En 2018, Gérard Couvert, responsable de Debout la France et contributeur régulier de Riposte Laïque, nous proposait cet article qui démasque l’imposture de l’existence d’un soi-disant peuple palestinien. Un texte qui n’a pas pris une ride, et est plus d’actualité que jamais.
Huit jours après, l’événement planétaire des vœux de Emanulaï Macronscecu est retourné à sa juste place : le néant ; déjà les laquais serviles, auto-proclamés journaliste phares du monde moderne s’époumonent et rivalisent d’obséquiosité pour la prochaine descente sur terre de leur gourou : la commémoration « des attentats » ; un peu comme si Erdogan était allé se recueillir devant le monument aux Arméniens.
Et pendant que le beau monde médiatique parisien s’écharpe pour connaître le degré acceptable d’écartement des genoux de Bribri, à 2850 kilomètres de Toulon, il se passe des choses sérieuses, les États-Unis construisent une ambassade à Jérusalem et ce n’est pas anodin ; peut être pourrions-nous réfléchir un instant à l’interminable conflit en Palestine.
Interminable car il à commencé en 1947, et même, si l’on considère le statut et le sort des Juifs dans les pays musulmans, bien avant. Interminable surtout parce que les revendications des uns et des autres ont leur légitimité apparente dans des domaines différents et que la source de l’antagonisme se trouve dans les tréfonds de l’âme de chacun des protagonistes rendant impossible une solution fondée sur des concessions mutuelles.
Seule l’Histoire et le passé permettent de comprendre le présent et d’entrevoir les avenirs ; revenons-donc un peu en arrière…
Après des années d’après-guerre marquées par une immigration juive importante, les Britanniques mettent fin à leur mandat sur la Palestine et se retirent précipitamment laissant le terrain libre pour une confrontation ; les juifs présents, dont beaucoup sont des rescapés des camps nazis, sont inférieurs en nombre, peu armés et sans image mentale de leur union autre que leur judaïté. Alors que des exactions commencent et qu’aucune force militaire occidentale n’est à même de s’interposer, Ben Gourion proclame l’État d’Israël le 14 Mai 1948 dans les limites définies par l’ONU.
Moins de 12 heures après, les armées des états arabes voisins envahissent la Palestine, bien décidées à rejeter 650 000 juifs à la mer, elles sont épaulées par des Irakiens et par la Légion Arabe formée à Jérusalem par le grand mufti, allié de Hitler en 1940. L’armée du jeune état va réussir le tour de force, non seulement de résister mais aussi d’atteindre l’ouest de Jérusalem et d’agrandir sa zone côtière ; ces gains territoriaux entraînent le départ de 450 000 arabes refusant de vivre sous la loi laïque Israélienne. Parallèlement, l’Égypte occupe la bande de Gaza et la Jordanie Jérusalem-est et la Cisjordanie.
Durant les 20 ans qui suivent, les voisins arabes d’Israël, refusant la paix, ne cessent de provoquer des incidents exerçant une pression qui oblige l’État Hébreu à un certain militarisme bien éloigné de ce que furent les sociétés juives durant deux millénaires ! Tsahal devient alors un élément incontournable de l’imaginaire juif, c’est aussi un lien fort avec le sionisme originel puisque une part importante de l’encadrement est fourni par le mouvement kibboutzim.
Côté Israélien, il y a incontestablement la réalisation d’un espoir, la Terre Promise, l’enthousiasme de la construction d’une société juive indépendante, d’un état libre 1900 ans après la destruction du Temple ; les stigmates de la Shoah font le reste.
Les habitants de la Cisjordanie, de Gaza sont, eux, un peu oubliés dans les revendications pan-arabes qui ne les distinguent pas au sein du mythique « peuple arabe ». Durant ces années, l’affaire de Suez, la fin de la présence française en Afrique du nord, le soutien soviétique, le revirement de De Gaulle, les « révolutions progressistes », donnent l’impression aux masses musulmanes qu’elles sont, elles-aussi, devenues des acteurs de la marche du monde ; mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
Au printemps 1967, les gesticulations de Nasser, expulsant les casques bleus, signant des accords militaires avec la Syrie, autrefois ennemie, et la Jordanie honnie, multipliant les démonstrations militaires, bloquant le détroit de Tiran, amènent Israël à rechercher une aide diplomatique internationale pour calmer les velléités arabes de plus en plus agressives. Les États-Unis sont empêtrés au Vietnam, l’ONU ne bronche pas, les Européens entrent dans l’ère de la prospérité illusoire, Israël est seul et doit décider vite : une attaque préventive est lancée, elle durera jusqu’au 11 Juin 1967 et reste connue sous le nom de Guerre des Six Jours. Les armées arabes sont écrasées les unes après les autres, pour les populations musulmanes le traumatisme de cette nouvelle défaite est accentué par le fait que leurs dirigeants ont menti faisant croire à une victoire éclatante.
Quelques années passent, croulant sous l’opulence oisive les jeunes occidentaux jouent aux révolutionnaires pendant que la Révolution culturelle assassine la population chinoise, des fissures apparaissent dans les pieds d’argile du soviétisme, Israël poursuit son développement, les arabes ruminent et s’entretuent ; chassée de Cisjordanie, de Jordanie, d’Égypte, l’OLP dispense son venin sur le Liban qui bientôt s’embrasera. Le 6 Octobre 1973, jour de la fête juive du Yom Kippour, des milliers de blindés, d’avions, de soldats arabes attaquent Israël ; l’effet de surprise et le caractère massif de l’assaut accentuent l’énorme supériorité numérique, les Israéliens reculent sur tous les fronts, celui de Golan est enfoncé. Au prix d’un effort considérable, faisant appel à toutes ses forces morales et matérielles, Israël parvient, in extremis, à freiner l’invasion, puis, profitant des erreurs des arabes à l’inverser, Tsahal est à 100 km du Caire, à 20 km de Damas.
Les pressions internationales font reculer les juifs, mais ceux-ci conservent le Sinaï et le plateau du Golan.
La Jordanie et l’Égypte signent enfin la paix, les premiers sont provisoirement débarrassés des Cisjordaniens, les seconds de Gaza, le Liban sombre, seule la Syrie, poursuit une guerre larvée.
C’est alors que l’on invente le peuple palestinien, et que les armées terroristes du Fatah, du FPLP, du Hamas, du Hezbollah prennent le relais des états arabes dans l’agression d’Israël ; proclamant que l’éradication des juifs est une nécessité pour la paix !
Gavés de subventions (UNOCHA, Union Européenne et autres ONG de gauche) les « réfugiés palestiniens » en sont à la troisième génération sans avoir pu, ou voulu, changer leur sort : pas d’avancée sociale, pas d’éducation, pas de développement économique, seules des récriminations et des frustrations débouchant sur des violences compréhensibles à défaut d’être légitimes.
Les accords d’Oslo (processus 1991-1995) furent des miroirs aux alouettes, truffés d’arrière-pensées, à l’usage des opinions publiques occidentales, souvent manipulées. Aujourd’hui une partie importante du monde arabe est lassée et désire passer à autre chose d’autant plus que la manne pétrolière se tarit, qu’elle est devenue minoritaire dans l’islam et que l’Iran, civilisation millénaire, provisoirement mahométane, monte en puissance.
Les impératifs de sécurité d’Israël sont primordiaux pour l’état juif isolé dans un monde arabo-musulman constitutionnellement hostile. La seule façon de réduire ces besoins sécuritaires serait que cet environnement cesse soit d’être arabe, soit d’être musulman… est-ce possible ?
Israël pour assurer sa survie ne renoncera donc ni au plateau du Golan, ni à la vallée du Jourdain, ni aux implantations et aux routes sécurisées en Cisjordanie. Jérusalem est par essence La Ville Juive, les musulmans y sont par effraction historique et théologique ; d’ailleurs dans les limites municipales la population musulmane y est largement minoritaire.
Chaque mois qui passe l’inefficacité de la stratégie et de la pratique politique « palestinienne » donnent à Israël le temps de nouveaux achats de terres, de nouvelles confiscations ; des familles juives arrivent, s’installent et prospèrent. Peu à peu des zones de la Cisjordanie occupée deviennent de véritables enclaves israéliennes, elles se rejoignent et découpent le territoire de l’hypothétique État palestinien en espaces discontinus.
De plus en plus de Cisjordaniens sont liés économiquement à des entreprises israéliennes, beaucoup de leurs enfants parlent l’hébreu, pourtant ils n’ont pas le statut, privilégié, des arabes israéliens…
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Cette année Israël fêtera son 70e anniversaire, qu’ont gagné les arabes en 70 ans de guerres ? Il suffit de regarder une carte pour comprendre qu’il n’y a pas de place pour un État palestinien viable. Mais il manque toujours aux Cisjordaniens l’essentiel : quelqu’un qui leur dise la vérité.
Je sais, certains penseront « encore un article pro-juif, la Shoah et tout ça… » à ceux-là je conseillerai d’aller à Auschwitz et de penser que si Israël tombe, Saint-Denis sera la prochaine étape.
Gérard Couvert
Pour un texte plus complet et des cartes explicatives, voir :
https://lesouverainiste.wordpress.com/2018/01/07/chiens-de-juifs
Autres liens :
https://lesouverainiste.wordpress.com/2017/12/07/jerusalem-trump-faiseur-dhistoire
http://ripostelaique.com/ahed-tamimi-lhysterique-blondinette-de-cisjordanie.ht
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Et c'est alors qu'ils inventèrent le "peuple palestinien" (écrit en 2018)...
En 2018, Gérard Couvert, responsable de Debout la France et contributeur régulier de Riposte Laïque, nous proposait cet article qui démasque l'imposture de l'existence d'un soi-disant peuple ...
https://ripostelaique.com/et-cest-alors-quils-inventerent-le-peuple-palestinien-ecrit-en-2018.html