Le rêve brisé de Zelensky d’atteindre la mer d’Azov
Après une brèche sur Robotyne, il ne reste aux Ukrainiens que 150 km à parcourir, dont les trois lignes de défense russes à franchir, pour espérer couper l’armée russe en deux. C’est mal parti !
Robotyne, aujourd’hui, c’est ce champ de ruines et je ne pense pas que les Russes vont rester les bras croisés en attendant que les unités ukrainiennes descendent vers le sud.
Je ne vais pas détailler les opérations sur le terrain, où se déroulent des combats extrêmement violents, ni même les raisons qui expliquent l’échec de la contre-offensive ukrainienne. Depuis les premiers jours de la guerre en février 2022, l’Otan s’est trompée sur toute la ligne, surestimant abusivement la supériorité de la doctrine otanienne et sous-estimant gravement la puissance de feu de l’armée russe. Dans une guerre, rien ne se passe comme prévu, mais les facultés d’adaptation du commandement aux situations imprévues sont vitales.
En se repliant sur le Donbass compte tenu de la volonté de résistance inattendue du camp otano-kiévien, les Russes ont opté pour une position défensive et compris qu’il leur fallait davantage d’effectifs et de matériels pour tenir un front de 1000 km de long.
Le résultat est aujourd’hui sans appel : les Russes ont dix fois moins de pertes que les Ukrainiens et conservent toutes leurs positions depuis 18 mois. Quand il n’y aura plus d’armée ukrainienne, la guerre de mouvement reprendra côté russe.
Au 88e jour de la contre-offensive, Kiev a perdu 58 580 soldats tués. Hier, ce sont 610 soldats qui ont été tués et 670 blessés.
Je vous invite à lire le lien ci-dessous, particulièrement bien documenté, pour en savoir plus. Pour ma part, outre le fait que les Russes ont la suprématie aérienne et possèdent une artillerie dix fois plus puissante que celle des Ukrainiens, l’essentiel de l’échec de la contre-offensive s’explique avant tout par les formidables lignes de défense russes, cette ligne Sourovikine sur trois niveaux de profondeur, reconnue comme infranchissable.
Une situation pour les Ukrainiens qui n’a plus rien à voir avec les modestes succès de Karkhov et de Kherson, présentés comme de grandes victoires, où l’armée russe en infériorité numérique avait préféré se replier en bon ordre sans pertes majeures, contrairement à celles des Ukrainiens qui furent massives, surtout à Kherson. Cette fois, les Ukrainiens ont en face d’eux une véritable Muraille de Chine, dont il n’ont jamais pu approcher à ce jour, les champs de mines se révélant infranchissables sous le déluge de feu de l’artillerie et de l’aviation russes. Ajoutons que la mobilisation partielle en Russie a remis les pendules à l’heure en termes d’effectifs.
https://reseauinternational.net/echapper-a-lattrition-lukraine-lance-les-des/
Poutine possède la meilleure armée du moment, avec blindés de dernière génération, drones, missiles hypersoniques réellement opérationnels, avions et hélicoptères ultra modernes, équipements de guerre électronique et de renseignement de pointe et surtout une industrie de l’armement qui tourne à plein régime, ce qui garantit aux forces des quantités de matériels et de munitions inépuisables. Avec leurs armées échantillonnaires, les Européens ne font que de la figuration sur le champ de bataille et sont déjà à bout de souffle.
Les Occidentaux ne vaincront jamais la Russie avec leurs armées avachies et sous-équipées, une armée américaine ravagée par la drogue, le wokisme et les délires LGBT, comme le dit un lecteur de https://t.me/wesupportrussia sur Telegram.
Quant à la France, qui possède soi-disant la meilleure armée d’Europe, alors que ses effectifs sont squelettiques, on imagine ce que donnerait une mobilisation, même partielle. La plupart de nos binationaux fuiraient vers leur pays d’origine pour y échapper. Bref, à ce jour, l’armée française est inapte à une guerre de haute intensité.
Pendant que les Ukrainiens perdent 1 500 soldats par jour, tués et blessés, en se fracassant sur la ligne Sourovikine, les Russes économisent leurs forces et détruisent méthodiquement le matériel otanien qui fait pâle figure sur le champ de bataille. Ni les missiles moyenne portée, ni les Léopards II, ni les HIMARS, ni les bombes à fragmentation, ni les Storm Shadow à uranium appauvri n’ont changé quoi que ce soit.
Les Ukrainiens ont perdu 400 000 tués et sans doute beaucoup plus, si on tient compte des centaines de milliers de sépultures supplémentaires préparées dans les villes ukrainiennes. Un carnage injustifié. Les Russes n’ont engagé que 15 % de leurs forces et gardent une aviation intacte, si d’aventure l’Otan décidait d’un choc frontal avec Moscou.
Mais je ne crois pas les Américains assez fous pour cela. En 24 heures, les missiles hypersoniques à charge conventionnelle feraient des dégâts irréversibles en Occident. Soit les hackers russes feraient des ravages sur des cibles civiles et militaires, soit Internet et tous les réseaux de télécommunications seraient coupés. On n’ose imaginer la paralysie qui gagnerait l’Europe.
À quoi bon brailler que Kiev va gagner ? C’est impossible. Il est temps de parler de paix et d’en finir avec une escalade qui ne fait que prolonger l’agonie du peuple ukrainien et allonger la liste interminable des morts, des veuves et des orphelins.
Jacques Guillemain
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Le rêve brisé de Zelensky d'atteindre la mer d'Azov
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