Champion toutes catégories de l’Économie, celui que le monde entier nous envie pour ses écrits dignes d’un Victor Hugo (non, non, ne riez pas !), notre ineffable Bruno Le Maire a enfin gagné son pari… Avec 11 trains de sanctions contre la Russie, celui qui voulait affamer le peuple russe vient de remporter une indéfectible victoire en mettant à genoux… le chômage russe !
Après une telle prouesse je ne serais pas autrement surprise que Vladimir Poutine en vienne à le décorer pour services rendus à la nation russe !
En mai 2022, la presse « officielle » titrait avec une jouissance évidente : « La guerre en Ukraine entraîne une vague de chômage en Russie. Le départ des entreprises occidentales devient de jour en jour plus définitif. » Et chacun de se féliciter, de se goberger, de cette magnifique réussite. Sauf que toutes les entreprises qui ont plié bagages ont laissé derrière elles leurs locaux, leurs outils de travail et, bien évidemment, le personnel. Loin de fermer les usines, la Russie les a reprises majoritairement pour un rouble symbolique et les a remises en fonction en quelques semaines.
Vladimir Poutine déclarait récemment à ce sujet : “L’économie russe montre depuis juillet une dynamique positive, notamment grâce au développement des niches libérées par les entreprises occidentales, au détriment de ceux qui ont quitté notre marché, ainsi que grâce au développement actif des liens avec les pays en croissance rapide de l’Est et du Sud.”
Eh oui, à force de crier victoire comme braie un âne au fond d’un pré, l’évidence vient de sauter aux yeux de nos « élites » : non seulement l’économie russe est repartie à la hausse mais le taux de chômage en Russie baisse de 27% depuis août 2022 et, en plus, le nombre d’offres sur les sites de recherche d’emploi a augmenté de près de 70 %.
Avouez que c’est ballot ! Ah non, pardon, c’est… bulot !
L’Agence russe des statistiques (Rosstat) a en effet annoncé mercredi que le taux de chômage en Russie a atteint en mai le niveau le plus bas de son histoire, à 3,2%. Si l’on en croit Rosstat, en juillet, le nombre de chômeurs était de 2,3 millions de personnes, dont 1,5 million vivent dans les villes et 0,8 million dans les zones rurales. L’âge moyen des chômeurs étant de 35,6 ans.
La baisse de l’indicateur a commencé dès le début de 2022, alors qu’il était de 4,4 % et a atteint un plus bas historique, malgré la prévision de 3,5 %. Et ce en pleine contradiction avec les annonces faites à grands renforts des médias officiels de l’Otan sur fond de conflit en Ukraine.
Ainsi, la vice-Première ministre de la Fédération de Russie, Tatiana Golikova, a récemment confirmé une baisse spectaculaire de -27 % du nombre de chômeurs enregistrés en Russie par rapport à août 2022 avec notamment un taux d’emploi des jeunes de 93,6 %.
Allo Bruno Le Maire, rappelez-nous combien nous avons de chômeurs en France pour environ 66 millions d’habitants ? En chiffres exacts bien sûr, par ceux que l’on nous présente bidouillés de toute part. Toutes catégories confondues, sans oublier les handicapés, les femmes enceintes, les malades, les jeunes, les chômeurs à temps partiel, etc., etc. Nous sommes à environ 10 millions réels !
En fait, les seuls qui souffrent des conséquences de la rupture avec Moscou depuis l’opération spéciale en Ukraine du 24 février 2022, ce sont les pays de l’UE et ce pour le plus grand bonheur des Yankees qui s’en frottent les mains.
Dans les médias otaniens c’est la consternation :
« Nous avions prédit que l’économie était sur le point de s’effondrer, nous avons prédit des années de pénurie alimentaire, des années d’étouffement pour la Russie, et maintenant les dernières prévisions de croissance du FMI nous disent exactement le contraire. Non seulement la Russie ne tombera pas en récession, mais sa croissance au cours des deux prochaines années sera supérieure à celle de l’UE ou des États-Unis. »
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C’est néanmoins à notre ami Boris Karpov que revient la palme de l’humour lorsqu’il nous écrit en septembre 2022 : « Amis français, nous Russes disons un grand merci à votre président bien-aimé Macron : il a fortement insisté pour sanctionner la Russie, son ministre de l’économie a même annoncé qu’il allait nous saigner à blanc en détruisant notre économie. Or des experts français ont calculé que la Russie gagne 3 700 euros sur le gaz et le pétrole chaque seconde et qu’après les sanctions, les revenus de Moscou provenant des exportations de carburant ont augmenté de 40 %. Donc un grand merci aux français ayant élu à deux reprises ce si brillant président. »
En fait, plus les entreprises occidentales ont quitté la Russie et plus le chômage a baissé, c’est un fait. Ainsi à Moscou le taux de chômage n’est plus que de 0,37 % ! Loin de détruire l’économie russe les sanctions lui ont donné une formidable impulsion par le développement de produits de substitution, notamment dans l’industrie et l’informatique. Rien que dans le domaine des systèmes aériens sans pilotes, 200 postes vacants de spécialistes de production ont été ouverts à Moscou. Dans la capitale, un chômeur à la recherche d’un emploi a 15 postes vacants qui s’offrent à lui.
Alors… non seulement les sanctions occidentales, tour à tour mises en place depuis 2014, auxquelles se sont ajoutées celles de notre bulot de l’Économie l’année dernière, n’ont pas provoqué l’effondrement de l’économie russe, mais selon un rapport du Fonds monétaire international (FMI), publié le 31 janvier, la Russie continue de repartir à la hausse avec une petite progression de 0,3% en 2023 (soit légèrement en-dessous des perspectives de croissance pour la zone euro établies à +0,7% en 2023) puis d’une hausse de 2,3% en 2024. Une croissance indubitablement meilleure que celle de la zone euro qui, toujours d’après le FMI, ne dépassera pas 1,6%.
Cette baisse du chômage est un indicateur extrêmement positif pour l’économie russe qui, comme nous le voyons, se porte de mieux en mieux grâce à des décisions drastiques et pragmatiques du gouvernement. Ainsi, Tatiana Golikova a également évoqué le projet national “Démographie” qui englobe un volet de formation comprenant plus de 10 000 programmes éducatifs dans 254 domaines de compétences proposés. Si l’on en croit le ministère russe du Travail, plus de 20 000 entreprises ont déjà adhéré à ce projet. 43 000 personnes ont ainsi achevé leur formation et plus de 37 000 ont été embauchées, soit 70 % des objectifs prévus. En plus, la Russie annonce manquer de main-d’œuvre !
Au cours de l’année, la demande d’employés a augmenté de 7 % et les salaires de 15 %. Et en France ? Bon… ne parlons pas de choses qui fâchent !
La Russie a besoin de vendeurs au détail et en gros, mais aussi d’ingénieurs pour les grandes industries, d’ouvriers dans le secteur de la construction, sans oublier une forte demande dans les secteurs de la logistique, de la restauration et du tourisme.
Un constat d’évidence s’impose : la France crève et la Russie progresse, et à qui doit-on cette splendide réussite ? Merci Bruno Le Maire !
Valérie Bérenger
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Victoire ! Bruno Le Maire a réussi à mettre à genoux... le chômage russe !
Champion toutes catégories de l'Économie, celui que le monde entier nous envie pour ses écrits dignes d'un Victor Hugo (non, non, ne riez pas !), notre ineffable Bruno Le Maire a enfin gagné so...
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