Mais quelle mouche a donc piqué Thierry Breton ? Ce dernier s’en est pris violemment à Elon Musk car, selon lui, Twitter ne respecte pas les directives européennes en matière de contrôle des contenus.
Thierry Breton a averti Musk que, s’il voulait que Twitter continue d’exercer en Europe, il faudrait se plier à nos lois. Jusque-là, rien de tout à fait anormal, bien qu’il soit cependant inhabituel de voir la carpette européenne se dresser sur ses ergots face aux États-Unis.
La suite de sa déclaration est plus comique ; en effet, Breton explique qu’il va créer une équipe de contrôleurs, qui seront susceptibles de débarquer à n’importe quel moment dans les locaux de Twitter… sur le sol américain.
Pour la première fois, j’avoue que j’ai hâte qu’un projet européen se concrétise, car j’ai très envie de voir une juridiction européenne débarquer physiquement aux États-Unis, à l’improviste, pour y imposer sa loi.
Je vous l’assure, nous allons vivre des grands moments de télévision si jamais cette task force entre en action, à côté desquels les images de DSK, menotté, à l’entrée du pénitencier de Rikers, passeront pour un non-événement.
Pourtant, l’Union européenne confirme chaque jour qu’elle n’est que le paillasson et la marionnette des États-Unis, que ces derniers débarquent de temps en temps pour faire les courses parmi les sociétés européennes qui les intéressent, n’hésitant pas à utiliser tous les moyens pour arriver à leurs fins, en commençant par leurs lois extra-territoriales (comme dans le cas d’Alstom).
Afin d’avoir une petite idée de la façon dont les Américains nous considèrent, il suffit de se souvenir de cette conversation entre Victoria Nuland, diplomate américaine, et l’ambassadeur américain en Ukraine, datant de 2014.
Dans cette conversation interceptée et rendue publique par des services étrangers, au cours de laquelle l’ambassadeur explique à la très subtile Victoria Nuland que les Européens n’avaient nulle envie de mettre en place des sanctions supplémentaires à l’encontre de la Russie, on entend Nuland répondre « Fuck the EU » (Que l’Union européenne aille se faire foutre).
Cette éructation, idiote et indigne d’une diplomate, a le mérite de montrer très clairement comment notre soi-disant allié américain nous considère, à savoir comme des macaques.
Nous ne sommes que de vulgaires domestiques qu’on sonne de temps à autre, lorsque le besoin s’en fait sentir. Et parmi ces domestiques, Macron est le valet de pisse.
Thierry Breton est un malfaisant, certes, mais pas un idiot. Soit il a abusé d’injections de testostérone de taureau de combat, soit le contrôle de Twitter est réellement important.
Nous éliminerons la première hypothèse, étant donné le physique de l’individu.
Par conséquent, le contrôle, et donc la censure, des médias comme Twitter est d’une importance capitale pour l’Union européenne.
Cela n’a rien de surprenant quand on regarde de près la dernière directive européenne sur la désinformation et les contenus haineux. La Commission européenne y conseille aux États membres, ni plus ni moins que de supprimer les accès et les financements aux médias qui ne respectent pas la régulation européenne en matière de protection des minorités en tout genre.
Il n’est pas nécessaire de s’appesantir sur le contenu exact, tout le monde aura bien compris de quoi il s’agit : la censure et la disparition pure et simple des dissidents.
Or il s’avère que Musk pose un problème, lui qui est d’obédience libertarienne. Il s’est même permis récemment d’accompagner les comptes Twitter de certains médias de titres comme « Média d’État », ou « Média subventionné par l’État », ce qui accentue encore le processus de décrédibilisation en marche depuis des années, à l’encontre des médias dominants.
Il est donc à peu près certain qu’il ne se pliera pas volontairement aux exigences de censure de l’UE, et c’est probablement ce qui a déclenché la colère du zélé serviteur de la Commission européenne, Thierry Breton.
Il faut dire que Breton prend très à cœur son rôle de traître à la patrie ; certainement car il espère prendre la place de von der Leyen qui, paraît-il, lorgne sur l’OTAN.
En attendant, si Thierry Breton ne se calme pas très vite, et ne redevient pas le laquais en livrée qu’il a toujours été, il va très certainement prendre une sacrée taloche sur le coin du museau de la part de son maître américain.
Alain Falento
Thierry Breton menace Elon Musk de débarquer chez Twitter : Chiche !
Mais quelle mouche a donc piqué Thierry Breton ? Ce dernier s'en est pris violemment à Elon Musk car, selon lui, Twitter ne respecte pas les directives européennes en matière de contrôle des ...
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