Le New York Times observe, dépité, que la stratégie russe fonctionne. Plutôt que de relancer une guerre de mouvement qui coûterait cher en combattants et en matériel, Poutine attend que les Ukrainiens qui mènent des combats de Zoulous, viennent se fracasser tout seuls sur les défenses russes. Avec des pertes effroyables.
Une stratégie élastique, futur cas d’école pour les instituts de formation militaire, et qui a fait ses preuves. On recule un peu en bon ordre, l’ennemi s’engouffre dans la poche ainsi ouverte, on l’encercle alors et on le neutralise. Puis on regagne le terrain cédé.
En outre, l’arrivée du GROM drone autonome de dernière génération donne des sueurs froides aux culottes de peau de l’OTAN qui n’ont rien de comparable en magasin. Furtif, volant à mach 2, pouvant gérer d’autres drones, bombarder au sol et allumer les avions ennemis en l’air, on peut dire que les F16 sont attendus. Pour le moment, leurs futurs pilotes s’entraînent sur un PC avec «flight simulator»…
Une armée de bouffons commandée par un clown.
Leur contre-offensive a été un échec d’anthologie. Ils ont fait tout ce qu’il ne fallait pas faire ! D’abord annoncer la reprise des combats plusieurs mois à l’avance, et sans cesse en différer la concrétisation. Laissant aux Russes le temps de tout verrouiller.
Ensuite inonder les média de compte-rendus de victoire, alors que le matériel généreusement fourni par l’OTAN était sous-utilisé et sacrifié. 70% des véhicules blindés, des canons et unités de tirs de missiles, ont été endommagés, détruits ou capturés. Le reste a échappé à la casse parce qu’on ne l’avait pas encore engagé sur la ligne de front.
Les commandants de char et les opérateurs de lance-missiles ne savaient pas faire fonctionner leurs machines. Et cédant à la panique, ils s’enfuyaient ou se rendaient, dès que les accrochages devenaient sérieux.
Des centaines de milliers de soldats mal formés, ont été envoyés au casse-pipe pour des résultats dérisoires. Malgré la censure de Kiev et la complaisance des média mainstream, on n’a pas réussi à masquer l’hécatombe. Démoralisant les civils et décourageant les militaires.
Même le «New York Time» pourtant mondialiste et russophobe reconnaît que les petites avancées de l’Ukraine sur la ligne de front, mises en avant comme des victoires décisives, sont en superficie inférieures aux gains territoriaux de la Russie depuis le mois de juin.
Une accumulation d’escarmouches inutiles
Après quatre mois de contre-offensive ukrainienne, les communiqués victorieux de la presse de grands chemins ne peuvent plus cacher que cette opération surmédiatisée est une défaite embarrassante pour les donneurs d’ordres de l’OTAN.
Les tentatives de percer les lignes russes dans le Sud ont permis de piéger les troupes ukrainiennes dans un cul-de-sac entre le village de Robotyne et celui de Verbove. Toutes ces troupes concentrées sur un périmètre restreint ont été pilonnées par l’artillerie russe bien protégée. Affolant les Ukrainiens qui doivent déjà louvoyer entre les mines, les «dents de dragon » et les tranchées piégées.
L’état-major de l’OTAN, qui commande en réalité l’armée ukrainienne, prend des décisions aberrantes, trahissant son désarroi. Ces généraux de carnaval préconisent à présent d’attaquer à pied les lignes russes, puisque les engins motorisés sont systématiquement détruits par l’artillerie ennemie. Alors que les Russes, anticipant ce genre de velléité ont déjà passé au lance-flammes toute la végétation. Les fantassins Ukrainiens seraient donc à découvert sous un feu nourri.
Qui osera engager le premier les troupes de l’OTAN ?
L’Armée ukrainienne, ou ce qu’il en reste, ne veut plus se battre. Même des unités d’élite, comme la 47e brigade de chars, refusent d’aller direct à l’abattoir. D’autres se rendent spontanément à la première occasion. Ils savent que les Russes respectent les conventions de Genève. Alors que les Azov, drapeau blanc ou pas, achèvent leurs prisonniers.
L’Ukraine a perdu entre 400.000 et 500.000 combattants selon le nombre de nouvelles tombes détectées par les satellites de la NASA. À cela s’ajoute un nombre trois fois plus élevé de blessés et de mutilés, pour la plupart inaptes à reprendre les hostilités. Ainsi qu’une pénurie d’officiers, qui avaient cru les inepties de la propagande selon laquelle ils ne feraient qu’une bouchée des Russes, et se sont trop exposés.
Dès lors on envisage, dans les États-majors de l’Occident, de passer d’une guerre par procuration à une guerre en participation directe, engageant les forces des pays de l’OTAN.
Certes des milliers de militaires étrangers opèrent déjà en Ukraine depuis le début de la guerre. Quelques centaines en qualité de conseillers ou de formateurs. Les autres comme mercenaires sous uniforme et faux papiers ukrainiens. C’est un secret de Polichinelle. Les Russes ne se donnent même plus la peine de les montrer quand ils en éliminent quelques uns.
Le Pentagone a confirmé qu’il faisait bien la guerre à la Russie avec des petites équipes de forces spéciales, et des «volontaires» encouragés à s’engager. Donc, rien de vraiment nouveau. À part que, cette fois, on changerait d’échelle. Avec de véritables armées au lieu de commandos. De son côté, le gouvernement britannique a confirmé qu’il agirait de la même façon. Les rosbifs ne savent plus rien faire sans singer les Ricains.
La troisième guerre mondiale permettrait le reset préconisé par Soros
On n’en est pas encore là. D’autant que nul n’ignore la supériorité qualitative et quantitative des Russes dans le nucléaire, et leurs immenses arsenaux à peine entamés dans le conventionnel.
Néanmoins, on peut s’inquiéter lorsqu’un ministre de Sunak annonce que la Royal Navy va bientôt s’engager dans des opérations de combat contre la flotte russe en mer Noire… Son patron a fait marche arrière, après avoir constaté que ce bluff ne faisait pas peur à Vladimir. Mais ce genre de posture et de menace ne sont pas à prendre à la légère, car ils ont toujours précédé les escalades en temps de guerre.
Récapitulons : d’abord des conseillers et des instructeurs qui ne devaient pas participer aux combats et ont fini par y aller. Puis des volontaires pour l’intendance et le médical, qui sont morts les armes à la main. Ensuite des armes dites défensives remplacées par du matériel lourd offensif. Enfin, les prétendues «lignes rouges» interdisant d’utiliser des armes de l’OTAN sur le territoire de la Russie, ont été contournées.
C’est la politique du grignotage pratiquée par tous les politiciens. Pour faire passer des mesures qu’on sait impopulaires, on en parle beaucoup… Puis on fait un test minimal pour voir ce que ça donne. Si la réaction négative est faible, on monte d’un cran. Et ça peut se répéter plusieurs fois. Dans le cas contraire, on ordonne aux merdias serviles de parler d’autre chose.
On en est au stade où des pontes de l’OTAN envisagent d’impliquer les armées des pays de l’Alliance dans une guerre directe contre la Russie. Parce que les Étasuniens qui dirigent cette coalition hétéroclite sont le dos au mur et ne veulent à aucun prix céder leur statut de première puissance mondiale à la Chine, alliée de la Russie. Or, selon leurs calculs, briser les reins de la Russie, reviendrait à affaiblir la Chine.
Les plus réalistes voudraient essayer de grignoter un peu les positions russes pour infléchir les décisions fermes du Kremlin. Mais les Russes ont un avantage stratégique majeur. Ils savent, à l’heure des BRICS, que les USA ne peuvent plus reculer. Soit leurs pantins perdent cette guerre, et ils s’enfoncent un peu plus dans leur marasme entre production industrielle déficiente, système financier funambule, criminalité en hausse, corruption des administrations, tricheries électorales, immigration invasion… Comme en Europe.
Soit ils adoptent la fuite en avant. Puisque l’Ukraine exsangue n’est plus capable de vaincre, la seule façon de changer la donne serait que les pays de l’OTAN, qui ont fourni sans compter les armes, la logistique et le renseignement au Zygomyr, interviennent directement dans le conflit. Avec des développements incalculables. Pouvant aller jusqu’à l’utilisation de vecteurs atomiques. Là où les Russes ne craignent personne.
Quand on entend le Zygomyr et le gaga Robinette rejeter des pourparlers d’armistice car ils refusent toute autre issue que la défaite de la Russie… Et quand leurs propos irresponsables sont applaudis par un parlement canadien renforcé par les ambassadeurs des pays de l’OTAN, tous prosternés devant un criminel de guerre nazi acclamé à l’unanimité, on est obligé de se demander : Est-ce une maladresse, comme les média menteurs le prétendent ? Ou un ballon d’essai pour voir jusqu’où ils peuvent aller dans l’ignominie ?
Christian Navis
L'engagement direct des troupes de l'OTAN pourrait-il sauver l'Ukraine ?
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