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18 janvier 2024 4 18 /01 /janvier /2024 12:33
Virginie Joron, la lionne de Bruxelles

Les armoiries de la Belgique représentent trois lions qui ont pour devise « L’union fait la force ». Ils symbolisent la Wallonie et les Flandres réunies avec la région de Bruxelles-capitale.

Ces trois lions ne se doutent pas qu’une autre lionne est très active au Parlement Européen. Il s’agit la députée française Virginie JORON.

Cette jeune quinquagénaire au look d’étudiante studieuse n’est pas du signe astrologique du Sagittaire pour rien. Depuis plusieurs mois, elle décoche des volées de flèches acérées sur la commission européenne et son ineffable présidente.

Qui est cette redoutable « skjaldmö » (*), telle que la surnomment ses collègues scandinaves ?
Troyenne de naissance, elle passe sa jeunesse à Fréjus et fait ses études à Nice où elle travaille en parallèle comme enquêtrice marketing et surveillant d’externat. Elle est diplômée d’une maîtrise de droit privé et DESS Police (parrainée par Charles Pasqua).
En 2.000, elle s’installe en Alsace, cadre dans les assurances.
Mariée et mère de famille, elle a passé quelques années à l’étranger, notamment lors d’une expatriation de deux ans à New York.

En 2015, sa carrière politique démarre sur les chapeaux de roues au Front National avec sa candidature dans le canton de Saverne. Après une campagne tonique, elle et son binôme font un score de 36,4 % au second tour. Dans la foulée, elle est élue conseillère régionale du Grand Est. En revanche, elle arrive troisième aux législatives de 2017.
En 2019, elle est élue au parlement européen sur la liste du Rassemblement National conduite par Jordan Bardella. Avec ses collègues RN, elle rejoint le groupe Identité-Démocratie.

Cette même année, elle effectue un voyage en Syrie avec Thierry Mariani et d’autres élus avec lesquels elle rencontre Bachar El Assad. Mais son objectif principal est de s’assurer du sort des chrétiens d’Orient auxquels elle rend visite à la ville martyre de Maaloula, reconquise sur Daech qui y a commis des exactions barbares.
Ce voyage sera l’objet de polémiques orchestrées par la bien-pensance. Tout comme le voyage au Cachemire dans la zone qui était alors coupée du monde et dans laquelle les députés indiens avaient interdiction de se rendre.

La lionne sort ses griffes
La crise sanitaire du Covid va révéler Virginie JORON au Parlement européen où elle devient le salutaire cauchemar d’Ursula Van Der Layen. La lionne plante ses griffes dans le dossier Pfizer et, depuis trois ans, ne lâche pas prise. Plus particulièrement sur l’affaire des messages échangés entre la présidente de la commission européenne et Albert Bourla, le PDG de Pfizer et employeur de l’époux Van Der Layen.
Le montant des contrats de vaccins contre la COVID-19 signés par la Commission européenne s’élève à 71 milliards d’euros.

Ces contrats publics d’achat, établis en 2021 et en 2022, auraient permis à trois entreprises de réaliser des superprofits colossaux : Pfizer (35 milliards de dollars), BioNTech (20 milliards de dollars) et Moderna (20 milliards de dollars). À l’inverse, AstraZeneca et Johnson & Johnson n’auraient bénéficié d’aucun profit par l’intermédiaire de ces contrats.

Pfizer a par la suite acquis 8 % des actions de son concurrent Valneva, qui a vu ses commandes de doses de vaccin annulées par l’Autorité de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA).
Pfizer aurait par ailleurs négocié avec l’HERA en vue de recevoir 10 dollars par dose non fabriquée et d’être le principal fournisseur de vaccins contre la COVID-19 jusqu’en 2026.
Pfizer dispose aujourd’hui d’un trésor de guerre financé par des aides publiques et en profite pour acheter d’autres laboratoires pharmaceutiques. La société a ainsi acquis Seagen pour 40 milliards d’euros.
Le marché intérieur a été faussé.
Virginie Joron monte au créneau :
« La Commission a-t-elle enquêté pour savoir si Pfizer avait exploité de manière abusive sa position dominante en limitant l’action de Valneva ou en appliquant des conditions de transaction non équitables à l’HERA, faussant ainsi la concurrence, ne l’a-t-elle pas tout simplement éliminé ?
A-t-elle examiné les aides d’État reçues par Pfizer (articles 101 à 108 du traité FUE) ?
Considère-t-elle que, quand un État membre tel que la France accorde 10 euros à une entreprise comme Sanofi pour chaque produit non manufacturé afin de l’aider à acquérir ses concurrents, cela constitue un cas interdit d’aide d’État ? »

Il y a quelques jours, elle demandait à nouveau de la transparence et que toute la lumière soit faite sur le scandale des contrats PfizerBioNtech Covid : « Les documents officiels des agences européennes doivent être publics. Les analyses des effets secondaires des médicaments par l’EMA doivent être publiques. Tout document de Bruxelles doit être public ! »

On connaîtra bientôt le résultat de ce bras de fer puisque la décision de la Haute Cour de l’UE sur l’accès aux messages texte entre Ursula Von Der Leyen et Albert Bourla devrait tomber peu de temps avant les prochaines élections européennes du 9 juin. En dépit de moult manœuvres de diversion, dont une « Commission Spéciale Covid » bidon, pour tenter de noyer le poisson depuis deux ans, la lumière sera faite sur les magouilles et des comptes seront à régler.

Sans préjuger de la décision qui tombera début 2024, elle attirera une suspicion légitime sur les comportements et méthodes peu orthodoxes de celle qui se comporte comme le chef suprême de l’U.E. Cela aura sans doute un coût politique élevé pour Ursula Von der Leyen que l’on sait à la recherche d’un nouveau mandat de cinq ans à la présidence de la Commission ou même de l’OTAN où elle aurait fait acte de candidature…
Mais, tirant sur le fil du mensonge et de la corruption, Virginie Joron a également ouvert la Commission aux accusations de non-être transparente à la suite du scandale de l’argent contre influence du « Qatargate » au Parlement Européen.

La lionne défait la pelote des accords opaques
Instruite depuis trois ans par l’opacité des relations Pfizer-Van Der Layen, Virginie Joron a soulevé d’autres lièvres.
Par exemple, pourquoi la Commission a-t-elle sélectionné des entreprises non européennes (américaine et indienne) plutôt que des entreprises européennes comme Sanofi Pasteur, leader dans le domaine du vaccin, ou des entreprises émergentes comme Valneva, pour recevoir ce qui s’apparente à une aide d’Etat européenne sur une fonction stratégique de souveraineté ?

Mais encore, pourquoi la Commission a-t-elle sélectionné Pfizer, qui a déjà reçu une avalanche de fonds publics lors de la crise de la COVID, et dont le comportement durant la crise n’a pas été exemplaire (recherche du profit maximal, défiscalisation agressive, manque de transparence sur les effets secondaires et sur les contrats, irresponsabilité organisée à l’égard des indemnisations des victimes)?

Et aussi, pourquoi la Commission a-t-elle choisi uniquement des laboratoires espagnols inconnus (par exemple : CZ, chiffre d’affaires de 16 millions d’euros) plutôt que Valneva ou d’autres laboratoires européens pour le 3e lot à 234 millions d’euros ?

La lionne boute les anglo-saxons hors de l’U.E.
Le 11 juillet 2023, la Commission européenne annonçait le recrutement de Fiona Scott Morton, une ressortissante américaine, ancien cadre de la White House, en qualité d’économiste en chef. Ce poste lui aurait permis d’influer sur d’éventuelles amendes ou sanctions appliquées aux GAFAM, les géants américains du numérique, dans le cadre du règlement sur les marchés numériques.
Virginie Joron est à la tête du combat pour dénoncer ce nouvel acte de vassalité aux USA. Le 19 juillet 2023, exit Fiona Morton !

La bonne règle commandait alors de nommer au poste le candidat suivant sur la liste, un économiste de nationalité espagnole. Que nenni ! La Commission a annoncé une nouvelle sélection. En effet, le 4 août, la « Lettre de Politico » révèle que sort du chapeau le nom d’un certain Florian Ederer, autrichien d’origine mais citoyen des États-Unis, qui n’a quasiment jamais travaillé en Europe. Cette procédure opaque, incompréhensible, atteste l’inquiétante dérive de l’Union européenne vers sa soumission aux USA. Pour preuve, l’homme est professeur à l’université de Boston. Un parcours bien loin des potentiels conflits d’intérêts de Scott Morton qui a longtemps travaillé auprès des GAFAM…
Mais notre lionne a repéré une nouvelle distorsion légale : l’administration européenne est tenue par la loi de n’employer que des Européens. Pourtant, elle déclare compter dans ses rangs 445 Britanniques et 53 autres étrangers non membres de l’Union, 229 d’entre eux – des hommes, en majorité – gagnant 10.000 euros net ou plus par mois !

Virginie Joron pose alors deux questions :
« 1) La Commission peut-elle fournir le nombre de citoyens britanniques ou étrangers qui, près de dix ans après le référendum sur le Brexit de 2016, occupent en son sein des fonctions non auxiliaires, ce qui leur donne droit à l’exercice de l’autorité publique (en tant que directeur, chef d’unité…) au sens de l’article 51 du traité FUE ? »
« 2) Peut-elle dire quelles fonctions occupent les étrangers non britanniques qu’elle emploie, et notamment les ressortissants des principaux États concurrents de l’Union européenne (États-Unis, Chine, Inde, Israël) ? »
Vivement le 9 juin !

Partisane de l’Europe des nations souveraines, telle que la voulait de Gaulle, Virginie Joron considère que, au cœur de l’Europe avec un groupe politique au Parlement Européen, nous pouvons avec des alliés importants nous faire entendre, grâce au poids politique des souverainistes européens.
Notre objectif doit donc faire le maximum pour consolider et de développer notre groupe politique en élisant le maximum de députés souverainistes.

Souhaitons vivement à Virginie Joron de retrouver son siège de députée européenne le 9 juin prochain.

Jean-Yves Léandri
Ancien président du Club Souveraineté-Démocratie
(*) skjaldmö : guerrière viking

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commentaires

F
Très courageuse, qu'elle reste quand même prudente ... ces voyous ne supportent pas la contradiction surtout quand elle va à l'encontre de leurs funestes projets et encore moins quand cela vient d'une personne publique qui étale tout sur la table avec preuves à l'appui ... David Icke dit qu'il a toutes les preuves, vidéo, écrits ... de ce qu'il avance et qu'il larguera tout si il lui arrive un "accident"
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