Encore une info qui ne fera pas la une de nos médias gouvernementaux. À la différence du New York Times qui, bien qu’anti-russe, informe assez honnêtement sur les tribulations du Zygomyr et de son armée de bras cassés.
L’artillerie offerte à l’Ukraine par l’Occident est de plus en plus déglinguée
Dans leur hantise de la défaite inéluctable, les Ukrainiens, gorgés de propagande et de produits dopants, voient des Russes partout. Même dans les ruines. Même dans les forêts. Même dans les nuages. Ils tirent en moyenne 4 000 obus par jour, ratant la plupart du temps les forces ennemies, mais cet usage intensif finit par user les canons. Et leurs servants n’ont ni les compétences, ni les pièces détachées, ni les machines pour les réparer.
Les engagements limités remportés par l’Ukraine sont des victoires à la Pyrrhus. L’artillerie lourde fournie gracieusement par les pays de l’OTAN (au détriment de leurs contribuables) leur a permis de dresser un véritable mur de feu, bloquant provisoirement les contre-offensives russes. Et les incitant à des replis tactiques là où ils sont moins exposés, en utilisant la nature du terrain.
Tandis que les Ukronazis, selon une pratique qui leur est coutumière, se terrent dans des boyaux en comptant sur leurs obus pour empêcher leurs ennemis de s’approcher. D’où les hurlements courroucés des merdias macronesques contre les « Wagner » quand ils vont débusquer ces rats dans leurs tanières.
Et l’Occident commence à être en rupture de stock.
Depuis le début de la guerre, les USA ont offert au Zygomyr des équipements et des armes pour une valeur de l’ordre 17 milliards de dollars.
Des canons de 155 mm, des missiles de précision Himars, des véhicules blindés «Humvees», des radars et des systèmes de défense anti-drones en veux-tu en voilà. Sans parler de l’appui constant, non chiffrable, en matière de renseignements, de « conseillers » et « d’instructeurs ».
Mercredi dernier, le sénile de Washington a annoncé une nouvelle rallonge de 1,1 milliard de dollars. Sur des crédits déjà votés par les Démocrates. Pas sûr que les Républicains, désormais majoritaires à la Chambre, continuent à dilapider les dollars de l’Amérique dans ce puits sans fond.
Cet afflux a momentanément avantagé les Ukronazis sur des points d’accrochage ponctuels, sans rien produire de décisif toutefois. Et les USA et l’Europe commencent à manquer d’armes et de munitions à envoyer en Ukraine.
Il faut savoir que l’industrie d’armement américaine produit 30 000 munitions par an pour obusiers de 155 millimètres, l’arme d’artillerie lourde à longue portée préférée des Ukronazis.
Or 30 000 obus ont été tirés en deux semaines pour avancer de deux kilomètres. Une immense victoire encensée par les loufiats des médias français.
En outre, d’autres armes genre missiles démodés, en voie d’épuisement, ne sont plus produites, car leur fabrication nécessiterait une main-d’œuvre hautement qualifiée et de l’expérience. Un savoir-faire perdu car pas assez rentable, dans le secteur manufacturier américain.
L’Europe aussi a ses arsenaux presque vides. Les stocks militaires de la plupart des États membres de l’Otan ont été asséchés à plus de la moitié. Parce que leurs dirigeants, terrorisés par Poutine et décidés à en finir vite, se plient aux exigences du Zygomyr, lequel s’imagine disposer d’une créance inépuisable sur l’Occident.
Si Vlad s’énervait, les pays de l’OTAN n’auraient plus assez de répondant
Les militaires les plus réalistes mettent en évidence un problème structurel : les pays occidentaux ont produit en temps de paix des volumes d’armes de vraie guerre relativement faibles. Préférant orienter les productions vers des instruments de maintien de l’ordre, armes individuelles et véhicules blindés, destinés à intimider et écraser leur propre peuple.
Les Gilets jaunes ont été copieusement servis, et ça continue allégrement avec l’armement de la flicaille en blindés légers et armes pour commandos anti-foules en colère. On traque, on persécute et on emprisonne les opposants politiques en France. Et on n’hésiterait pas à les assassiner si la pression montait un peu. Mais contre une véritable armée, ce serait la débandade des sbires. Déjà qu’ils détalent comme des lapins devant les gangs ethniques…
En outre, les armes normalisées de l’OTAN calibre 155 mm sont fragiles
L’armée ukrainienne a reçu des dizaines d’obusiers de l’OTAN : le Caesar et le TRF1 français, le PzH2000 boche, le SpGH Zuzana slovaque, le AHS Krab polack, le FH70 rital et les M777 et le M109 étazuniens. Toutes ces armes tirent des munitions de 155 millimètres de diamètre, calibre adopté par les armées de l’Otan pour des raisons de normalisation.
Mais ces armes ont été conçues pour des « blitzkrieg », en français des conflits courts où l’on s’assure vite un avantage décisif.
Sinon dans une guerre qui s’enlise dans la durée, l’obsolescence programmée fait ses ravages. Les fabricants ont optimisé leurs profits au détriment de la solidité et de la longévité de ces matériels. Poutine le sait, et il a tout intérêt à faire traîner. Pour les avoir à l’usure au sens premier du terme.
En tirant en moyenne 4 000 obus par jour, les Ukronazis ont mis en place le plus grand barrage d’artillerie en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.
Seulement voilà, les Ukronazis finissent par casser leurs obusiers. Pas moins d’un tiers des quelque 350 canons de fabrication occidentale livrés à Kiev sont actuellement hors d’usage, révèle le New York Times. Un autre tiers suscite de sérieuses inquiétudes. Le seul tiers fiable est celui qui n’a pas encore servi !
La stratégie ukrainienne, consistant à tirer de très loin pour prévenir les contre-attaques russes, sans prendre de risques, met les obusiers à rude épreuve. Les charges propulsives nécessaires à cet effet doivent être plus importantes. Elles produisent beaucoup plus de chaleur et entraînent une usure accélérée des canons.
On peut ajouter qu’avec l’hiver, les écarts thermiques entre l’intérieur et l’extérieur du fût sont tels qu’il se fissure encore plus vite. Or le canon d’un obusier M777 coûte plus de 700 000 dollars. La pompe à phynances commence à hoqueter.
Toujours d’après le New York Times, le Pentagone aurait mis en place une usine de réparation en Pologne. Mais les Ricains ont tellement confiance dans les capacités de leurs vassaux ukrainiens ou polacks, qu’ils refusent de leur confier la moindre initiative. Faute de mieux, leurs culottes de peau bricolent.
Quant aux Himars, qui sont des tubes lance-missiles et donc n’ont pas ces soucis de chauffe, leur point faible est le camion qui les transporte. Une cible facile pour les drones et les missiles de croisière quand il patauge dans la boue et patine sur des sols glacés.
Et ne parlons pas du matos français !
C’est de la camelote pour faire peur à des bandes de guenilleux qui arpentent le désert sur leurs 4X4 customisés. Un obus par-ci, un obus par-là, pour montrer qu’on les surveille. Mais ces canons ne sont pas faits pour des tirs de barrage en continu. Ils se déglinguent encore plus vite que leurs équivalents américains. Et il faut près de deux ans pour en fabriquer un.
Sinon où vont aller les armes livrées au Zygomyr après la guerre ?
Les lance-missiles Stinger, les missiles Javelin, les camions porteurs et leurs Caesar suscitent la convoitise de nombreux groupes islamo-terroristes et de plusieurs États voyous comme l’Afghanistan, le Yemen ou l’Angola. Et les généreux fournisseurs n’ont pas exigé un retour de matériel, irréaliste, une fois la paix signée avec la Russie.
L’Ukraine croule sous les armes occidentales, et ce pays figurant déjà parmi les plus corrompus du monde avant l’intervention russe, on peut deviner ce qu’il adviendra des armes lourdes.
Déjà, les armes légères se retrouvent en abondance dans les Balkans, en Afrique et au Proche-Orient. Mais aussi dans les cités de non-droit où Moussa se garde bien d’exiger qu’on désarme ses coreligionnaires. Traitement de faveur. Pas comme avec les vrais Français.
Quant aux armes lourdes, les Russes en ont acheté à vil prix à des trafiquants ukrainiens, pour un dixième ou un vingtième de leur valeur sur le marché. Ou en ont obtenu gratos de déserteurs russophones mobilisés contre leur gré. Autant d’échantillons de haute technologie occidentale pour les disséquer, en connaître les points faibles et établir des contre-mesures.
Par ailleurs, il existe toujours au sein de l’armée ukrainienne des unités privées de mercenaires et de miliciens, à l’instar du régiment Azov, mis sur pied par des milliardaires ukrainiens et intégrés sur le papier à l’armée officielle.
Ces reîtres ont réussi à se faire oublier grâce au silence complice des médias occidentaux. Mais la question de la propriété et de l’usage de l’armement de ces néonazis va se poser à la fin du conflit. Qu’ils utilisent ces armes pour renforcer leur position dans les structures étatiques, ou pour les revendre, ou dans un panachage des deux.
Les apprentis sorciers feront la grimace quand ils commenceront à déguster les fruits empoisonnés de leurs inepties. Mais d’ici là, Macronescu aura pris le large avec son magot. Laissant les Français désarmés face à des djihadistes surarmés grâce à lui.
Christian Navis
/https%3A%2F%2Fripostelaique.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2022%2F11%2Fnazisukr.jpg)
Les Ukronazis cassent les beaux jouets que l'Occident se ruine à leur offrir
Encore une info qui ne fera pas la une de nos médias gouvernementaux. À la différence du New York Times qui, bien qu'anti-russe, informe assez honnêtement sur les tribulations du Zygomyr et de ...