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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 04:19
Science de Lyssenko, des covidistes, des climatologues : des pseudo-sciences

Le postulat de la transmission des caractères acquis au cours de la vie par Lyssenko est une fraude évidente s’appuyant sur des expériences jamais vérifiées scientifiquement et s’opposant à la théorie génétique parfaitement documentée.
Cette falsification scientifique a pu être longtemps admise et défendue par un grand nombre d’intellectuels. Une telle contrefaçon repose sur un contexte bien particulier : la présence d’une dictature qui se servait de cette pseudo-théorie pour imposer des idées bien précises.

Lorsque, dans une société, apparaît un système dogmatique comme la doctrine communiste, ce système tend à empêcher la propagation de tout constat objectif entrant en conflit avec lui.
La théorie de la génétique classique, avec ses gènes invariants et « égoïstes », est incompatible avec la conception communiste de la nature.
Un dogmatisme idéologique peut avoir une puissance énorme sur l’esprit humain, même chez des scientifiques qui auraient été censés manifester un certain esprit critique.

Ces gens savaient pourtant que les prétendus résultats de Lyssenko étaient biaisés : absence ou insuffisance de répétitions expérimentales et de lots témoins, manque de validité statistique, conclusions contradictoires…
Mais ils étaient sensibles à l’argument d’autorité basé sur le matérialisme dialectique. Ils craignaient l’anathématisation, la condamnation, le blâme.
Car le discours des dirigeants communistes était clair : s’opposer au mitchourinisme, c’était trahir l’URSS, le socialisme, le prolétariat, autant dire la honte absolue.

Dans l’affaire Lyssenko, au-delà de la dimension idéologique, il s’est agi avant tout d’une opposition entre la Science et une pseudo science. Sous la contrainte de la réalité, la Science l’a emporté.
Tant qu’il y aura des dictatures laïques ou religieuses, ou certaines démocraties politiquement correctes à tendance totalitaire, le risque qu’une telle supercherie puisse se reproduire existe.
Depuis les années 2000, notre situation présente bien des similitudes et des analogies avec les circonstances et le contexte de l’affaire Lyssenko.

Un État mondial totalitaire déclare la guerre aux peuples. Le progressisme remplace le matérialisme dialectique. La dictature s’installe et affirme une dimension idéologique très orientée. Les utopistes mondialistes endiguent et même répriment la circulation et la diffusion de toute opinion opposée à leurs dogmes.
La super classe mondiale inspire et prescrit des doctrines sociétales d’essence scientifique, des doctrines incontournables et indiscutables, des doctrines qui deviennent des théories : la théorie du genre, le transhumanisme, le transgenrisme, le wokisme. La superclasse mondiale provoque des crises pour terroriser le peuple, crise climatique, catastrophes naturelles, crise sanitaire, et impose des solutions.

Dans toutes ces études, études de genre, études du climat, études du « vaccin » Covid, les résultats sont déformés et fallacieux. L’absence ou l’insuffisance de lots témoins, le défaut de validité statistique, les mensonges délibérés devraient annuler leurs positions et abroger leurs décisions.
Mais les banquiers, les financiers, les intellectuels, les politiques, les journalistes, les universitaires, les magistrats, tous acquis au système, imposent l’argument d’autorité : les gens plient devant la crainte de la condamnation et du blâme. Du stalinisme au mondialisme, les fonds de pensée et les méthodes restent les mêmes.
Au nom de la science, on a construit un ensemble de dogmes indiscutables, inattaquables : le réchauffement climatique est d’origine anthropique, une injection génique empêche le développement du coronavirus, la vaccination permet de lutter contre toutes les maladies.
Malgré les échecs indéniables de l’application de ces dogmes, malgré les revers médicaux, malgré les déconvenues climatiques, malgré la débâcle éthique, les scientifiques autorisés, les médecins accrédités continuent dans la même veine arbitraire et despotique.

Selon Ariane Bilheran et Vincent Pavan, « Le fonctionnement des dictatures biopolitiques a toujours reposé sur la corruption, celle de la médecine en premier lieu. On sait que les médecins étaient surreprésentés dans le parti nazi. Il ne s’agit pas d’un hasard. Le détournement de la médecine à d’autres fins conduit toujours aux pires catastrophes pour l’humanité. Certains se présentent comme médecins alors qu’ils trahissent profondément cette pratique, et la philosophie hippocratique qui l’accompagne. La médecine est un art, car elle est une science opérative, et non une science dure. C’est précisément sa dimension d’art – donc d’interprétation des symptômes, de relation humaine au patient, de recours à l’expérience et de prescription en conscience du médecin – qui a été niée en 2020 ».

Les mondialistes ont parfaitement intégré et assimilé les méthodes, les objectifs et les erreurs du communisme et du nazisme. Leur propagande idéologique révèle d’étranges affinités et correspondances avec le prosélytisme soviétique et avec l’endoctrinement national socialiste. D’où une désinformation systématique.
La prétention à lutter contre le climat, la présomption à soigner par injection génique sont, biologiquement, tout aussi néfastes et irréalistes que les extravagances professées par Lissenko.
Mais les gens croient en ces lubies car elles émanent de personnalités invitées sur les plateaux de la télévision. Et « vu à la télé » = vérité absolue.

Toute critique, ou même toute mise en évidence des échecs, des problèmes, sont au mieux vouées à l’anathème, à l’excommunication, à la stigmatisation, ici permise, au pire sujettes à des poursuites judiciaires sous l’inculpation passe-partout d’ « incitation à la haine », tout cela sous les qualificatifs infamants de complotiste, conspirationniste, extrême droite.
Sous Staline, les biologistes contestataires étaient accusés d’antisoviétisme.
La nature des accusations diffère, mais la stratégie subsiste.

La théorie génétique de Lyssenko, la doctrine d’un réchauffement climatique anthropique, l’idéologie sanitaire, la religion du vaccin, présentent bien des points communs et relèvent d’une pseudo-science. Quand la science verse dans le scientisme et le totalitarisme, elle n’est plus la science.
Dans les cas précités, les faits n’importent plus. Selon Ariane Bilheran et Vincent Pavan, nous subissons « la rupture silencieuse et masquée du contrat social par une néo-réalité guerrière et numérique. Le nouveau lexique relève d’un vocabulaire guerrier et persécuteur, d’un caractère prédictif sur du vivant qui annule le recours à l’expérience…
Le délire paranoïaque est, en effet, un délire de haine, où toutes les relations sont fondées sur la méfiance et la guerre… Celui qui récuse le traitement politique de la chose devient donc un ennemi de la patrie, un traître, un collabo au virus, un assassin… Les sables mouvants des décisions politiques éternellement changeantes donnent un pouvoir supplémentaire aux instances de contrôle, telles que la police, qui pourront ainsi sanctionner arbitrairement. Les décrets contredisent les lois, ce qui empêche tout enracinement.
L’idéologie nie les faits, et les fabrique selon son bon vouloir et ses réalités prophétiques. Les masses la suivent, parce que l’idéologie rassure, par son caractère pseudo-explicatif et global. La fiction devient réalité.
Pour instaurer la logique totalitaire, Hannah Arendt avait également précisé l’utilisation de méthodes des sociétés secrètes : quiconque n’est pas inclus est exclu, utilisation de rituels, suppression des opinions dissidentes, centralisation absolue du commandement, exigence d’une loyauté absolue …
Le corps est désormais réduit à une sorte de muselière avec une laisse qui indiquera à quelle distance vous avez le droit de bouger. Il s’agit d’une emprise sur l’individu obtenue par le moyen d’intrusions violentes, entraînant l’annihilation du corps symbolique. Dans la terminologie officielle et médiatique, l’être humain est réduit à ses fonctions biologiques primaires…
Le totalitarisme s’exprime toujours dans son rapport au corps de l’humain, un corps réduit à sa plus élémentaire expression, et qui sert de marqueur à la ségrégation. Le totalitarisme, c’est aussi l’hyper contrôle sur les mouvements humains, les différents « pass » ayant davantage pour fonction d’interdire de passer et de se mouvoir librement que de permettre la circulation … Comme toujours dans le totalitarisme, les corps, réduits à des objets interchangeables et mécaniques dénués de souffrances, sont persécutés …
L’effondrement de la morale et de la justice, la corruption généralisée, et la perversion comme alliée de la paranoïa (s’intègrent) dans l’avènement du totalitarisme mondial. La perte du rapport à la vérité (s’exerce) dans la Justice aux mains de l’idéologie. Les droits humains, la déontologie et l’éthique sont bafoués. (À cela s’ajoutent) le musellement de l’opposition, la certitude délirante et le nouvel ordre « moral ».

Les temps idéologiques placent des imposteurs opportunistes et médiocres aux fonctions d’experts médiatisés par le pouvoir, tandis que les véritables experts sont ostracisés, humiliés, censurés, et mis au placard, s’ils ne sont pas tout simplement destitués de leurs fonctions. Pour prendre le pouvoir de manière totalitaire, il faut organiser la conquête en deux temps : organiser la propagande pour créer un monde mensonger et pseudo-cohérent selon l’idéologie, puis établir une terreur qui impose l’idéologie. La terreur, c’est la traque des opposants, la liquidation de toute résistance organisée, par la calomnie, ou encore le meurtre…
Dans le totalitarisme, la fin justifie les moyens… Il est donc autorisé – voire possible – de maltraiter, d’atteindre à la dignité, de bafouer des droits, pour une fin jugée bonne…
La corruption du langage constitue le socle fondamental de l’instauration des tyrannies. Mais ce que l’on pensait circonscrit à l’usage d’une sophistique médiatique et politique, on finit par découvrir que cela touche aussi ce que les sciences ont de plus précieux : le langage mathématique…

La logique de la psychopathologie laisse entendre que le pouvoir peut parfaitement, de façon totalement cynique et intentionnelle, entretenir, par ses décisions contre-productives, la panique sanitaire pour mieux poser comme incontournables les restrictions des libertés. Et c’est même très probable, car une fois que l’idéologie se déconnecte du réel, le délire paranoïaque veut que le réel lui corresponde, il le façonnera donc comme l’idéologie le demande…
L’idéologie fera tout pour quitter le sens des mots, qui ne serviront plus à nommer le réel, mais à faire advenir le délire dans la réalité, et à tordre la réalité à l’image du délire ».

En pratique, les savants agréés par les oligarques ne respectent pas les caractères fondamentaux de tout système scientifique. Les faits se présentent bruts à l’observateur, et ces faits observés demandent à être expliqués. L’hypothèse permet d’imaginer, de supposer la cause d’un phénomène. La réalité scientifique est donc une réalité construite. L’hypothèse n’a de signification scientifique que si elle est vérifiée, démontrée, au moyen de l’expérience. Ainsi, on va des phénomènes aux lois, puis des lois aux théories. Les faits aboutissent à une théorie qui est vérifiée par d’autres faits, et qui peut être infirmée, rectifiée, bouleversée.

Les faits ne parlent pas d’eux-mêmes : c’est l’homme qui les construit et les interprète. Pour que ces faits aient une valeur scientifique, l’homme doit confronter ses théories aux faits.

Jean Saunier

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