Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a prévenu : «La livraison de F16 sera considérée par Moscou comme une menace nucléaire.»
Ces fous dangereux de l’OTAN n’ont toujours pas compris que la Russie, dont l’existence est menacée par les USA et leur gang d’États-voyous, ne peut pas perdre cette guerre. Dont elle ne voulait pas au départ, puisque Poutine a fait preuve d’un sang-froid et d’une patience exemplaires pendant sept ans après les prétendus accords de Minsk. Mais maintenant que le vin est tiré, il va falloir le boire jusqu’à la lie !
Les Yankees sont des lâches qui font faire leurs sales coups par des minus
Nous avons presque tous des souvenirs de la communale où des grands dadais pas très courageux poussaient les plus petits à faire des conneries à leur place. Pisser dans les encriers, ou mettre une punaise pointe en haut sur la chaise de l’instit, c’était trop risqué s’ils se faisaient prendre. Mais ils savaient embobiner des jeunes naïfs, en leur donnant de l’importance s’ils relevaient le défi, pour qu’ils se livrent à ces imbécillités.
Les livraisons programmées de F16 au virtuose du piano à queue procèdent de la même logique perverse. Les USA ont la pétoche d’affronter directement la Russie dont l’arsenal hypersonique peut faire la différence. Alors, ils ordonnent au Danemark et à la Hollande d’offrir, sans contrepartie aucune, leurs jets de combat. Et ces petits pays, au poids insignifiant dans le concert des nations, obéissent. Au risque de déclencher la troisième guerre mondiale.
À 20 millions de dollars pièce, ce serait un prix d’ami. Mais avec l’Ukraine, c’est cadeau. Y compris la formation des pilotes en Grèce. On offre même des girls du B.A.A (bordel aux armées) pour le repos des guerriers.
Mais ces avions conçus au début des années 1970, s’ils se sont bien vendus, ne sont plus aujourd’hui ce qu’on fait de mieux. Même si le Zygomyr claironne avec sa faconde habituelle que, pour lui, c’est comme si la guerre était gagnée.
Le Zygomyr se sent pousser des ailes
Il voulait des fusils et des mitrailleuses, on les lui a donnés. Il a réclamé des blindés et des missiles, on les lui a offerts. Il a exigé des avions, on va les lui livrer. En gobant ses promesses réitérées que, grâce à ces nouvelles armes, son armée découragée et exsangue va enfin l’emporter. Sans réaliser qu’à chaque étape de ses prétentions, ces cadeaux franchissaient les degrés d’une escalade qui risque de très mal se terminer.
Les petits pays vassaux des USA ont promis 61 avions. Qui peut croire, si les livraisons ont bien lieu, que la Russie va rester inerte ? Dans un premier temps, ils viseront les convois et taperont sur les aérodromes. Mais si ça ne suffit pas, ils passeront à l’étape supérieure. Peut-être des armes thermobariques pour commencer. Puis des vecteurs atomiques tactiques. Et au-delà, personne ne répond plus de rien.
Les cobelligérants font semblant de ne rien voir
Les armes légères ne devaient pas servir à des opérations de commando sur le territoire russe. Les missiles et les drones ne devaient pas viser les infrastructures russes. Maintenant, les fournisseurs des Ukronazis affirment avec leur duplicité habituelle que les avions de chasse ne frapperont pas en Russie. Ils seraient, comme tout ce qui a été offert jusqu’à présent, blindés compris, des « armes uniquement défensives.» Quand le petit clown exigera des bombes atomiques, Robinette et Macrounette lui en offriront quelques unes à condition qu’il promette de ne pas s’en servir.
Je ne comprends pas que Poutine n’ait pas encore fait atomiser une ville ukrainienne, de préférence abritant une garnison de l’OTAN, à la première incursion sur le sol sacré de la Russie. C’était « la ligne rouge » à ne pas franchir. Même les bellicistes du Pentagone en avaient pris bonne note. Dès lors qu’elle a été franchie, il fallait immédiatement réagir en conséquence. Temporiser devenait un encouragement pour l’ennemi à monter d’un cran dans l’escalade.
En attendant, la Russie redéploie ses unités les plus aguerries pour aller au feu, et dispose d’un délai d’au moins six mois avant que soient formés des pilotes de F16. Et d’ici là, ils pourraient rendre la situation irréversible. À moins que, dans une dernière folie, les otanesques ne mettent dans les jets des gens à eux, sous uniforme ukrainien. Comme c’est déjà le cas sur les champs de bataille. En particulier pour les missiles que les Ukronazis ne savent pas bien faire fonctionner.
Les Ukrainiens sont complètement dépassés
Quand on voit le niveau intellectuel de leur président, la lâche cupidité des hiérarques de sa cour, et la corruption compulsive de ses généraux, il ne faut pas s’étonner qu’il y ait plus de bras cassés que de Rambos dans leur armée. Question d’atavisme. Déjà en 1941, malgré les offres insistantes du gauleiter Stepan Bandera, fait héros de l’Ukraine par le Zygomyr, les nazis pourtant en quête de troupes fraîches, répugnaient à intégrer ces gens-là dans leurs waffen SS. Ils les jugeaient froussards, primitifs et aptes au combat « seulement avec des haches de pierre ».
Les « grandes victoires » annoncées lors de la piteuse contre-offensive actuelle trouvent là un début d’explication. Outre le fait que le nain mal rasé doit entretenir l’illusion d’une grande bataille, s’il veut continuer à empocher, avec ses complices, des milliards de dollars à transférer dans des paradis fiscaux. Une position de repli confortable, le moment venu.
La Russie affronte 40 pays qui veulent la détruire
N’en déplaise à nos caniches des merdias de désinformation continue, les Ukrainiens ne sont que de la chair à canon, pour la coalition qui a décidé de dépouiller la Russie de ses énormes richesses naturelles. Et maintenant prétend l’empêcher de participer activement avec les pays du BRICS, à la création d’un moyen de paiement international, appelé à concurrencer le dollar US, sinon à le supplanter.
Les Ukrainiens ne décident pas des grandes lignes stratégiques. On les laisse se défouler dans des escarmouches d’arrière garde. Mais les plans de bataille, la répartition des troupes et des armes, les points d’assaut des défenses russes, se décident à Washington. Et cela, bien entendu, Poutine le sait.
Dès lors, si les avions offerts par l’OTAN attaquent les Russes, les Ricains auraient tort de se croire à l’abri d’une riposte hypersonique. Liquider les Danois, les Hollandais ou les Grecs, ne serait qu’une formalité, mais on n’élimine pas une coalition en éradiquant ses plus faibles composantes. Si on veut gagner, il faut frapper à la tête. Ceci dit, que valent vraiment les F16 ?
Un comparatif qui pourrait inquiéter l’OTAN
La propagande zygomyresque présente le F16 comme l’arme absolue capable de mettre les Russes en déroute. Outre le fait qu’on peut douter de l’habileté de ses pilotes et de leur niveau d’entraînement, les critères purement techniques ne sont pas a priori défavorables aux Russes. En Orient, des F16 ont été descendus par des Syriens à l’aide des missiles russes sol-air.
Premier adversaire potentiel du F16, le Mig 29. Ils sont de la même génération, années 1970. Vitesse maximale 2446 Km/h (mach 2.3) plafond 18.000 m, autonomie 2496 Km. Contre 2173 Km/h (mach 2,04) plafond 15.200m, autonomie 4000 Km pour le F16.
Le Mig est supérieur en mania. Capable d’effectuer des virages serrés à fort facteur de charge, il est le premier à avoir réussi la « morsure du cobra » inventée par Viktor Pougatchev, à des angles d’attaque acrobatiques. Les images parlent d’elles mêmes.
https://www.youtube.com/watch?v=kcLavSl58yQ
Lors de l’unique confrontation entre F16 et Mig 29, il y a une dizaine d’années, les Russes ont ridiculisé les Ricains. Ceux-ci se livrant à un simulacre d’interception-intimidation, les Mig ont virevolté autour des F16 comme des moustiques prêts à piquer, les obligeant à rompre la formation, puis ayant démontré leurs capacités évolutives, ils ont accéléré à grande vitesse en direction de la stratosphère où leurs adversaires auraient eu du mal à les suivre.
Le problème pourrait venir des Polacks qui ont une vingtaine de M29, datant du temps de l’URSS, mais les Russes ont oublié de moderniser l’avionique et de fournir des pièces détachées. Et en combat aérien, ils en connaissent les meilleurs angles d’attaque. L’autre avantage est que, pour maîtriser ce zinc, il faut être un pilote hors pair, en l’absence de commandes de vol électriques assistées par ordinateur. Et seuls les Russes dispensent la formation idoine.
Mais il y a mieux : le Mig 35. Plus récent (2007) en amélioration constante, ses caractéristiques réelles ne sont pas dévoilées. Polyvalent, mais construit en petit nombre, les experts l’estiment en mesure de tenir tête au F 35 dont les dysfonctionnements n’ont pu être tous résolus.
Dernier né prometteur, le Soukhoï 35, mis en service en 2012, 2500 Km/h (mach 2,35) plafond 19.000 m, autonomie 3600 Km. Avec un large éventail de munitions : canon de 30 mm, missiles air-air, bombes guidées, missiles de croisière. Un signe révélateur, les Chinois en ont commandé 24 exemplaires. L’armée russe dispose d’une centaine d’appareils.
Une fois de plus, le Zygomyr a crié victoire trop tôt, autant pour satisfaire son ego démesuré de charlatan que pour embobiner ses «alliés» et continuer à empocher de juteux subsides, tant que la guerre durera.
Christian Navis
En livrant des F16 à Kiev, l'OTAN entraîne la Russie dans une dangereuse escalade
Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a prévenu : "La livraison de F16 sera considérée par Moscou comme une menace nucléaire." Lors de l'unique confrontation entre F16 et Mig 29 ...