Par le Dr Gérard Delépine
Dans une brochure récente distribuée dans les collèges en cette rentrée 2023 « une vaccination sûre et efficace pour protéger mon enfant contre les cancers HPV » l’institut du cancer (INCA)1 2 fait une promotion mensongère du Gardasil pour appuyer la campagne de vaccination du gouvernement dont elle est le porte-parole et qui la finance.3
Voici ici des faits avérés qui démentent ses affirmations.
L’affirmation de l’INCA « il est efficace » est volontairement trompeuse en suggérant une efficacité anticancer qui reste un espoir peu vraisemblable. À ce jour, le vaccin n’a montré qu’une efficacité réelle à court terme contre l’infection par les souches de HPV qu’il contientet les verrues génitales, mais n’a jamais démontré qu’il pourrait prévenir le moindre cancer, ce qui est d’ailleurs précisé dans la notice du vaccin.
Sur l’Australie, l’INCa ment en affirmant « l’efficacité de la vaccination contre les HPV est observée dans les pays où le nombre de jeunes adultes vaccinés est important, comme en Australie (réduction des cancers) ».
Pour le vérifier, il suffit de consulter le site de l’agence sanitaire australienne. https://www.aihw.gov.au/reports/cancer/cancer-data-in-australia/contents/cancer-incidence-by-age-visualisation, qui précise le nombre total de cancers et leur taux standardisé (Australian Standardised Rate ou ASR4). Sur l’ensemble de la population :
« En 2006, le nombre de nouveaux cancers invasifs du col de l’utérus était de 726 nouveaux cas avec un ASR de 6,8. En 2011, il y a eu 801 nouveaux cas au total, avec un ASR de 6,9. En 2019 on a enregistré 945 nouveaux cas au total, avec un ASR de 7,2. ».
Sur l’ensemble de la population australienne, l’augmentation d’ASR (taux standardisé atteint 4 % (6,9 vs 7,2) entre la date de début des vaccinations scolaires et 2019 (dernier taux confirmé).
Surtout, dans le groupe des Australiennes les plus vaccinées (les 25-34 ans), le risque de cancer invasif a augmenté de 15 % depuis la campagne de vaccination scolaire (de 7,9 en 2006 à 9,1 en 2019) comme le montre cette courbe officielle :
Aussi l’affirmation de l’INCa « Dans ce pays, le succès de la campagne de vaccination, associé au dépistage, ouvre la perspective d’une éradication du cancer du col de l’utérus d’ici une quinzaine d’années » nie les faits avérés publiés par l’agence officielle AIHW. Elle ne repose que sur une modélisation biaisée par des hypothèses fausses et prêterait à sourire, si elle ne mettait pas en danger ceux qui, y croyant, se feraient vacciner.
L’augmentation du risque de cancer après Gardasil est également constatée en Grande-Bretagne, mais l’INCa ne le mentionne pas.
Au Royaume-Uni, les faits sont comparables. Les données publiées par l’agence officielle Cancer Research UK (CRUK) démentent totalement la propagande marchande de la disparition du cancer du col de l’utérus grâce au vaccin. Elles constatent l’échec actuel de la vaccination en précisant :
« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables ».
Depuis les campagnes de vaccination l’incidence ne diminue plus et se stabilise autour de 9,7/100 000 comme en 2016 – 2018, dernière période illustrée sur la courbe suivante que chacun peut retrouver sur le site de CRUK.5
Cette stabilité globale masque l’augmentation dans les groupes les plus vaccinés grâce à la diminution franche chez les femmes les plus âgées, non vaccinées. Les Anglaises de plus de 50 ans ont en effet bénéficié d’une diminution d’incidence atteignant 33 % chez les plus de 80 ans. À l’opposé, le groupe des 20-34 ans, le plus vacciné en 2021, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023. 6
Lorsque l’INCa affirme à propos de la Suède : « Une étude récente des cancers survenus chez les femmes âgées de 10 à 30 ans a permis de mettre en évidence un risque de cancer invasif du col de l’utérus inférieur chez les jeunes femmes ayant reçu à minima une dose de vaccin quadrivalent contre les HPV », il paraît ignorer que les femmes de moins de 25 ans ne font qu’exceptionnellement des cancers et que ce groupe est peu donc représentatif des cancers invasifs. Notons de plus que l’incidence dans ce groupe d’âge (vacciné à près de 90 %) n’a récemment diminué qu’après une hausse spectaculaire (+120 % en 2017 par rapport à 2008) et que malgré cette baisse, elle reste 15 % au-dessus du taux prévaccinal (2,8 vs 2,4).
Lorsque l’INCa poursuit par : « Une méta-analyse récente des programmes de vaccination des filles a montré une réduction de 51 % [42 %-58 %] des lésions précancéreuses du col de l’utérus chez les filles âgées de 15 à 19 ans et une réduction de 31 % [16 %-43 %] chez les femmes âgées de 20 à 24 ans. », il ne précise pas que les lésions auxquelles il fait référence ne sont que des dysplasies bénignes (anomalies non cancéreuses réactionnelles aux infections) qui disparaissent spontanément dans plus de 90 % des cas et rien ne prouve que les 10 % restants précéderont (lien causal non établi) des cancers vingt ans plus tard et de toute façon très exceptionnellement (moins de 0,000 09 cas). Infections et dysplasies ne sont pas des cancers !
Le registre des cancers suédois publie dans Nordcan l’augmentation d’incidence standardisée des cancers invasifs du col qu’il observe depuis le Gardasil.
17 ans après sa mise sur le marché, ce vaccin n’a toujours pas démontré qu’il pourrait prévenir le moindre cancer. Cela n’est pas étonnant pour de multiples raisons.
La très grande majorité des cancers ne sont pas dus à une cause unique, mais sont multifactoriels. Les cancers prétendument « du HPV » n’échappent pas à cette règle.
Avant la mise sur le marché du Gardasil, tous les articles recherchant les origines du cancer du col de l’utérus mettaient en évidence de très nombreux facteurs statistiquement liés à sa survenue dont : la précocité des rapports sexuels, leur grande fréquence, le nombre élevé de partenaires, les infections vaginales à bactéries, chlamydiae et virus dont l’herpès et les HPV, le tabagisme, le Sida, la prise prolongée de contraceptifs, le nombre d’enfants supérieur à 4… Depuis la mise sur le marché du Gardasil les articles sur le sujet ne font que répéter le crédo de Big Pharma « les HPV sont les seuls responsables » sans en apporter de preuve scientifique réelle.
Chez les hommes, le cancer de l’anus s’observe dans plus de 95 % des cas chez les homosexuels adeptes de la sodomie passive et surtout s’ils souffrent du Sida. Les HPV infectent de la même manière homo et hétéro sexuel, mais ces derniers ne souffrent pas de cancer anal. Lorsqu’on n’est ni homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.
Mais l’INCa voudrait nous faire croire que les HPV sont les seuls responsables de ce cancer chez les hommes pour justifier la vaccination de tous les garçons !
Les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne, de Suède et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car depuis 17 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.
En Australie, le registre du cancer montre une augmentation de 40 % d’incidence du cancer anal depuis la vaccination Gardasil des filles (passée de 0,5/100 000 en 2006 à 0,7/100 000 en 2020).
En Grande-Bretagne, la consultation du registre du cancer montre que depuis la vaccination scolaire l’incidence du cancer anal a beaucoup plus augmenté chez les femmes (plus 50 %) que chez les hommes non vaccinés (10 %). Cancer Research UK précise ainsi :
« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »
En Suède, la vaccination des filles ne les a pas non plus protégées des cancers de l’anus (+50 %) :
Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis cette date l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute7 :
« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »
Dans tous les pays pionniers du Gardasil scolaire, celui-ci s’est révélé inefficace ou contre-productif contre le cancer anal !
On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal, comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !
Quant aux cancers ORL prétendument liés aux HPV, il faut rappeler que le plus spectaculaire défenseur de cette hypothèse, l’acteur américain Michael Douglas, a reconnu que ce qu’il avait présenté comme son « cancer ORL du HPV secondaire au cunnilingus » était en réalité un cancer de la langue dû à son alcoolisme et son tabagisme anciens.
Comment la suppression d’un seul cofacteur éventuellement causal pourrait-elle permettre de prévenir un cancer ?
Le vaccin ne contient actuellement que 9 souches, alors qu’environ 200 souches de HPV touchant l’homme sont connues et au moins 20 statistiquement associées aux cancers ciblés. La suppression des souches du vaccin crée une niche écologique pour les autres souches, susceptibles de favoriser le cancer.
De plus, rien ne permet de penser que l’efficacité antivirale acquise à 11 ans durera les 20 ou 50 ans nécessaire pour couvrir la période à risque de cancers. En effet, actuellement la durée prouvée d’efficacité du Gardasil contre le virus ne dépasse pas 8 ans et en dehors du vaccin contre la fièvre jaune, très peu de vaccins confèrent une immunité efficace à vie.
Enfin, la publicité mensongère répétant partout que le Gardasil pourrait prévenir le cancer du col peut donner un faux sentiment de sécurité aux jeunes filles vaccinées, les incitant à ne plus se faire dépister comme cela a déjà été observé dans certains pays.
En France, le calvaire de Marie-Océane8 9 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.
L’ANSM précisait dans son rapport de 2015 sur la toxicité du Gardasil10 :
« En France, après consultation du centre régional de pharmacovigilance en charge du suivi national de la vaccination HPV, 14 cas ont été notifiés depuis la commercialisation des vaccins anti-HPV, parmi lesquels 5 cas semblent imputables à la vaccination (3 par Gardasil® et 2 par Cervarix®) » et conclue « La présente étude est la première étude pharmaco épidémiologique à suggérer une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré associé à la vaccination anti-HPV »11
La notice de l’Agence Européenne du médicament12 mentionne comme complications neurologiques possibles : Encéphalomyélite aiguë disséminée*, Sensation de vertige*, syndrome de Guillain-Barré*, syncope parfois accompagnée de mouvements tonico-cloniques* sans donner d’évaluation statistique du risque.
Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications et des procès aux USA13 14 15.
En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil 16 17 et les premières audiences devaient se tenir en avril 2023, mais reportées..
Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin.
L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.
« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».
L’INCa ment par omission en ne précisant pas que les cancers avec HPV rares et de bon pronostic ne constituent pas une priorité de santé publique.
L’INCa ment par omission en ne précisant pas le coût exorbitant de ce vaccin (plus de 120 euros la dose dont la fabrication revient à moins d’un euro). De même il fait croire qu’il ne coûte rien, car « prise en charge à 65 % par votre caisse d’assurance maladie. Le reste est généralement remboursé par les complémentaires (mutuelle…). La vaccination peut être gratuite dans certains centres de vaccination, municipaux ou départementaux » alors que la vaccination d’une classe d’âge nécessiterait chaque année plus de 200 millions d’euros de nos impôts et charges sociales qui seraient tellement plus utiles pour le sauvetage des hôpitaux.
1°) Utiliser des préservatifs pour prévenir les infections sexuellement transmissibles dont le Sida premier facteur de survenue et de mortalité du cancer du col comme du cancer anal. Éviter les autres conduites statistiquement liées à la survenue du cancer : ne pas fumer, ne pas commencer sa vie sexuelle trop tôt, ne pas multiplier les partenaires sexuels.
2°) Pour prévenir le cancer invasif du col de l’utérus, les femmes doivent se faire dépister par le test cytologique de Papanicolaou tous les 3 ans à partir de 25 ans ; (ce dépistage a fait diminuer l’incidence du cancer invasif du col de 30 % à 66 % dans tous les pays qui l’ont généralisé). Ne pas y ajouter la recherche du HPV (qui rapporte plus 60 € versus 20 pour le simple frottis et ne sera que source de confusion et de multiplications de gestes inutiles de contrôle, etc.)18.
3°) Pour prévenir le cancer de l’anus éviter de se faire sodomiser, et faire traiter précocement les condylomes anaux afin d’arrêter leur progression locale, la contamination du ou des partenaires et leur transformation dysplasique. (Les hommes hétérosexuels n’ont qu’un risque infime de souffrir de ce cancer).
L'institut national du cancer désinforme pour faire vendre le Gardasil
Dans une brochure récente distribuée dans les collèges en cette rentrée 2023 " une vaccination sûre et efficace pour protéger mon enfant contre les cancers HPV " l'institut du cancer (INCA) f...
https://ripostelaique.com/linstitut-national-du-cancer-desinforme-pour-faire-vendre-le-gardasil.html