Je lis souvent dans les chaînes Telegram les explications sur cette guerre Russo-Otan-Ukraine et ce qui se joue afin de mettre fin à la dictature des USA sur le monde.
Très honnêtement, les USA m’agacent depuis toujours à cause de l’imposition de leur culture de la malbouffe, d’un cinéma valorisant la violence, leur puritanisme débile de protestants quakers, leur soi-disant démocratie, leur vision du monde soumis, du fort au faible, pour ne pas me féliciter que ce pays puisse subir les premiers effets d’une guerre en Ukraine.
Je n’oublierai jamais que c’est le seul pays à avoir utilisé la bombe atomique contre des civils au Japon. Tout le reste n’est que littérature pour excuser ce véritable crime de guerre, si ce n’est crime contre l’humanité.
Que nous dit Trump ? Je dois admettre que les États-Unis sont en plein désarroi. Notre économie s’effondre. L’inflation est hors de contrôle. La Russie s’est associée à la Chine, c’est impensable. L’Arabie saoudite, une grande nation, s’est associée à la Chine, la Russie, l’Iran, la Corée du Nord. Ensemble, ils forment une coalition menaçante et destructrice. Notre monnaie s’effondre et cessera bientôt d’être la devise mondiale, ce qui sera notre plus grande défaite en 200 ans. Il y a quelques années à peine, il était impensable, impensable que cela puisse arriver. Mais cela se passe sous vos yeux. Nous sommes une nation en ruine. Nous sommes une nation en déclin.
Sommes-nous pour un monde unipolaire sous l’hégémonie du dollar, celui des États-Unis et des sous-fifres de Bruxelles, ou pour un monde multipolaire où chaque pays peut se déterminer en fonction de ses réalités historiques et culturelles ?
Je dois dire que mon souhait serait que la France retrouve sa souveraineté, son indépendance, son droit à gérer ses affaires, à décider ce qui est bon pour le peuple de France et en finir avec la dictature de Bruxelles présidée par Ursula von der Lahyène ? Je penche pour la multipolarité.

Je suis pour un retour à une France qui, autrefois, était la porte-parole des non-alignés, des sans-grade, des pays méprisés, des peuples soumis.
Ce temps n’est pas si ancien où nous avions un Président qui était accueilli par tous les peuples du monde, quand il se déplaçait, comme un héros de l’indépendance nationale.
En 1967, c’est la queue basse, l’orgueil ravalé que les militaires américains ont été virés de France. Le général De Gaulle savait parfaitement ce que valait l’amitié des USA ! Il a toujours refusé de participer aux éloges du débarquement de Normandie en juin 1944. Il avait pris rapidement les mesures pour éviter que ce débarquement ne finisse par se transformer par une occupation militaire de la France par les USA. (Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot).
Washington avait prévu d’imposer à la France, comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon, un statut de protectorat, (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942.
Les USA ne sont pas nos amis ! Hélas, les nains politiques qui ont succédé au général De Gaulle ont tranquillement, discrètement, hypocritement, mis en place les structures d’une soumission des Français à Bruxelles, aux USA et à son bras armé, l’OTAN. Nous faisons partie des 27 vassaux de cette Amérique du Nord qui nous marche dessus.
Au fil des générations, la jeunesse indigène (de souche) et surtout exogène (issue de l’immigration) n’a plus la connaissance historique nécessaire pour être l’héritière de la grande Nation France. Il suffit de les écouter, de parler avec eux pour comprendre leurs vastes déserts culturels, linguistiques, historiques et géopolitiques.
La France devient une province où sa jeunesse baragouine un sabir franco-arabo-africain. Elle a un vocabulaire des plus limités, n’a plus comme moyen pour s’exprimer que la violence et comme idéal, le fric, les fringues et le smartphone. Au-dessus, il y a des animateurs, des journalistes, des profs dépassés, et encore au-dessus, des pseudo-élites ne parlant même plus le Français.
La France – sa culture millénaire, son histoire, ses conquêtes, ses victoires, ses larmes, ses défaites, et son apport au monde – s’éteint peu à peu.
La multipolarité proposée par les BRICs (Brésil, Russie, Inde, Chine) serait pour la France une chance. La multipolarité, c’est l’abandon du devoir d’ingérence.
La multipolarité voulue par les acteurs et pays des BRICs est une tentation forte pour des pays qui subissent la loi du plus fort occidental et particulièrement des USA (Afghanistan, Irak, Syrie, etc.)
Avec la multipolarité, c’en sera fini de la volonté de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un autre pays. Chaque peuple – et chaque gouvernement – sera libre de gérer, comme il le veut, ses affaires intérieures, en fonction de ses lois, de son histoire et de sa culture.
Plus aucun pays ne devra, ne pourra intervenir au nom des droits de l’homme par exemple, ou de l’idée qu’il se fait lui-même de la justice ailleurs que chez lui. L’Occident aura été un grand donneur de leçons dans ce domaine, avec toutes les errances connues.
Certes, il y aura des institutions réglant les problèmes économiques, celles des frontières, sur les échanges commerciaux entre les pays, mais aucun pays ne devra intervenir judiciairement, ni intervenir militairement, ni mettre en place des sanctions contre un pays.
A contrario, personne ne pourra s’ingérer dans les affaires d’un pays qui pratiquerait, par exemple, la peine de mort comme en Arabie, en Iran, en Afghanistan, aux USA, ou en Chine, puisque cela relèvera de ses compétences propres.
Il est vrai que l’Occident n’intervient jamais sur ces sujets et que les femmes, le plus souvent, peuvent bien crever au bout d’une potence ou être décapitées au coin d’une rue. Même les féministes d’Occident s’en moquent. C’est tout dire.
Unipolarité avec les USA et le dollar ou Multipolarité avec les BRICs. Qu’en pensez-vous ?
Gérard Brazon
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Les USA et l'UE nous entraînent vers l'abîme : les BRICs, l'alternative?
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