreuses contre l’avis de ses généraux.
Quant à la magnifique tête de pont sur la rive russe du Dniepr, c’est une tête de con pour les jobards. Après une promenade coûteuse en vies dans les marécages, sans percer les défenses russes, les « héros » encensés par les merdias du NWO ont dû se rendre ou retraverser à la nage en abandonnant leur matériel. Les plus coriaces, trempés jusqu’à l’os, crèvent la dalle dans un froid intense, en espérant des renforts.
Le peuple trompé et martyrisé va-t-il se révolter ?
On peut se demander comment les Ukrainiens, et tout particulièrement ceux qui ont vu leurs proches sacrifiés et leurs maisons détruites, vont réagir aux révélations glaçantes du chef du parti du Président et des officiers supérieurs. Une paix honorable refusée pour une guerre catastrophique. Que les alliés soutiennent désormais sans grande conviction. Moins de fric, arsenaux vides. Une réalité implacable.
Les Ukrainiens sont en train de réaliser que les Occidentaux ne sont plus en mesure de leur fournir les armes et les munitions promises. Pas plus que les milliards d’aide économique… Vilipendés par leurs opinions publiques avec l’approche d’élections, les va-t-en guerre de l’OTAN font pression pour que les Ukrainiens s’assoient à la table des négociations, en situation de défaite. Achevés non par les Russes mais par leurs alliés.
En effet, les Ukrainiens ont déjà été dépouillés de 90 % de leurs richesses, terres cultivables et mines exploitables, fabriques qui tournent encore, au profit de multinationales comme BlackRock, McKinsey, Goldman Sachs et autres banksters rapaces. En compensation des milliards de dollars dilapidés pour financer cette guerre sans issue.
Conscient de l’évolution de l’opinion, le Zygomyr a supprimé les législatives d’octobre et annulé la présidentielle de février 2024. À la différence de Poutine qui se représentera en mars… Mais le nain mal rasé ne pourra pas contenir indéfiniment le mécontentement populaire. S’il était intelligent, il filerait au Panama ou dans quelque autre pays accueillant pour les crapules de son espèce. Sinon, le gibet l’attend.
La Russie qu’on voulait affaiblir en sort revigorée
Capable de redéployer ses industries, d’inventer des armes nouvelles et de créer des circuits commerciaux innovants avec ses alliés, la Russie, que les chaînes de désinformation continue présentaient comme un pays arriéré, a profité de cette guerre dont elle ne voulait pas pour progresser. Tandis que les économies de l’Occident s’effondraient. Et que leurs clients perdaient confiance dans des matériels militaires qu’on disait invincibles, et qui se sont révélés fragiles à l’épreuve du feu.
Il ne reste plus aux Étasuniens qu’à couper les vivres au pantin agité pour l’obliger à négocier. Déjà le flux de munitions d’artillerie usinées aux USA pour l’Ukraine a diminué d’un tiers, tandis que les fonds US alloués au Zygomyr ont été dépensés à 95 %. La plupart ne seront pas renouvelés, en raison des réticences du Congrès. Quant à l’Eurocrature, elle n’a pas les moyens de tenir ses promesses. Les caisses sont vides et il n’y a dans les réserves que du matos déglingué ou obsolète.
Après l’échec manifeste de la contre-offensive pilotée par l’OTAN, des sponsors du nabot de Kiev se sont montrés réalistes. Discrètement, dès le 15 août, ils ont acté la nécessité pour l’Ukraine d’abandonner des territoires à la Russie. Au moins les 20 % qu’elle administre. Avec des retouches de frontières tenant compte des ethnies et des cultures. Si Vladimir, en position de force, n’en demande pas plus.
Le crépuscule des dieux
Le Zygomyr, petit homme complexé, borné et hargneux, sera-t-il tenté de faire comme Adolf ? Entraîner son pays dans un « crépuscule des dieux » ? Puisque vous n’êtes pas capables de gagner, on va crever tous ensemble ! La tentation le titille. Et le risque est réel. Quelques-uns de ses proches, atterrés, commencent à parler… Depuis qu’il a accédé au rang de généralissime, tançant et rackettant des Présidents débiles ou séniles, ce bouffon joue les dictateurs et ne se sent plus pisser.
Alors que le pays se meurt, il aurait décidé de mobiliser les Ukrainiens de 7 à 77 ans. De gré ou de force. On va les chercher jusque dans les écoles, les hôpitaux et les maisons de retraite. Il envoie aussi des femmes combattre dans les tranchées, au moment où des régiments entiers désertent en s’accusant mutuellement de lâcheté et de trahison. Tandis que des soudards non payés depuis des mois se regroupent en rase campagne pour racketter le pays pour leur propre compte.
Les USA et la CIA poussent les Ukrainiens à utiliser tous les moyens de génie civil disponibles pour construire des lignes de défenses tenues par des adolescents et des enfants, afin de retarder une possible avancée des Russes. Au minimum faire des barricades avec des autobus renversés. Comme les nazis au bout du rouleau au printemps 1945.
Les USA et l’OTAN, malgré la lassitude et les déceptions, prétendent qu’ils aideront l’Ukraine à négocier une trêve avec Poutine. Pour gagner du temps. Et réarmer leur vassal ? Mais qui peut croire que Vladimir se fera berner une troisième fois, après le viol des accords de Minsk et le sabotage des négociations de 2022 ?
Christian Navis