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16 octobre 2023 1 16 /10 /octobre /2023 10:52
Nous sommes en guerre contre le GIEC

Le petit commerce des bilans carbone et de la transition énergétique est bien trop juteux pour que ces gens intéressés à l’affaire ne démordent facilement de leur raisonnement : l’homme produit du CO2, ce taux de CO2 produit du réchauffement, il faut donc en sortir. D’où les milliards d’investissement des politiques de décarbonation : éoliennes, voitures électriques, bilans carbone et chantiers de décarbonation, etc. Ils sont tous juges et parties, et je ne citerai aucun nom, mais les conflits d’intérêts sont immenses. Cela rappelle une autre crise, d’autres acteurs, d’autres conflits d’intérêts. Comment écoutez sans réserve des gens qui font commerce, voire fortune des conclusions scientifiques qu’ils nous présentent ? Le soupçon est là. Pour ma part, je n’ai jamais gagné un €uro par une quelconque vue sur le climat. Là est la première différence.

La température fait le taux de CO2, pas l’inverse

Reprenons calmement ce qu’il en est des chiffres clés et des raisonnements qui cherchent à nous persuader de notre culpabilité. Pour savoir si je pollue un système par ma production ou mes déchets, il faut peut-être savoir de quoi l’on parle. Quel est le volume de CO2 dans l’atmosphère ? Il est estimé à 3.200 milliards de tonnes. Aussi, nous savons analyser la composition de l’atmosphère grâce aux bulles d’air retenues dans les glaces à différentes époques. La courbe du taux en ppm du CO2 depuis plus de 400.000 ans, voire presqu’un million d’années, à partir des forages dont celui de Vostok montre un cycle au rythme des périodes glaciaires, sur des périodes assez longues avec une amplitude de près de 120 ppm, entre un peu plus de 180 et 300 ppm.

Ce premier outil de comparaison reste limité dans le temps. Il démontre le lien entre les périodes glaciaires et le recul du CO2 en ppm comme de sa présence forte lors des interglaciaires. Mais l’ordre des facteurs est bien celui d’une température dont les effets sont le taux de CO2 et pas l’inverse. Et pour cause, ce n’est pas le CO2 qui est à l’origine des glaciations mais des phénomènes astronomiques bien connus. La première erreur de raisonnement tient à la manipulation de ces deux courbes pour dire que le CO2 ferait la chaleur. L’histoire climatique nous apprend que la relation entre la teneur en CO2 de l’air et les périodes glaciaires est l’exact inverse.

Les variations du taux de CO2 résultent des flux naturels

Les arguments exposés consistent le plus souvent à marquer les esprits en prenant à témoin des phénomènes naturels. On les attribue abusivement et d’autorité à l’activité humaine. En revanche, les propagandistes du GIEC ont largement oublié de dire que rien dans ces phénomènes n’était anormal. En effet, le recul des glaciers est-il anormal en soi ? Non, il s’est déjà produit. Le taux de CO2 dans l’atmosphère a-t-il été plus élevé qu’aujourd’hui ? Oui, et dans des proportions considérables. Concernant les glaciers, le visuel ci-dessous est très clair. J’emprunte ce tableau au très bel ouvrage de Bernard Francou et Christian Vincent : Les glaciers à l’épreuve du climat  

On observe des périodes très froides et quelques périodes comparables de recul massif des glaciers. Et plus loin dans le temps, des périodes plus chaudes ont marqué l’absence de glaciers. Il est donc parfaitement malhonnête de prendre le fait du recul des glaciers comme un phénomène extraordinaire, jamais vu, et immédiatement attribuable aux actions humaines. C’est une supercherie. 

L’honnêteté intellectuelle voudrait que l’on évoque déjà les ordres de grandeur. Sur les 3.200 milliards de tonnes de CO2 estimés dans l’atmosphère, la production humaine est de l’ordre de quelques dizaines de milliards, soit environ 1%/an de la quantité présente. Dire qu’elle est la cause de l’augmentation du taux de CO2, du fait de la variation des taux en ppm, c’est effectuer un raccourci excessif. En effet, il y a une grossière erreur d’analyse du système global. Le taux de ppm évolue selon les variations climatiques (cf. les glaciations et interglaciaires) et cette variation est d’abord à comprendre selon ces phénomènes astronomiques. Il est donc très exagéré d’attribuer à l’activité humaine la dernière variation, d’autant qu’elle prolonge une courbe conforme à la situation d’une fin d’époque interglaciaire.

Origine des émissions et absorptions de CO2. (Giec)

Ce schéma du GIEC est donc déloyal parce qu’il ne respecte pas les règles de proportionnalité visuelle, liées à la quantité globale de CO2 dans l’atmosphère et aux échanges. La barre rose fait penser que l’humain « dégaze » massivement, ce qui est faux. Les quelques 25 ou 30 milliards représentent bien 1% maximum du CO2 présent dans l’atmosphère, la barre occupe ici 1/6 de la longueur du visuel, soit environ 16%, ce qui est tout à fait manipulatoire. La rigueur scientifique exige de la rigueur dans les présentations.

L’argumentation est circulaire et sans démonstration

Si je postule que l’homme est responsable, alors il sera responsable. Le biais d’analyse est alors patent et il interdit d’examiner les phénomènes sans ce préjugement. Quelques formules extraites d’un article de FranceInfo montrent bien la répétition sans preuve très fréquemment pratiquée (VRAI OU FAKE. L’activité humaine ne contribue-t-elle qu’à 5% de la quantité de CO2 dans l’atmosphère, comme le relaie Etienne Chouard ? (francetvinfo.fr)). Aucun travail de démonstration, mais des assertions vulgaires, des jugements de valeurs, des tons professoraux dignes de mandarins arrogants et surtout la répétition d’une assertion ad nauseum. La preuve avec cette association pavlovienne du CO2 et du réchauffement. Je souligne :

Les deux formules :

« Contrairement à ce qu’affirme le tweet partagé par Etienne Chouard, l’activité humaine est bien responsable de la montée des niveaux de CO2 et donc du réchauffement climatique»

Ou :

« Mais pour obtenir une évaluation correcte de l’impact des émissions humaines, il faut tenir compte des quantités de CO2 absorbées par les océans et les forêts. Et cela change tout : le solde net des émissions de carbone est, selon le Giec, d’environ 5 gigatonnes de CO2, attribuable en quasi-totalité à l’activité humaine. Ce qui confirme le rôle prépondérant de l’homme dans le réchauffement climatique. »

Le CO2 augmente à cause de l’homme, le CO2 réchauffe, dont l’homme réchauffe. La répétition ne fait pas preuve. Or, le lien entre CO2 et réchauffement est à ce jour démontré dans l’autre sens. Le problème est donc plutôt majeur, malgré la répétition infinie du mantra. Ils inversent l’ordre de causalité établi depuis 400.000 ans a minima. Osé !

Les experts du climat sont-ils sérieux ?

Cette circularité est très nette dans les arguments exposés par Jean-Marc Jancovici sur son site (Jean-Marc Jancovici – Articles et études de Jean-Marc Jancovici. Ce conseiller en organisation propose services et connaissances dans les domaines de l’énergie et du climat), lui qui est un grand promoteur des conclusions du GIEC et dont le CV est celui d’un polytechnicien, pas plus prédisposé que le logicien et épistémologue que je suis à être illégitime ou plus légitime au passage. Il est surnommé le « grand prêtre du climat » par Challenge en mars 2023 (Qui est Jean-Marc Jancovici, ingénieur pronucléaire convaincu – Challenges)

Malheureusement, le raisonnement est conduit à l’envers et il fait l’impasse sur la conclusion, toujours indémontrée, que le taux de CO2 ferait varier la température. Le premier argument consiste à établir que le taux de CO2 a augmenté depuis 1850 de façon anormale en le liant à l’émergence de l’activité industrielle. Admettons, mais cela fait fi des courbes historiques et des autres phénomènes. Passons. L’expert prétend ensuite faire une démonstration sur la nature du CO2 dans l’atmosphère pour prouver que l’augmentation est lié à l’activité humaine. Le lecteur lira, nous commenterons :

« Ce carbone 14 se retrouve ensuite un peu partout, mais comme il se désintègre en quasi totalité au bout de quelques dizaines de milliers d’années, les combustibles fossiles (qui se sont formés il y a des millions d’années au moins) n’en comportent pas.

Nous avons donc des discriminants du CO2 selon sa provenance :

  • les émissions de CO2 provenant de l’océan sont relativement riches en carbone 13 et comportent du carbone 14
  • les émissions de CO2 provenant de la biomasse continentale sont moins riches en carbone 13 et comportent aussi du carbone 14
  • les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles sont aussi riches en carbone 13 que celles provenant de la biomasse continentale (charbon) ou marine (pétrole et gaz) , mais sont dépourvues de carbone 14

Or on constate que le CO2 atmosphérique s’appauvrit actuellement en carbone 13 et en carbone 14. L’appauvrissement en carbone 13 indique que l’augmentation de ce CO2 atmosphérique ne vient pas de l’océan, et l’appauvrissement en carbone 14 implique – puisque c’est la seule source possible – que les émissions en provenance des combustibles fossiles augmentent. »

La rigueur n’est pas au rendez-vous. Nous n’avons aucune proportion. Doit-on comprendre que le CO2 océanique possède plus de C13 que de 14 ? Que veut dire « relativement riche », par rapport à quelle référence ? Que signifie relativement qui est bien relatif avouons-le ! La seconde source, au lieu d’être présentée en valeur absolue de sa composition est réputé « moins riche » en C13 par comparaison avec la précédente. On commence à nager dans le relativisme. Ensuite, c’est la nage relativiste avec cette belle expression du « aussi riches » des CO2 des combustibles fossiles rapportés au CO2 de la biomasse, pourtant « moins riches » que le premier. On est là au sommet de la rigueur scientifique, reconnaissons-le. Mais le meilleur est dans la conclusion induite de ces trois affirmations. Si le CO2 analysé a moins de C13, c’est que son origine est liée aux combustions et que l’augmentation est liée à l’activité humaine.

En réalité, le raisonnement est le suivant. Durant ces dernières décennies, le taux de CO2 augmente. Factuel. Mais la composition varie avec moins de C13 dans ce CO2 de l’atmosphère. Factuel. Or, les combustibles fossiles (charbon et pétrole) produisent du CO2 très pauvre en C13. Factuel aussi. Donc, la composition du CO2 traduit son origine partiellement humaine du fait des combustions fossiles. Pour la composition, oui, mais pour la croissance, il n’y a pas de lien logique. Donc, faux ou très contestable.

En effet, ce raisonnement lie deux réalités distinctes.  

La première : l’évolution de cette quantité de CO2 est le résultat d’une activité multifactorielle complexe avec de très nombreux soldes nets intermédiaires. Chacun de ces facteurs peut conduire à un accroissement du volume du CO2.

La seconde : la composition de ce volume de CO2 dont les spécialistes assurent qu’il est plus pauvre en C13, signe de l’activité humaine.

Or, le changement, marginal, de composition traduit bien la part humaine dans la composition. Mais les variations de nature n’induisent pas logiquement les variations de volume. L’accroissement a de très nombreuses causes, en dehors de cette activité humaine. Le lien entre nature et volume est un abus de raisonnement. Le changement de nature n’est pas une preuve du changement de volume. On mélange là des questions de qualité et de quantité dans la confusion.

En conclusion, le taux de CO2 peut augmenter pour d’autres raisons que les combustions fossiles et néanmoins conduire à l’appauvrissement en C13 sans aucun lien causal de ces deux réalités. Le raisonnement est faux. La seule question qui mériterait examen serait de démontrer si ces variations marginales de la composition sont susceptibles d’avoir un effet multiplicateur majeur sur l’effet de serre, du fait d’une baisse en C13. Le GIEC ne documente pas ce point à ma connaissance. 

L’auteur écrit, accrochez-vous :

« Par contre il y a déjà eu des concentrations fortes de CO2 dans l’atmosphère si l’on remonte très loin dans le temps, et donc des températures moyennes un peu supérieures, mais qui n’ont probablement jamais dépassé les températures actuelles de plus de 5 à 10 degrés. »

Alors, comment le GIEC peut-il paniquer le monde entier et les politiques occidentaux pour un degré sur un siècle et demi ? Notre expert admet des températures supérieures de « 5 à 10 degrés », en prenant la précaution parfaitement manipulatoire de la faire précéder de « températures moyennes un peu supérieures ». Il faut donc à la fois s’émouvoir pour 1° C. d’écart environ sur 150 ans et juger comme peu supérieur, donc pas alarmiste par définition un écart de 5° C. ou 10° C. ? Cela s’appelle une contradiction ou une incohérence. Je ne sais que penser face à de telles incohérences et le « un peu supérieur » est tout de même incroyable, car il ne pèse pas 1%, lui mais de 30 à 40% d’une température si nous parlons de 15° C. moyen en France, en référence par exemple. L’expert serait un bon plaisantin !

Et concernant le CO2, notre expert admet que ce taux a été en ppm infiniment supérieur à l’écart qui l’alarme pour 150 ans. Je cite :

« Concentrations de CO2 au cours des âges géologiques récents. RCO2 est le rapport entre la concentration pré-industrielle en CO2 (qui faisait un peu moins de 300 parties par million, soit 0,03% de l’atmosphère en volume) et celle existant dans le passé.
Par exemple R = 5 signifie que la concentration est alors de 5×300 = 1500 ppm, ou encore que le CO2 occupe alors 0,15% de l’atmosphère.

A l’époque des dinosaures (-230 millions d’années à – 65 millions d’années) l’atmosphère avait de 2 à 5 fois plus de CO2 qu’à l’époque pré-industrielle, et donc l’effet de serre était plus important (mais l’activité solaire était plus faible, de telle sorte que la température moyenne de la planète n’était pas considérablement au-dessus de l’actuelle). Et surtout cette courbe ne dit pas ce qui se passe quand le CO2 est multiplié par 2 à 4 en un siècle, ce qui n’est jamais arrivé naturellement ! »

Donc, en résumé, il faut s’émouvoir pour 1° C. et pas pour 5 ou 10 ° C., et il faut paniquer pour un taux de CO2 qui passe de 0,03% à 0,04% et ne rien craindre des époques où il fut 5 fois supérieur soit 0,1%. C’est un défi à l’intelligence. Enfin, nous voilà rassurer, car en conclusion, Jancovici écrit :

« En conclusion, je me contente de reproduire ce que j’ai pu lire dans des publications scientifiques (dont le rapport du GIEC), et de donner mon avis sur la cohérence de ce que j’ai pu comprendre, mais me sentirais bien en peine de contester quoi que ce soit. » Ouf ! La cohérence n’est rien sans les preuves expérimentales de chacune des propositions. Là est bien le problème.

Les trois sujets du débat scientifique

Les travaux menés sous l’égide du GIEC exigent aujourd’hui que les scientifiques puissent échanger sur trois sujets de controverse. Ces débats sont urgents. Organisons-les avec des esprits libres de tout conflit d’intérêt. Cela devrait nous rappeler quelque chose. L’objectif serait de partager et de trancher autant que possible sur quelques aspects déterminants. Les politiques ont un rôle indirect à jouer, celui de rétablir les conditions de la libre recherche et du débat, au lieu d’enfermer les scientifiques et de faire de l’idéologie scientifique à la façon des Soviets.

  1. L’ordre des facteurs dans l’histoire du climat entre température et CO2. Beaucoup de faits scientifiques contredisent l’hypothèse du GIEC. Notons l’absence de corrélation continue géologiquement entre le taux de CO2 et les températures qui démontrent le poids majeur d’autres facteurs. Indéniable. Signalons une dernière fois l’inversion des rapports de causalité sur les 400.000 dernières années où les variations de températures précédent les variations du taux de CO2. Indéniable aussi. Comme l’histoire du climat confirme bien que les variations de températures précèdent toujours celles du CO2, cela change assez radicalement la réflexion.
  2. Le rôle du CO2 comme gaz à effet de serre qui accroît la température moyenne dans l’atmosphère. Beaucoup d’autres facteurs produisent une élévation ou une baisse des températures et isoler ce facteur pour en faire l’unique cause d’une hypothétique élévation des températures est très excessif. N’entrons pas dans le détail, mais d’autres produisent des refroidissements comme les aérosols par obstruction au rayonnement. Le lien de causalité est très contestable.
  3. L’affirmation de la responsabilité humaine, par anthropocentrisme et promotion de l’anthropocène pour justifier la manipulation humaine du climat. Les prométhéens poursuivent leur œuvre de destruction méthodique de la nature. Et le plus extraordinaire dans l’affaire est que nous allons bientôt justifier la manipulation du climat, comme on justifie la manipulation génétique. Les mêmes folies idéologiques sont à l’œuvre en Occident, sans aucune leçon tirée de cet hybris prométhéenne. Les affirmations du GIEC relève de la prophétie autoréalisatrice. Certains veulent ouvrir de juteux marchés du climat déjà en place : éoliens, énergies, décarbonation, bilans carbone ; mais aussi les marchés des pluies, de la régulation des températures et d’actions sur le climat. Il y a en gestation avancée (cf. les travaux de la DARPA) celui de la guerre du climat et de la domination par la destruction. Rien de mieux donc que d’asséner que l’homme agit déjà sur le climat négativement, pour justifier d’agir encore plus, cette fois prétendument positivement.

Une politique destructrice et criminelle

L’homme est bien le jardinier habile et respectueux de la nature, certainement pas le bête maître et possesseur cartésien. Or, les cartésiens prométhéens sont toujours aux pouvoirs.

Combien de milliers de tonnes de bétons sont coulés au milieu des terres arables dans nos plaines pour y planter des éoliennes monstrueuses, onéreuses, à la production erratique et dont les socles de bétons seront indéplaçables, condamnant à l’infertilité des hectares et des hectares ? Crime écologique.

Combien de milliards vont être sacrifiés en France dans une transition énergétique pour un pays qui contribue très modestement à 1% de la production humaine de CO2 avec un impact de ce fait dérisoire sur le climat ? Crime économique et irrationalité totale.

Combien d’entreprises et emplois vont être détruits du fait d’un surenchérissement arbitraire des énergies fossiles ? Crime social déjà en cours.

Cette transition est un crime d’État, et les mêmes stratagèmes absurdes qu’au temps de la Covid sont mis en œuvre : panique, attaque ad hominem, mépris, insultes, unanimisme agressif, culpabilisation et conformisme social, occultation des faits, absence d’évaluation a priori des enjeux : coûts, bénéfices effectifs quantifiables, risques induits, etc. La bêtise a pris le pouvoir ou bien la manipulation sectaire, voire un peu des deux.

Une certitude en fait, cette politique est pleine de sous-entendus sectaires, au sens le plus fort de la secte. Car nous entendons des choses qui vont encore plus loin. Il ne faut pas se reproduire, l’humanité est dangereuse. Il faut dissuader les jeunes de procréer. C’est être responsable que d’adopter la position des anciens Cathares. Il faudra peut-être même sacrifier une part de l’humanité, etc. La petite musique s’installe d’une apologie d’un eugénisme massif, au nom d’un prétendu respect de la nature. C’est typique d’une secte. Bientôt, ce sera le temps des sacrifices humains déjà largement promu en Occident par l’euthanasie. Cette pente politique est une destruction prévisible de notre civilisation. Elle est à combattre avec toute notre énergie ; car elle accoutume nos contemporains à des évolutions nihilistes et fatales pour l’Occident. Dépopulation, décroissance, décivilisation. Le GIEC participe insidieusement d’une apologie du désespoir, sans foi en l’avenir, sans aucune espérance et pire encore, sans aucune imagination.

Pierre-Antoine Pontoizeau

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