Le Blog de Lazare

Après le viol des accords de Minsk, ils ont encore voulu rouler Vladimir. Une fois de plus. Une fois de trop. Sa patience a des limites. Il faut arrêter un peu de prendre l’ours russe pour un hamster. Les éthologues vous diront que ce carnassier est une créature paisible… Tant qu’on ne lui tire pas trop les moustaches.

Le « grain deal » une arnaque de plus

L’accord céréalier passé à l’été 2022 permettait à l’Ukraine d’exporter en toute quiétude les millions de tonnes de céréales qu’elle produit. Pour alléger un peu les donations de ses alliés prodigues. Pas pour permettre aux pays du tiers-monde de bouffer. Vlad a rassuré sur ce point une quarantaine de chefs d’États Africains invités à Moscou. La Russie a les moyens d’assurer les livraisons.

En contre partie du libre passage de leurs navires, les otanesques devaient lever les sanctions injustes frappant la Russie. Dont les restrictions occidentales sur ses exportations agricoles, ainsi que la déconnexion de ses institutions monétaires du système bancaire «Swift», le réseau qui facilite les opérations financières au niveau international.

Comme on pouvait s’en douter, les otanesques n’ont pas tenu parole. Qu’attendre de crapules qui ne connaissent que le mensonge, la menace, et le racket assortis de promesses fallacieuses, et ne plient que lorsqu’on leur écrase la gueule ?

La Russie ne reviendra pas dans l’accord céréalier

Le « grain deal » est fini. Comme elle l’avait annoncé le 17 juillet, la Russie a décidé d’un blocus sur les principaux ports ukrainiens de la mer Noire. Menaçant d’envoyer par le fond les navires marchands qui tenteraient de forcer le blocus. La flotte russe de la mer Noire a donc modifié sa position en conséquence. Parée au combat.

Les bombardements de la zone portuaire d’Odessa ne sont qu’un avant-goût de ce qui attend les Ukronazis s’ils affrètent des cargos forceurs de blocus. D’ailleurs, pour ceux qui essaieraient de se faufiler en douce, de nouvelles mines marines ont été semées aux abords des installations portuaires.

L’OTAN protégera-t-il les corsaires du Zygomyr ?

That is the question. Les grandes gueules qui menacent les Russes sont les mêmes minus pusillanimes qui ont laissé pendant des années les pirates somaliens attaquer et piller les navires marchands aux abords de la corne de l’Afrique et à l’entrée de la mer Rouge, au prétexte que le droit international et les drouadlom leur interdisaient d’intervenir… Jusqu’à ce que les Russes et les Chinois se débarrassent des pirates «à l’ancienne».

Les amiraux de fêtes foraines qui menacent les Russes sont les mêmes pleutres qui hésitent à intervenir militairement lorsque des vedettes iraniennes arraisonnent des bâtiments civils aux pavillons neutres dans le golfe Arabo-Persique, afin de ne pas envenimer la situation. Ces écouillés seraient-ils assez fous pour affronter directement la Russie ? En tentant de forcer le passage et en attaquant ses navires de combat ? Alors qu’ils tremblent devant des mamamouchis barbus et enturbannés qui vivent encore en l’an 1445.

Jusqu’ici la Russie avait modéré le déploiement de ses manœuvres en mer Noire. Évitant les affrontements directs. Se contentant de riposter aux drones des Ukronazis. Mais tout pourrait changer très rapidement si les Otanesques cédaient une fois de plus aux exigences du nain mal rasé et affectaient des escortes armées à ses cargos. Une hypothèse dans laquelle, cette fois, les derniers artifices de la non-belligérance s’effondreraient.

Ils s’exposent à de durs réveils s’ils oublient que des bateaux de guerre russes sont équipés des missiles hypersoniques Zircon mer-mer et que des Kinjal peuvent être tirés depuis des avions en appui. Les deux ont fait leurs preuves. Même avec une charge conventionnelle, leur énergie cinétique peut couler un porte-avions avec une frappe unique.

En outre, il faut compter avec 4 vaisseaux et 2 sous-marins chargés de missiles Kalibr, positionnés et relayés depuis le mois de mars. La munition qu’ils délivrent, subsonique et furtive pendant le tir, supersonique en approche finale, peut porter du nucléaire tactique.

Cette fois ce sera peut-être la guerre mondiale sauf si…

Mercredi 26 juillet, l’OTAN et l’Ukraine ont tenu une réunion stratégique à Kiev afin d’étudier les modalités pratiques de contrer le blocus russe. En évitant la casse autant que faire se peut. Au grand dam du Zygomyr qui mettrait le feu à la planète si on lui obéissait au doigt et à l’œil.

Pour le moment, les alliés du nabot agité ont décidé de ne rien décider pour la mer Noire. Et trouvé une autre solution pour qu’elle ne devienne pas la mer rouge de sang.

Les céréales de l’Ukraine pourront être exportées après un détour par la Pologne, via la Lituanie avec laquelle des accords ont été conclus, en passant par ses ports sur la mer Baltique. Mais à quel prix ? Le surcoût de transport et les bakchichs incontournables aux intermédiaires et aux « protecteurs » vont doubler le prix des grains. Mais pas de problème. Tout le monde va encore mettre la main à la poche. Celle des administrés et des contribuables. Tandis que le Zygomyr, râlant pour la forme, se frotte les mains en calculant le pourcentage qu’il va pouvoir récupérer.

Quoi qu’il en soit, c’est moins risqué et surtout moins ruineux que la sécurisation d’un couloir maritime en mer Noire impliquant d’affronter directement, tôt ou tard, les forces aéronavales russes. Avec des risques d’escalade imprévisibles.

Histoire de montrer qu’elle ne bluffait pas, la Russie a bombardé le 24 juillet le port de Reni, frontalier avec la Roumanie membre de l’OTAN, où des bateaux ukrainiens avaient cru trouver refuge pour échapper aux tirs sur Odessa. Façon de dire au Zygomyr : si on veut te trouver, où que tu te caches, on te trouvera.

Les juristes s’en mêlent piteusement

Dans une vraie guerre, les arguties et les effets de manches ont peu de poids. Le sort des armes décide et les vainqueurs ont toujours raison. Vlad n’a pas plus peur de la convention de Montreux que des mascarades des bouffis de la CPI.

Cette convention pose le principe de la libre circulation des bateaux en mer Noire. Mais qui osera déployer une flotte de guerre pour sécuriser un couloir d’exfiltration des cargos ukrainiens ou au service de ce pays ? Et que dira Papy Gaga Robinette au Congrès si, cette fois, il doit encore faire tuer des Amerloques pour commander et manœuvrer sa flotte ? Au moment où son fils repris de justice lui cause de nouveaux soucis.

Christian Navis

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