S’il fallait compiler les mensonges du narratif occidental, une encyclopédie en dix volumes n’y suffirait pas. S’il fallait également additionner les niaiseries entendues sur les plateaux TV, une autre encyclopédie serait nécessaire. C’est du jamais vu. Heureusement que Poutine affiche une sérénité sans faille et un calme olympien face à l’hystérie collective de la meute otanienne, plus enragée que jamais. Avec deux ou trois fous furieux de la trempe de Zelensky, la planète aurait déjà été totalement irradiée depuis des mois.
Le monde occidental, qui ne sait plus où il va et semble bien décidé à détruire sa propre civilisation, a bien de la chance d’avoir un Poutine en face de lui. D’autres auraient déjà usé de l’arme nucléaire après cette escalade sans fin.
Voilà 16 mois que le camp du Bien crie victoire et vend la peau de l’ours russe avant de l’avoir tué. Cela devient grotesque quand on compte les pertes ukrainiennes, qui dépassent déjà les pertes américaines de la Seconde Guerre mondiale. Chez RL, nous l’avons dit cent fois, les mensonges ne font pas les victoires.
Et j’ajoute que le fait d’avoir pris les Russes pour des bons à rien n’a fait qu’aggraver le cas des Occidentaux. Chez Poutine, je n’ai jamais entendu la moindre arrogance ou la moindre insulte envers ses pairs du camp ennemi. Avoir traité le Tsar de boucher et de criminel de guerre en dit long sur cet Occident arrogant qui croit encore dominer le monde alors qu’il est en perdition.
Le conte de fées d’une victoire ukrainienne et d’un effondrement de la Russie s’est évaporé, tel un mirage dans le désert. Jusqu’au bout, Saint Zelensky a cru que l’Otan plongerait dans la fournaise pour lui sauver la mise. Mais le mythe du Churchill ukrainien s’est envolé à Vilnius. Même l’otanien le plus intégriste commence à comprendre que pour Kiev les carottes sont cuites et que le Tsar va rafler la mise.
31 nations sont parties en guerre la fleur au fusil, sans la moindre analyse de l’état des forces, chacun étant convaincu de la victoire. Pour une Alliance qui croit détenir la science infuse en matière de stratégie militaire et pense posséder les meilleurs armements de tous les temps, cet amateurisme est assez sidérant. À en juger par les résultats sur le terrain, les académies militaires occidentales ont vingt ans de retard sur les Russes. Toute la pensée militaire occidentale est à revoir, ainsi que les services de renseignement totalement défaillants sur l’état des forces russes.
Ce ne sont ni l’orgueil occidental, ni le mépris pour la civilisation slave qui vaincront la Russie.
Quand on met les athlètes et les artistes russes au ban de l’humanité, quand on traite les plus grands noms de la science russe comme des pestiférés, on se comporte comme des talibans qui dynamitent les Bouddhas géants de Bâmiyân ou comme les jihadistes qui détruisent les vestiges de Palmyre. Le camp du Bien s’est conduit comme des barbares avec le peuple russe. Une infamie.
La contre-offensive tournant au désastre, avec 30 000 soldats ukrainiens tués sans la moindre avancée sur le terrain, Zelensky n’est plus l’idole des foules. C’est même de dindon de la farce. Car pas question que Biden endosse la responsabilité des 400 000 morts pour rien. Ni Macron, ni Scholz, qui n’ont cessé d’attiser les braises du conflit, ne reconnaîtront leur erreur, fatale au peuple ukrainien.
L’Otan s’est lancée dans une guerre ingagnable en criant victoire. C’est ahurissant de la part d’une alliance qui dépense 1000 milliards de dollars par an pour sa Défense. Pas un seul général n’a dit “Stop”. Mais le mal est fait.
Et puisque cette guerre était ingagnable face à l’ours russe, il n’y a plus qu’à faire porter le chapeau à cette bande d’incapables de généraux ukrainiens. 400 000 morts pour rien et autant de blessés ? C’est le problème de Zelensky. L’Otan s’en lavera les mains.
Les autres dindons de la farce sont les Européens, qui comprennent mais un peu tard que Biden les a conduits dans le mur. Ils sont ruinés et ont perdu une bonne partie de leurs armements dans cette débâcle. Ils paieront de plus l’énergie au prix fort.
La suite ? La paix devrait s’imposer aux conditions de Poutine :
L’Ukraine dépecée de Kharkov à la Transnistrie, pour protéger la Crimée, le Donbass et contrôler la Mer Noire.
Neutralité de l’Ukraine résiduelle
Des garanties de sécurité pour la Russie et l’Europe
Suppression de toutes les armes atomiques américaines stationnées en Europe
Fin de toutes les sanctions économiques contre Moscou
Émergence d’un monde multipolaire dominé par Poutine et Xi-Jinping
Nous n’avons encore rien vu des conséquences de cette guerre, qui va signer le déclin accéléré du monde occidental.
Et il n’est pas certain que l’Otan résiste à cette erreur monumentale : faire la guerre à un peuple slave, blanc et chrétien, qui a tant apporté au monde.
Mais le pire est que pas un seul leader européen n’a eu le courage et le bon sens de dire non à Biden en février 2022.
De Gaulle doit se retourner dans sa tombe.
Jacques Guillemain
Les braillards otaniens peuvent s'égosiller, ils vont perdre cette guerre
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