Après l’épisode Wagner, Poutine renforce les liens économiques, diplomatiques et militaires de la Russie avec les nations libérées de la Françafrique. Aidé, il faut bien le dire, par les maladresses, la versatilité et les incohérences de Macronescu.
Les caprices de ce caractériel immature desservent la France
Après le Mali, le Centrafrique et le Burkina Faso, écœurés par l’impérialisme tonitruant mais inefficace de Paris, les fautes à répétition commises au Niger par l’Élysée sont un catalogue édifiant de tout ce qu’il faut éviter de faire en diplomatie.
Macronescu, qui ne s’y connaît pas plus en matière de relations internationales qu’en économie, croit qu’il peut traiter le monde entier comme il piétine les Français. Ses menaces d’envahir le Niger si on vire son ambassadeur, après son insistance incongrue pour que Poutine le prenne au téléphone, et sa tentative pathétique de s’inviter aux BRICS, démontrent un lourd handicap au niveau de la comprenette. Dissonant cognitif, il refuse de voir tout ce qui le contrarie.
Ce paltoquet ignore que les diplomates préfèrent la discrétion aux bavardages, la souplesse des négociations aux ultimatums, et les portes entrouvertes pour l’avenir aux positions tranchées qu’on ne pourra pas tenir. Sans risques de se dédire, de se rendre ridicule ou d’envenimer les contentieux. En fait il cumule les trois avec les États africains.
Macronescu est un béotien impulsif qui veut réformer le Quai d’Orsay, en virant les diplomates de métier pour les remplacer par ses obligés, aussi nuls que lui comme Papa ou Marlouna. Ou la perruche Colonna, ambassadrice de dossiers qui n’a jamais été confrontée à des situations de crise sur le terrain… C’est la petite vengeance de Foutriquet, vexé par les bruits qui courent dans les couloirs feutrés et les bureaux capitonnés des grands chambellans polyglottes. Le présentant pour ce qu’il est : un velléitaire fantasque d’une indigence géopolitique affligeante.
En 2017, la maison France menaçait ruine, il y a foutu le feu
Avec le Mali, même un Hollandouille sous-doué avait réussi à signer un traité de coopération en 2014. L’armée française était alors accueillie chaleureusement à Bamako. Mais trois ans plus tard, tout se gâte. On ne poursuit plus que très mollement les terroristes islamistes. Avec lesquels on soupçonne même des accords secrets. Et le volet économique du traité reste lettre morte. Macron hésite, tergiverse, et pour tout faire « en même temps » ne fait plus rien du tout au bon moment.
Le coup d’État du 24 mai 2021 est ressenti comme une injure personnelle par le Foutriquet qui commet alors l’irréparable, doublement irréparable quand on est une ancienne puissance coloniale : l’ingérence dans les affaires intérieures d’un état souverain, assortie d’une bordée de propos décousus et discourtois contre les dirigeants Maliens. Quelques mois plus tard, notre ambassadeur est viré. Et les Russes arrivent pour s’occuper des islamistes. Et de l’économie.
Au Burkina Faso, tout aurait été négociable sans l’obstination puérile de Macronescu. Des accords culturels et militaires liaient nos deux pays et les nouveaux dirigeants, après le coup d’État de septembre 2022, s’ils ambitionnaient de diversifier leurs partenariats, n’envisageaient pas de dénoncer les traités avec la France.
Au lieu d’attendre et voir venir, le psychopathe a traité les Burkinabés comme du poisson pourri, dans une de ses petites crises d’hystérie. Les Africains ont eu tort d’y voir du racisme. Il insulte les Français comme ça tous les jours… Là-bas, cela passe d’autant plus mal que nos opérations contre les djihadistes sont un échec cuisant. Et hop ! Dehors la France, bons baisers de Russie !
Au Centrafrique, la France se croyait encore au temps des colonies. Les diamants sont éternels, ils ont survécu à Bokassa. Ça motive… Un proconsul français assistait, pour ne pas dire contrôlait, les dirigeants de ce pays depuis des lustres. Désignant au corps expéditionnaire, sur ordres de Paris, les bons à soutenir et les méchants à éliminer, lors des troubles fréquents dans ce pays turbulent.
Depuis novembre 2022, la France y est ramenée à sa juste place, celle d’un pays étranger coopérant, parmi d’autres. Dont les Russes. Qui en profitent pour accroître leur influence, discrète mais efficace depuis cinq ans.
Le 25 juillet 2023, le président Faustin Archange Touadéra (enfin un qui n’est pas mahométan !) déclare lors d’une rencontre avec Poutine : « Avec l’accord de défense entre la première puissance nucléaire au monde et la République Centrafricaine, nous avons pu sauver notre pays grâce aux soldats russes mis à notre disposition. » Exit Wagner. La France macronarde était déjà partie, rasant les murs, la queue basse.
Au Niger, Macronescu s’est encore pris tout seul les pieds dans le tapis. Une fois de plus, il a oublié que, lorsqu’on est un vrai chef d’État, on parle d’État à État, sans se soucier de la composition du gouvernement local. Or là, le paltoquet a vraiment fait très fort. Trépignant comme le gamin capricieux qu’il est, il refuse de rappeler notre ambassadeur qui a été expulsé, ne voulant traiter qu’avec le président déchu.
La France est une nouvelle fois humiliée. Son ambassadeur auquel ont été retirées ses lettres de créance est obligé de se terrer dans ses locaux comme un vulgaire migrant clandestin, recherché par la police. Les militaires au pouvoir à Niamey évitent que la foule des manifestants lynche ce pauvre type qui a eu la malchance de se trouver au mauvais endroit au plus mauvais moment. Mais ils pourraient lui couper l’eau et l’électricité et faire barrage aux provisions de bouche.
Puisque la CEDEAO a différé ses projets d’invasion avec le concours de la logistique française, Macronescu menace le nouveau gouvernement nigérien d’utiliser les reîtres du corps expéditionnaire français, devenu force d’occupation, contre la foule désarmée. Le massacre des Gilets Jaunes et les vaxinations forcées, inutiles, dangereuses et mortifères, des Français grippés du covid ne lui ont pas suffi. Maintenant ce pervers sadique veut « casser du Nègre ». Serait-ce sa vengeance après un chagrin d’amour ? Il faut bien que les hélicoptères d’attaque, les drones bombardiers Reaper et les chasseurs Mirage 2000 qu’on n’ose pas utiliser contre les djihadistes servent à quelque chose.
Le seul moyen de sauver la face serait que Bazoum démissionne, la France pourrait alors s’accommoder du nouveau pouvoir. Mais Manu le tordu téléphone à Mohammed le déchu tous les jours, pour lui laisser croire que la France va venir lui rendre son job. Les putschistes écoutent et connaissent comme ça les intentions du paltoquet.
Pour le Gabon, une relative prudence est de mise. Mais jusqu’à quand ? Dans ce pays qui fut la clé de voûte de la Françafrique, et où la France s’est déshonorée en soutenant pendant des décennies les tyrans criminels Bongo père & Fils, un coup d’État récent, le 30 août 2023, a mis à la retraite Bongo 2. Sans le tuer. Comme les Nigériens avec Bazoum. Faute de transitions démocratiques, l’Afrique se met à pratiquer des transitions relativement indolores.
Il ne manquerait plus que l’énergumène de l’Élysée mette encore le souk. Pour le moment, il s’est contenté de condamner le coup d’État, sans les exubérances vocales et les grimaces dont il est coutumier. Peut-être un peu gêné aux entournures que les Bongo aient gaillardement violé leur Constitution ? Encore que, c’est probablement ce dont il rêve pour briguer un troisième mandat ? Tout aussi illégal que celui de ses potes mahométans Idriss Deby au Tchad et Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, où ce fervent légaliste de Macronescu ne voit pas ce qui cloche. Qui veut lui expliquer ?
Quoi qu’il en soit, la coopération militaire est suspendue au Gabon. Et les élèves officiers iront désormais se former en Russie. Ce pays avait déjà des intérêts importants dans le pays. Il va complètement remplacer la France. Mais n’est-ce pas la mission assignée au paltoquet par les banksters du NWO ? Affaiblir notre pays et conduire à son effacement.
Seuls les imbéciles n’apprennent rien de leurs erreurs
Macronescu, le loser qui a ruiné la France, s’enferre dans des scénarios catastrophes en Afrique. L’histoire s’y répète avec des déclinaisons similaires : des gradés prennent le pouvoir, reprochant à la France son inefficacité contre les terroristes, et son interventionnisme politique et économique abusif dans leur pays.
Des manifestants, pour la plupart trop jeunes pour avoir connu l’époque coloniale, soutiennent les putschistes, en criant : « À bas la France, vive la Russie ! » Parce que, au-delà des ressentiments du passé, la France de Macronescu est faible, et la Russie de Poutine forte.
« Allah n’aime que les forts » leur enseigne-t-on dès l’âge de trois ans à l’école coranique. Ça laisse des traces. Les rodomontades de Macron ne font qu’accroître le mépris des Africains qui ont eu l’occasion d’évaluer la solidité et la fiabilité du personnage. « Président Chochotte » est le surnom qu’on lui donne là-bas.
Le drame et les massacres ne sont plus loin. Avec un freluquet vindicatif et rancunier, parce que craintif et désaxé, le ton monte. On échange des invectives et Paris brandit la menace d’une intervention directe. En réponse, les putschistes dénoncent une ingérence intolérable dans un état souverain, ourdie par l’ancienne puissance coloniale. En attendant que l’arbitre russe siffle le hors-jeu. Et au bout du compte, c’est un peu plus la descente aux enfers pour la France. Ce dont le paltoquet n’a cure tant qu’il peut jouer au petit chef de guerre.
Christian Navis
Grâce à Macron, la France se fait jeter partout en Afrique
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