Alors que les événements se précipitaient à Moscou, et que toute la presse mainstream occidentale applaudissait stupidement sans rien en comprendre à la rébellion d’Evgueni Prigojine pour finir par accoucher d’un pet de lapin, en Ukraine le massacre continuait…
La mobilisation générale est arrivée à Kiev, après la région d’Ivano-Frankivsk c’est désormais la politique dans toute l’Ukraine. « Les hommes doivent se présenter au bureau d’enregistrement et d’enrôlement militaire dans les 10 jours, c’est un ordre ! »
L’ordre du commissaire militaire du district Obolonsky de la capitale a été publié sur la page Facebook du centre territorial. L’exigence s’applique même à ceux qui n’ont pas reçu d’agenda personnel ou d’ordre de mobilisation. Et y compris les non enregistrés dans le district d’Obolonsky, mais y vivant seulement.
Selon des sources de l’état-major des forces armées ukrainiennes, l’objectif serait de recruter 90 000 nouvelles recrues du fait de la “problématique de la contre-offensive”.
Il semble en effet que la fameuse contre-offensive « réussie » a consommé les réserves de Kiev… que l’on peut justifier par la multiplication des cimetières à travers tout le pays. Qu’est-ce que ce serait si l’offensive avait « raté » !
Pour s’en convaincre il suffit d’écouter le discours de responsables américains tels Robert Kennedy Jr. et même de responsables Ukrainiens qui entourent Zelensky et qui osent émettre des doutes sur le narratif hyper-victorieux de leur patron.
De même, « Cette boucherie aurait pu être évitée. L’Occident a délibérément perturbé les négociations entre Moscou et Kiev en 2022 », a affirmé Vladimir Medinsky, ancien ministre de la Culture et assistant du président russe.
Selon lui, l’Ukraine était proche d’une solution pacifique et de la conclusion d’un accord sur la neutralité permanente et les garanties de la sécurité du pays. Mais une telle décision ne convenait pas aux pays occidentaux, qui ont délibérément perturbé les négociations.
« La Russie, non pas en paroles, mais en actes, était prête à une solution pacifique. De plus, Kiev était, en général, proche d’une telle décision » a-t-il expliqué.
En fait, quelle que soit l’importance, la régularité, et la volonté du soutien occidental à l’Ukraine, on ne peut nier la disproportion réelle des moyens, des effectifs, de la cohérence des Russes dans cet affrontement qui a pris des proportions qui n’étaient absolument pas prévues, ni souhaitées par Moscou à l’origine.
Cette disproportion est telle qu’il serait temps que les médias mainstream et les « experts » de plateaux TV se fassent discrets. Eux qui avaient annoncé à grands renforts de propagande que la Russie allait mordre la poussière, qu’elle allait être dépecée, démembrée, se retrouvent avec un tapis de chars britanniques, américains et allemands, empilés en tas de ferraille sur les zones grises du champ de bataille, le tout encadré de milliers de cadavres en état de décomposition plus ou moins avancés, abandonnés là sans le moindre remords, hachés par les missiles et écrasés sous les chenilles des chars. Une répugnante boucherie ! Et lorsque ces mêmes médias claironnent que les Ukrainiens ont « repris des villages » encore faudrait-il qu’il ne s’agisse pas de villages fantômes déserts qui ne sont même pas près des lignes russes !

Ainsi, même le chef du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Dmitry Kuleba, a admis : « Le plus gros problème de la contre-offensive est la pérennité de l’approvisionnement en munitions d’artillerie en quantités suffisantes. Et le deuxième plus gros problème… est la suprématie aérienne russe ».
Les plus gros problèmes peut être, mais pas les seuls si l’on en croit le bilan des dernières 24 heures du front durant lesquelles, selon la Défense russe, les troupes russes ont repoussé 21 attaques ukrainiennes et éliminé environ 805 soldats. Elles ont bombardé quatre dépôts de munitions de l’armée de Kiev et ont intercepté un missile Totchka-U, un projectile de lance-roquettes multiple HIMARS, sans oublier quatre drones et un char qui ont aussi été anéantis.
Par ailleurs, si l’on examine la dernière « gaffe » des Ukrainiens avec le barrage de Kakhovka, nous ne pouvons que constater que le résultat n’est pas un signe d’une grande maîtrise de l’offensive en cours mais plutôt d’une panique à venir, voir d’un amateurisme latent.
Quant à renverser ou même inverser le rapport de force face aux Russes… il serait temps de faire éclater la bulle du rêve UE-Washington. Jamais l’Ukraine n’aura les capacités techniques et tactiques, les munitions, le rythme, les armements, ni même la capacité à soutenir une offensive de haute intensité et ce, même avec les forces de l’Otan derrière ! Et à ceux qui s’imaginent parce que la guerre perdure que la Russie s’enlise lamentablement, il serait temps de constater que le tempo du conflit est justement donné par les Russes qui épuisent peu à peu les capacités des 40 ou 50 nations qui se cachent lamentablement derrière l’Ukraine, attendant leur heure pour porter une estocade qu’ils appellent de tous leurs vœux mais qui s’éloigne aux confins de l’horizon un peu plus d’heure en heure.
Le pire de toute cette lamentable affaire reste que les Occidentaux ont tellement « diabolisé » la Russie qu’ils ont fini par croire eux-mêmes dans leurs propres narratifs, jusqu’à sous-évaluer gravement le potentiel de ce vaste pays. Car jamais en février 2022, la Russie n’a eu la moindre intention « d’envahir » l’Ukraine. Ce sont les Occidentaux, UE en tête qui se sont fait un film.
Si la Russie est entrée en Ukraine c’est avec des objectifs politiques et militaires clairement définis et des effectifs limités à environ 100 000 hommes. Le problème est que devant l’agressivité gratuite de l’Otan et les hyènes de l’UE, Moscou a été forcée d’avancer et, plus le temps passe, plus la Russie se retrouve contrainte d’avancer pour préserver les zones du Donbass placées depuis les référendums sous sa protection tout en préservant, quoi qu’en disent nos médias propagandistes, au maximum les vies des civils.
En quinze mois de conflit, nous ne constatons qu’environ 10 000 morts parmi les civils Ukrainiens. Rien à voir avec les centaines de milliers de morts qu’ont fait les USA en Irak ou à Belgrade ! Et il serait temps d’arrêter la propagande. Les frappes russes sont chirurgicales. Les options tactiques choisies par Vladimir Poutine visent systématiquement à épargner les civils. Elles portent sur les infrastructures ferroviaires, routières, nœuds électriques, et industrielles. Le « tapis de bombe » style américain c’est de l’utopie. Si la Russie avait vraiment voulu frapper fort dès le début de son opération spéciale, il y a longtemps que l’Ukraine n’existerait plus et que la question serait réglée. Otan ou pas !
Même si l’Ukraine mobilise encore quelques 90 000 malheureux destinés aux « hachoirs à viande », Kiev ne pourrait aligner au mieux que 150 000 à 200 000 hommes face au demi-million voire sans doute 800 000 soldats russes surentraînés, suréquipés et surtout surmotivés.
Depuis le début, l’Ukraine espère mener une guerre d’attrition où la vie des soldats ne pèse rien. N’en déplaise à Washington qui en donne largement l’exemple et à l’UE, Macron en tête, la vie d’un homme pour le régime de Kiev ne vaut pas tripette. Le résultat de cette politique a été largement visible à Bakhmout où Wagner a fait un carnage. À l’inverse, les Russes qui ont une supériorité sans commune mesure avec leur artillerie, préservent précieusement la vie de leurs soldats. Si l’Ukraine veut reprendre comme le clame sans arrêt le pantin Zelensky, le Donbass, la Crimée et dépecer la Russie, il faudrait au moins un engagement réel et effectif de l’Otan. Un engagement qui, bien que nié, existe bel et bien sur le terrain avec des forces polonaises, anglaises, américaines et françaises qui ne disent pas leur nom et dont nous avons eu un aperçu lorsque le missile Kindal russe est allé perforer le bunker de l’Otan près de Liov. Il suffisait alors de compter les cercueils et de constater quelles destinations ils prenaient pour connaître la nationalité des occupants. En l’absence de forces de l’Otan concrètes et officielles sur le terrain, Kiev est définitivement out et n’a absolument aucune chance de renverser le rapport de force militaire.
Les Occidentaux font perdurer une guerre qui provoque des centaines de milliers de morts Ukrainiens. Des morts beaucoup plus nombreux que de Russes puisque le rapport est de 1 à 8 ou 1 à 10 en faveur de ces derniers ; n’en déplaise à messieurs aux guerriers en chambre des plateaux TV. Un phénomène qui se traduit par des lignes rouges successives en termes de missiles, de munitions, de chars, d’avions, qui ont été largement dépassées, sans compter les aides financières hallucinantes qui les accompagnent. À titre d’exemple : l’UE 7,2 milliards en 2022, 18 en 2023, l’aide militaire de Bruxelles en tant que telle 3,6 milliards pour des matériels, 2,6 millions pour la formation des militaires ukrainiens ; et globalement 50 milliards d’aides ont été données à l’Ukraine. Si vous incluez à ces chiffres l’aide américaine sur le seul plan militaire cela représente 62 milliards qui ont été prélevés sur vos impôts et extraits de vos poches.
Thierry Breton, responsable de la politique industrielle, nous a de plus pondu un plan de 500 millions d’euros pour relancer les quelques usines survivantes en France susceptibles de fournir des munitions aux Ukrainiens du fait de l’épuisement des stocks existant tant en Europe qu’aux USA. Et après tout ça, on vous explique à grands renforts de propagande que c’est la Russie qui fait de la surenchère ! Mais de qui se moque-t-on ?
La France va rétablir une « économie de guerre » pour produire un million d’obus d’ici un an. Mais qui l’y oblige ? Sinon les USA. Jamais la Russie n’a menacé la France et jamais nous n’aurions dû nous laisser entraîner dans un conflit local, qui ne nous concerne en rien, sinon pour obéir à Washington.
Si vous étudiez soigneusement ce plan vous vous rendez compte que ce sont des milliards qui sont volés aux peuples européens et investis pour l’Ukraine en pure perte, et même à l’encontre de nos intérêts économiques. Après dix paquets de sanctions contre la Russie qui ont ruiné l’économie européenne, et seulement l’économie européenne, nous en sommes au 11e paquet auquel la Hongrie, la Pologne, et d’autres se sont opposés parce que ces dernières allaient à l’encontre des priorités nationales de ces pays.
Plus malins que les Européens qui « donnent », les Américains eux « prêtent ». Et pour s’assurer que ces prêts seront remboursés, ils ont préventivement mis la main sur les actifs économiques de l’Ukraine : terres agricoles, industrie, mines, etc. Or, la partie la plus riche de l’Ukraine c’est… le Donbass. Donbass aux mains désormais de la Russie qui n’est pas prête à lâcher ses nouvelles régions. La lucidité veut d’admettre que jamais l’Ukraine n’aura la moindre chance face à l’ours russe.
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Les Occidentaux ont eu beau jeu de clairement pousser la Russie depuis les années 90 à petit feu dans la guerre en harcelant les populations russophones du Donbass, les voilà maintenant bien coincés, face à une réalité inimaginable pour eux, à savoir que la Russie est une grande puissance militaire.
Face à l’escalade qu’ils ont eux-mêmes créée voici à leur tour nos pitoyables Européens, vendus aux USA, contrits et marris, face à face avec leurs fantasmes sur le démembrement de la Russie et la réussite d’un coup d’État anti-Poutine totalement suicidaires. Un piège dans lequel l’Amérique nous a mené tout droit et dont nous ne sortirons pas sans de gros dégâts. Une attitude totalement absurde face à nos intérêts économiques.
Si la serpillière des USA qui nous sert de président avait un éclair de lucidité, il commencerait à parler de paix au nom de l’UE et à se séparer définitivement de papy Jo. Seulement voilà, pour ça il faut en avoir et lorsqu’on les a aux abonnés absents…
Le résultat du suivisme de l’UE aux plans américains est simple : une inflation qui explose, un taux de pauvreté qui ressemble un peu plus chaque jour aux abysses, avec des Français qui ne peuvent plus pour certains se nourrir régulièrement et doivent sauter des repas, un coût de l’énergie fantasmagorique, et une industrie allemande au bord de la fermeture qui, pour sauver les meubles, est en train de délocaliser aux USA pour le plus grand bonheur de l’oncle Sam qui, lui, a bien réussi son coup.
Pour conclure, et puisqu’ils semblent tous avoir abusé de certaines pratiques qui, c’est bien connu, finissent par rendre sourd, nous ne pourrions que leur claironner en priant le ciel qu’ils finissent par nous entendre…
Non, messieurs les présidents, la guerre en Ukraine ne se passe pas sur NOTRE territoire puisque l’Ukraine n’est pas dans l’Europe.
Non, la Russie n’a jamais eu l’intention d’étendre la domination qu’on lui prête à toute l’Europe. Une Europe dont elle se moque totalement et dont elle n’a pas besoin.
Non, la Russie, le plus grand pays du monde, n’a jamais eu ni l’envie, ni l’intention, de menacer aucun pays européen, pas plus que de les envahir et encore moins la France, pays de dégénérés où le vice a désormais remplacé la vertu.
ARRÊTEZ DE VOUS FAIRE DES FILMS ! REVENEZ SUR TERRE ET CESSEZ LE GÉNOCIDE SLAVE EN UKRAINE.
Valérie Bérenger
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Mobilisation en Ukraine : 90 000 cadavres supplémentaires à prévoir
Alors que les événements se précipitaient à Moscou, et que toute la presse mainstream occidentale applaudissait stupidement sans rien en comprendre à la rébellion d'Evgueni Prigojine pour fin...
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