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6 mai 2023 6 06 /05 /mai /2023 11:31
Macron veut-il la guerre avec la Russie ?

Sommes-nous à la veille d’une nouvelle guerre mondiale ? Le conflit en Ukraine qui entrera dans sa deuxième année le mois prochain menace d’entraîner notre pays dans une guerre avec la Russie.

« Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement total de l’économie russe ». Qui ne se souvient des propos guerriers autant qu’irresponsables de Bruno Le Maire prononcés le 1er mars 2022 ? Notre va-t-en-guerre ministre de l’Économie et des Finances avait, comme souvent, parlé un peu vite. Non seulement il sous-estimait les capacités de résistance de la Russie, mais les  sanctions prises à l’égard de Moscou allaient surtout se retourner contre nous.

Dès 2014, avec l’annexion de la Crimée, l’Union européenne avait pris des mesures contre la Russie. L’entrée des chars russes en Ukraine le 24 février 2022 allait entraîner de nouvelles sanctions. Celles-ci visaient tant les dirigeants politiques, économiques et militaires dont les avoirs seront gelés que les importations et les exportations de certains biens et produits manufacturés. Plus question pour l’Europe d’exporter des technologies de pointe ou des produits de luxe, ni d’importer du charbon, de l’acier, de l’or et des matières plastiques. Pour le pétrole et les produits pétroliers l’embargo n’entrera en vigueur qu’à compter du 5 février prochain.

La fermeture de l’espace aérien et l’interdiction faite aux constructeurs européens et américains de vendre des aéronefs aux compagnies aériennes russes ou de leur fournir des pièces de rechange et d’équipements devait à terme clouer au sol les avions. Pas question non plus d’accepter sur nos routes les camions en provenance de Russie tout comme les bateaux de commerce dans nos ports. Dans le même temps, l’UE tentait d’asphyxier l’économie en interdisant aux banques russes la possibilité d’obtenir des devises étrangères ou de transférer des avoirs à l’étranger par le système Swift. Pour couronner le tout elle interdisait aux banques européennes toute transaction avec la Banque centrale de la Fédération de Russie.

L’économie russe a résisté

Mais toutes ces sanctions n’ont pas eu l’effet escompté. Il n’y a pas eu de crise financière et aucune banque n’a fait faillite, la Banque centrale ayant réussi à éviter la panique. L’économie russe ne s’est pas effondrée. Elle résiste même mieux que prévu. La récession très forte anticipée par le FMI ne s’est pas produite. Alors que les experts tablaient sur une chute de 8,5 % du PIB russe, elle n’était que de 3,4 % en fin d’année. Ceux-ci estiment désormais que l’économie russe pourrait renouer avec la croissance dès le début du deuxième semestre 2023.

L’industrie automobile qui était pratiquement à l’arrêt au troisième trimestre a repris sa production en octobre avec plus de 37 000 véhicules. Les Russes sont parvenus à reconstituer les chaînes d’approvisionnement. La production industrielle est en forte reprise. Les entreprises ont recommencé à investir. Des entreprises étrangères principalement chinoises s’implantent en Russie. Le commerce avec la Chine a ainsi augmenté de 32 % l’année dernière. Le désengagement des Européens a été une aubaine pour les Asiatiques, mais aussi pour les pays du Golfe et l’Arabie saoudite. Le marché financier russe s’est restructuré sous l’impulsion de la Banque centrale.

À l’inverse, la guerre en Ukraine a des conséquences économiques désastreuses pour les pays européens, la France en particulier. Alors que notre économie commençait à se relever de la crise du Covid 19, le conflit a démultiplié la dynamique inflationniste qui avait pris naissance en 2021. La hausse brutale des prix de l’énergie, l’augmentation des engrais et des céréales, notamment du blé et du maïs en provenance d’Ukraine ont eu d’importantes répercussions sur les marchés de l’énergie et des matières premières. Conséquence directe, il a fallu réduire d’urgence la consommation d’électricité dont les prix se sont envolés menaçant directement l’existence de milliers d’entreprises artisanales de boucherie ou de boulangerie, comme de grosses boîtes comme William Saurin qui a dû réduire sa production ou Duralex qui a décidé de fermer son usine pour cinq mois. Une situation dramatique que le gouvernement n’avait pas anticipée et vis-à-vis de laquelle il se montre incapable d’apporter des solutions.

Politique suicidaire

Alors que la France s’enfonce dans la crise, Macron poursuit son soutien militaire à l’Ukraine en envoyant chars, matériels et munitions à Kiev. Une politique suicidaire qui place notre pays en situation de belligérant dans un conflit qui ne nous concerne pas et où nous avons tout à perdre. « Il faut être fou pour s’attaquer aux Russes ! » dénonce Pierre De Gaulle. Le petit-fils du général qui est conseiller en stratégie et finance d’entreprises explique au micro de Sud Radio que les Russes disposent d’une puissance militaire bien supérieure à la nôtre. Avec les missiles hypersoniques Avangard qui peuvent atteindre Mach 27, soit parcourir 33 000 km par heure, ils détiennent « l’arme absolue » comme l’a qualifiée Poutine.

Par ailleurs, la menace nucléaire est bien réelle. Les dirigeants Russes n’hésitent pas à la rappeler aux Occidentaux. L’oukase présidentiel 355 signé par Vladimir Poutine le 2 juin 2020 prévoit l’emploi tactique de l’arme nucléaire en vue d’empêcher l’escalade des opérations militaires et en faciliter l’achèvement « dans des conditions acceptables par la Fédération de Russie ou ses alliés ». Dans le même temps on assiste à une montée en puissance de son potentiel militaire avec l’accroissement des effectifs qui ont atteint 1 150 000 hommes au premier janvier pour doubler dans les prochaines années. « Nous n’avons aucune limitation de financement. Le pays et le gouvernement donneront tout ce que l’armée demandera » à prévenu le maître du Kremlin.

De son côté, la France, comme l’Allemagne, augmente considérablement son budget militaire qui atteindra 43,9 milliards en 2023, soit une hausse historique de 3 milliards. Et ce n’est qu’un début puisque Macron vient d’annoncer que le budget des armées allait augmenter de 60 % au cours des sept prochaines années. Quelle mouche a donc piqué Choupinet ? Lui qui avait sèchement refusé toute augmentation des crédits militaires au général Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées en 2017, provoquant sa démission, veut-il en découdre avec la Russie ? C’est la crainte que n’hésitent pas à exprimer aujourd’hui certains militaires. Avec un chef d’État aussi inconséquent le pire est à craindre !

Alain MARSAUGUY   

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commentaires

D
et la crimée n'a pas été annexée par la russie ms a adhéré (votation) a la russie...
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C
Bonjour a tous , Macron ,et les va t en guerre européens , et bien sur Biden qui a trouvé des cobayes comme l Ukraine pour se faire massacrer , mais la Russie n aime pas perdre la guerre , et n oubliez pas on ne rentre pas en guerre avec un pays qui possède plus de 6000 tetes nucléaires,c est un suicide , nos dirigeants marchent a coté de leurs pompes , la Russie ne sera pas perdante et se défendra avec ce quelle a , a nous de réfléchir avant l apocalypse
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D
la 1ère apocalypse a déja commensé le 11 mars 2020 ; la guerre c la 2ème étape de selle si...<br /> <br /> et la russie ne se défend pa : elle attaque...

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