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25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 09:21
La tribune oubliée des généraux qui annonçait la guerre civile de demain

La tribune oubliée des généraux, qui annonçait la guerre civile de demain

Il me parait utile de relire l’Appel des généraux de 2021

https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme

Il y a deux ans, des milliers de militaires à la retraite lançaient un cri d’alarme pour sauver la France du naufrage identitaire et du chaos qui se profile. Cet appel au réveil des autorités face à la menace d’une guerre civile prit le nom de “Tribune des généraux”. Au total, ce sont soixante généraux et amiraux qui ont soutenu cette tribune.

Hélas, le gouvernement, éternel adepte du renoncement permanent, s’empressa d’enterrer cet appel et laissa même l’extrême gauche assimiler les patriotes signataires à des mutins. On mesure ainsi toute l’estime et le respect que la Macronie nourrit à l’égard des défenseurs de la patrie.

Mais aujourd’hui, alors que la France s’embrase et que le pouvoir a bien du mal à contrôler la situation, cette tribune prend toute sa valeur, tant elle est criante de vérité et tant elle est prémonitoire.

La guerre civile n’est pas un fantasme d’extrême droite. Elle est bien une menace potentielle pour la France.

Je reprends donc l’intégralité du texte, écrit à l’initiative de Jean-Pierre Fabre-Bernadac, officier responsable du site Place d’Armes. Tout est dit et les événements actuels donnent largement raison à ces militaires, qui refusent de voir leur pays s’effondrer sous les effets d’une politique mondialiste suicidaire. J’ajoute quelques annotations en rouge.

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs du gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,

L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays. Péril et dangers mortels totalement niés par les élites dirigeantes

Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ». Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie. Ce sont ces patriotes que l’extrême gauche ose traiter de factieux.

– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Nul ne saurait nier cette haine de la France qui se propage. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.

– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre Constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas. On voit aujourd’hui le chaos et les scènes de guérilla urbaine qui embrasent les “territoires perdus de la République”.

– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants. Soutien aux forces de l’ordre, lâchement abandonnées par le pouvoir dans l’espoir de calmer les émeutiers.

Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs.  Nous en sommes à 120 attaques au couteau par jour et l’Etat ne fait rien.

Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables. L’Etat et la justice préfèrent persécuter une extrême droite imaginaire plutôt que traquer les ennemis de la nation.

Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation. Si le pouvoir était courageux, il n’y aurait pas de zones de non droit, les caïds ne feraient pas la loi dans les quartiers.

Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. C’est le laxisme et le renoncement qui prévalent. L’avertissement de Gérard Collomb en 2018 a été enterré et la Tribune des généraux aussi.

On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers. La guerre civile, elle approche. La seule incertitude est la date de l’embrasement.

Conclusion

Que dire de plus ? Cette tribune est prémonitoire, mais la vérité sur le désastre engendré par l’immigration ne sera jamais reconnue par le pouvoir, qu’il soit de droite ou de gauche, puisque l’idéologie mondialiste impose sa dictature après nous avoir confisqué notre souveraineté dans tous les domaines.

De Gaulle avait raison, JMLP avait raison. Mais qui les a écoutés ?

Nous n’éviterons pas la guerre civile avec des marches blanches et des minutes de silence pour calmer les esprits. Sans une extrême fermeté policière et judiciaire, et sans révision de notre politique migratoire, la guerre sera au bout du chemin. Inutile de se bercer d’illusions, le laxisme est porteur de lendemains tragiques.

Conserver la double nationalité quand une partie des immigrés a la haine de la France, c’est du suicide. 

Conserver le droit du sol, c’est une hérésie.

Tout est à revoir dans l’attribution de la nationalité française et des droits sociaux.

Cette tribune des généraux, fut suivie peu après d’une tribune des militaires d’active, écrite sous anonymat. Elle apportait son soutien total aux camarades retraités. Mais elle fut enterrée elle aussi.

En deux ans, Macron s’est contenté d’ouvrir un peu plus les frontières. Au cours de son premier mandat, ce sont plus de deux millions d’immigrés supplémentaires que la France a accueillis, légaux et clandestins.

Aujourd’hui, les Français peuvent mesurer combien l’immigration de masse a été une source de richesse culturelle. Il faut dire qu’ils ont toujours voté pour des immigrationnistes, de gauche comme de droite. “Bonnet rose et rose bonnet” disait JMLP, il y a bien longtemps.

Car en matière d’immigration, je ne fais aucune différence entre un Chirac, un Sarkozy, un Hollande ou un Macron. Tous ont fait la politique immigrationniste de Bruxelles.

Jacques Guillemain

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