L’exode qui jette des milliers de Français terrorisés sur les routes de France
Tout le monde a en mémoire l’exode, le gouvernement de Pétain qui a suivi, la collaboration et la résistance bien tardive
La Shoah qui a tant de mal à être enseignée dans nos écoles aujourd’hui, et pour cause : l’antisémitisme islamique
Tout le monde se souvient de ces exterminations de masse dans les camps de concentration, et celles des prisonniers de guerre, ainsi que des suppliciés et fusillés de la Résistance qui a mis du temps à s’organiser.
Photo prise par l’armée allemande le 6 juin 1940
La gauche communiste et socialiste a voulu faire oublier leur complicité pour les uns, jusqu’en juin 1941, et leur collaboration avec le régime de Laval et de Pétain pour les autres. Ils ont, après la Libération, siphonné la mémoire des Français dans les écoles. Il faut dire, à décharge, que le général De Gaulle a laissé faire au nom de l’unification de la France.
La France a souffert, la France a été humiliée, bafouée par les politiciens des années trente, la plupart radicaux-socialistes, en refusant de s’armer et de prendre conscience que l’Allemagne, elle, se réarmait. La France fêtait les 40 heures et les congés payés.
La France aura toujours été en décalage sous la République. À décharge, sous le Second Empire, sur le plan militaire – mais pas sur le plan industriel et social – elle était en avance.
J’ai lu dernièrement un article avec photos à l’appui, sur le massacre commis par les nazis en Ukraine avec les Ukrainiens nazis adeptes de Stépan Andriïovytch Bandera. Ce même Bandera, dont le régime de Volodymyr Zelensky en 2023 honore la mémoire, érige des statues, nomme des rues, des boulevards et des places à son nom.
Dans sa lutte pour l’indépendance de l’Ukraine contre la Pologne et l’Union soviétique, Stépan Andriïovytch Bandera collabore avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne, sous commandement de la Wehrmacht.
Vous me direz que nous avions la Division Charlemagne du général français Edgard Puaud. La Légion des volontaires français de Jacques Doriot, l’ex-communiste. Jusqu’à preuve du contraire, ces Waffen-SS français étaient motivés par la haine du bolchevisme, mais ils n’ont pas commis de massacres de masse. À Oradour-sur-Glane, c’est 13 Malgré-Nous, des Alsaciens, qui furent jugés et condamnés en France.
Par contre, les Ukrainiens de Bandera ont du sang sur les mains. Du sang juif, polonais, russe et ukrainien. (Source)
Je vous donne à lire le récit d’une barbarie qui s’est passée à Babi Yar, un lieu au nord-ouest de Kiev, entre Lukyanovka et de Syrets. Ce nom est devenu célèbre en Pologne et en Ukraine, pas en France, comme un endroit d’exécution de masse des civils (Juifs, Tziganes et prisonniers de guerre soviétiques) par les nazis et leurs supplétifs ukrainiens lors de l’occupation de l’Ukraine par les troupes allemandes.
Les premières exécutions se sont déroulées les 29 et 30 septembre 1941 avec la mort de 33 771 Juifs fusillés. Au total, ce fut environ 100 à 150.000 personnes, des habitants de Kiev et d’autres villes d’Ukraine, qui ont été victimes des exécutions de Babi Yar. Seulement 29 personnes ont pu en réchapper et ont pu témoigner de cette violence.
C’est la police allemande du régiment de maintien de l’ordre groupe Sud, suppléée par la police auxiliaire ukrainienne qui a fusillé 33 771 personnes dans le ravin. Les enfants de moins de 3 ans, tués pendant ces deux jours de massacre, n’ont pas été recensés parmi les victimes.
Au regard de cette lecture effrayante, des photos prises par les criminels de guerre, je me demande comment la France de 2023, sans demander l’avis du peuple de France, et surtout la Pologne, peut accepter de donner des armes aux héritiers de ceux qui ont assassiné ces civils polonais, des Juifs et des Ukrainiens innocents.
La Brigade Azov, et autres, qui se pavanent avec des écussons nazis sur leurs uniformes, dressent un culte à Bandera. Ils sont, en effet, les héritiers de la police auxiliaire ukrainienne en septembre 1941.
La France a le devoir, l’obligation d’être une médiatrice. Malheureusement, Emmanuel Macron n’a pas cette fibre nationale gaullienne pour faire de la France un pays pouvant aider à la paix.
Gérard Brazon
PS
Le logo de bataillon Azov était un wolfsangel/crochet de loup, un symbole héraldique très présent en Allemagne et dans l’Est de la France. Et repris par les Nazis, notamment pour la 2e division Waffen-SS “Das Reich” (passée par Oradour-sur-Glane en 1944).
Le wolsangel d’Azov était celui de la “Das Reich” en inversé. Très hypocritement, les nationalistes ukrainiens disaient “mais non, c’est juste un I et un N entremêlés, pour Identité Nationale”, mais cela ne trompe personne.
Il y avait aussi, en arrière-plan du logo d’Azov, un soleil noir inversé derrière le wolfsangel (le soleil noir étant un symbole nazi puis néo-nazi). (Source)
Babi Yar : un massacre commis par des nazis allemands et ukrainiens
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