Applaudir Zelensky à tout rompre au Parlement européen ne suffisait pas, apparemment… Il lui fallait, en sus, se dire en phase avec Macron sur l’Ukraine !
Le lâche RN rejoint les Atlantistes contre la Russie ! Histoire, une fois de plus, d’essayer d’acheter la respectabilité ? Hurler avec les loups en louchant sur 2027 alors que, il y a moins d’un an, Marine a jeté à la poubelle des millions d’affiches la représentant avec Poutine…
Ces gens-là n’ont pas de colonne vertébrale, n’ont pas de valeurs, n’ont pas d’éthique… Juste des ambitieux un peu moins pourris que les Insoumis…
Parce que, quand même, parler de « violation de souveraineté d’un État européen » par un Poutine obligé d’entrer en Ukraine pour préserver les Russes du Donbass et faire appliquer les accords de Minsk… c’est très fort !
Et se rendre compte de cela après un an de silence prudent en s’auto-accusant de naïveté pour ce silence… bravo les gars ! Pour moi, c’est de la lâcheté, tout simplement.
Et c’est, surtout, de la trahison. Les Atlantistes, menés par le dégénéré wokiste Biden, voient donc le vieux parti souverainiste se rallier à eux ! Énorme ! Quelle trahison, quelle déchéance !
Moi qui voyais en Bardella un potentiel présidentiable pour 2027, je m’en prends plein la figure. Il faut avouer que sur Ukraine-Russie Zemmour n’est guère moins timoré… Il ne nous reste que Philippot. Admirable dans ses combats majeurs contre l’UE, contre la guerre, pour la Russie, contre le vaxxin et contre la dictature sanitaire… mais un peu trop silencieux sur immigration et islamisation. Dieu que c’est difficile de trouver un dirigeant politique qui nous ressemble et nous rassemble !
Il suffit de lire la presse mondialiste pour comprendre que le RN se trahit et trahit le camp patriote pour… rien !
POLITIQUE – La manœuvre, cousue de fil blanc, aurait difficilement pu passer inaperçue. Ce mercredi 22 février, Jordan Bardella a tenté une mise à jour du logiciel du Rassemblement national concernant la guerre en Ukraine. D’abord sur le plateau de Télématin, sur France 2.
Le président du Rassemblement national s’est dit en phase avec le discours d’Emmanuel Macron, considérant qu’il était « impossible de négocier la paix si l’Ukraine ne retrouve pas son territoire, et si les troupes russes ne quittent pas l’Ukraine ». En cela, le président du RN juge que Kiev « doit l’emporter » face à Moscou.
« Naïveté collective »
Quelques heures plus tard, dans une interview accordée à L’Opinion, l’eurodéputé est allé encore plus loin, en remettant en cause la lecture qu’avait pu avoir son parti sur la situation. « Il y a eu une naïveté collective à l’égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine », affirme Jordan Bardella, qui juge que « le Vladimir Poutine d’il y a cinq ans n’est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l’Ukraine et de commettre des crimes de guerre à Odessa ou à Marioupol ».
Si le président du RN inclut Emmanuel Macron dans cette « naïveté collective » en citant sa réception à Versailles et au Fort de Brégançon (confondant volontairement admiration politique et liens diplomatiques), ces propos marquent néanmoins une réelle inflexion dans le discours du RN, parti qui avait reconnu l’annexion illégale de la Crimée par la Russie en 2014.
Le début d’un virage qui peut être lu comme une volonté de poursuivre, sur le plan international, la « normalisation » du parti d’extrême droite entreprise par Marine Le Pen à l’Assemblée nationale. D’autant que Giorgia Meloni, en Italie, est sur une ligne similaire, ce qui la rend fréquentable aux yeux de nombreux responsables européens. Sauf que cet aggiornamento a du mal à convaincre, tant le terme « naïveté » paraît faible face à la russophilie longtemps assumée au sein du parti lepéniste.
« La carte des résistants de 45 »
« Le revirement de Jordan Bardella [sur] l’Ukraine est d’un opportunisme spectaculaire : après s’être trompé sur tout il essaye de prendre le sens du vent. Tout sauf le signe que le RN serait un parti de gouvernement », a taclé sur Twitter l’eurodéputée Renaissance Nathalie Loiseau. Même son de cloche pour le ministre des Transports, Clément Beaune.
Clément Beaune.
Erreur de frappe : une naïveté « de Marine Le Pen ». Une fascination assumée et intéressée. Il ne faut vraiment av… https://t.co/t8RZ5UWCnx
— Clement Beaune (@CBeaune)Voir le tweet
Invité sur France inter, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a ironisé sur le RN qui « nous joue la carte des résistants de 45 ». Et d’insister : « Ils ont emprunté pour faire campagne auprès des Russes, ils ont fait l’apologie de Poutine en permanence. Ils nous ont expliqué qu’il n’y avait pas de danger. Ils y sont allés, le citaient en exemple (…) et quand ils voient aujourd’hui que leur propre électorat s’est détourné du camp russe, ils nous la jouent erreur collective ».
.@olivierveran : « Le Rassemblement national nous joue la carte des résistants de 1945 » sur leur attitude envers Vla… https://t.co/mCEw41Pw87
— France Inter (@franceinter)Voir le tweet
Députée Renaissance des Hauts-de-Seine, Prisca Thévenot a directement répondu à Jordan Bardella, en lui rappelant le dernier vote du groupe RN à ce sujet à l’Assemblée nationale. Au mois d’octobre, Marine Le Pen et ses députés ont refusé de soutenir une résolution condamnant le « crime d’agression » commis par la Russie.
Dans une série de tweets, Pieyre-Alexandre Anglade, président de la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, a quant à lui listé toutes les fois où le RN a voté ou s’est abstenu, que ce soit au Palais Bourbon ou au Parlement européen, conformément aux intérêts russes. De quoi effectivement relativiser cette soudaine révision de façade de la position du parti lepéniste, d’autant que celle-ci continue de cacher une volonté de ménager la Russie.
Auprès de Libération, l’entourage de Jordan Bardella a effectivement précisé ce qu’il entendait par « retour à une souveraineté pleine et entière de l’Ukraine dans les territoires aujourd’hui occupés par la Russie ». Un retour en réalité partiel, puisqu’il s’agit « de la sortie des troupes russes des gains territoriaux effectués depuis un an ». Ce qui exclut, de fait, la Crimée.
….
Comme un changement de pied. Un an après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, Jordan Bardella semble soutenir ouvertement Kiev, sans cependant modifier sa position en profondeur.
« ll y a eu une naïveté collective à l’égard des intentions et des ambitions de Vladimir Poutine », indique ainsi le nouveau président du Rassemblement national dans les colonnes de L’Opinion ce jeudi.
« Le réel est venu frapper à nos portes »
Avec ces propos, le RN cherche à prendre ses distances avec Vlamidir Poutine qui était avant la guerre en Ukraine un modèle pour le parti. Marine Le Pen avait ainsi confié en 2011 son « admiration » pour Vladimir Poutine.
La présidente du groupe RN à l’Assemblée est d’ailleurs l’une des rares personnalités politiques françaises à avoir pu s’entretenir avec le dirigeant du Kremlin au cours de ces dernières années en se rendant à Moscou en 2017 lors de la campagne présidentielle. Faute de prêt français pendant cette campagne, le mouvement avait dû se tourner vers un créancier russe pour financer sa course à l’Élysée.
Si l’ex-candidate à la présidentielle assurait en mars 2022 sur BFMTV ne « rien regretter » de ses propos sur Poutine, elle jugeait cependant qu’il avait « franchi la ligne rouge ».
« Le réel est venu frapper à nos portes et il est clair que le Vladimir Poutine d’il y a cinq ans n’est pas celui qui, cinq ans plus tard, décide d’envahir l’Ukraine et de commettre des crimes de guerre à Odessa ou à Marioupol », avance d’ailleurs Jordan Bardella dans L’Opinion. Avant d’ajouter: « On ne peut pas être patriote et souverainiste et être insensible à la violation de la souveraineté d’un Etat européen ».
Dès le début du conflit, Jordan Bardella ayant déjà qualifié l’invasion ukrainienne de « faute extrêment lourde » de la Russie.
Contre la livraison d’armes
Jordan Bardella avait déjà fait un pas vers l’Ukraine le 10 février dernier lors du discours de Volodymyr Zelensky devant le Parlement européen, l’applaudissant debout à la fin de son discours. Plusieurs députés frontistes avaient pourtant traîné des pieds à cette idée avant de devoir finalement y assister comme le rapporte Libération.
Pas question non plus d’envoyer pour lui d’envoyer des « avions, de chars d’assaut et plus largement de missiles longue portée » comme le réclame pourtant le président ukrainien.
Christine Tasin
/https%3A%2F%2Fresistancerepublicaine.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2023%2F02%2Fcapture-2023-02-23-a-22-14-01.jpg)
Bientôt Macron et Bardella ensemble pour embrasser Zelensky sur la bouche ?
Applaudir Zelensky à tout rompre au Parlement européen ne suffisait pas, apparemment... Il lui fallait, en sus, se dire en phase avec Macron sur l'Ukraine ! Le lâche RN rejoint les Atlantistes ...