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2 mai 2023 2 02 /05 /mai /2023 04:55
L'Arrêt de la Production d'Aluminium est provoquée par un coût énergétique trop important et l'arrêt de l'Alumine provenant de Russie ! 
L'Arrêt de la Production d'Aluminium est problématique
La nouvelle hausse des prix de l'énergie va poser d'énormes problèmes de rentabilité entraînant un arrêt peut être définitif des usines de production d'aluminium. 
Crise ukrainienne : la hantise de l'industrie française pour ses approvisionnements critiques ! 
La France importe énormément de minerais stratégiques venant de Russie et, à un degré moindre, d'Ukraine. 
L'arrêt des livraisons russes fait peser un risque pour des secteurs clés de l'industrie française. 
L'industrie française s'apprête à énormément souffrir des conséquences de la crise ukrainienne, et plus précisément des sanctions qui isolent la Russie. 
Elle va devoir faire face à une pénurie de nombreux minerais dont certains sont critiques pour l'industrie tricolore. 
Ce qui met certaines filières en risque, comme notamment la production d'aluminium très dépendante des importations d'alumine venant de Russie. 
"La France est très dépendante de son seul fournisseur Rusal", constate France Industrie dans une note évaluant les risques pour l'industrie française, que La Tribune s'est procurée. 
Ainsi, les industriels ont seulement trois mois de stock devant eux. 
Les producteurs d'aluminium "ne peuvent interrompre la production sans de graves conséquences, estime l'organisation professionnelle représentative de l'industrie en France. 
De plus, le prix de l'aluminium étant mondial, la nouvelle hausse des prix de l'énergie ne peut se répercuter en aval et va poser d'énormes problèmes de rentabilité entraînant un arrêt peut être définitif des usines de production d'aluminium".

Si les importations de gaz de Russie sont modérées (17%) - soit moins de 6% des importations énergétiques -, l'envolée des prix du gaz en Europe va avoir "un gros impact" pour les industriels gazo-intensifs (chimie, engrais, verre, etc ...) ainsi qu'un "impact en rebond sur les prix européens de l'électricité", estime France Industrie. 
Ce qui va se traduire par impact significatif pour les industriels électro-intensifs (chimie, aluminium, acier, ciment, papeterie, sucrerie, amidonnerie, etc ...) 
Par ailleurs, l'arrêt des importations du gaz néon ukrainien fait peser un risque pour l'industrie mondiale des semi-conducteurs. 
Car l'Ukraine fournit plus de 70 % du néon, un composant essentiel pour les lasers utilisés dans la fabrication de puces et consommé dans le monde et plus de 90% du néon produit pour l'industrie américaine des semi-conducteurs vient d'Ukraine.

Titane, palladium, platine, ruthénium, iridium, rhodium... 
Des risques significatifs pèsent sur l'aéronautique européenne et la construction navale en raison de la dépendance du titane russe. 
La Russie fournit environ 40 % du ferro-titane utilisé en Europe. 
Elle est notamment le premier fournisseur de titane pour l'industrie aéronautique mondiale, que ce soit pour les avionneurs, les motoristes ou encore les équipementiers. 
Les importations de métaux stratégiques comme le palladium, le platine, le ruthénium, l'iridium, du rhodium font peser également des risques sur l'industrie française. 
Ainsi, 34% des approvisionnements de l'industrie automobile (pots catalytiques) proviennent de Russie. 
Le taux de dépendance à la Russie est de 17% pour le platine et de 15% pour le ruthénium, l'iridium et le rhodium. 
Des métaux qui sont utilisés dans les catalyseurs automobiles, dans l'électronique, en bijouterie, et pour fabriquer des piles à combustible et des électrolyseurs d'hydrogène. 
Des industriels comme Symbio/Michelin, Hyvia, Stellantis, PowiDian, EODev, Alstöm/Helion, HDF, qui sont positionnées sur les piles à combustible, pourraient être impactés par la pénurie de ces métaux. 
L'Afrique du sud, qui reste le principal producteur de platinoïdes, à hauteur de 80 % du marché environ, pourrait subvenir aux besoins de l'industrie tricolore. 
Les industriels français pourraient être également impactés par la baisse des importations de nickel, de cuivre et cobalt. 
La Russie est le troisième producteur mondial de nickel avec 250.000 tonnes en 2021 sur une production mondiale de 2,5 millions de tonnes environ. 
Les industriels français pourraient demander à Eramet d'augmenter ses cadences pour subvenir à leurs besoins. 
Des industriels comme McPhy ou le belge John Cockerill sont positionnés sur les électrolyseurs alcalins en France. 
Le nickel joue également un rôle important d'acier inoxydable dans les batteries. 
C'est également le cas pour l'approvisionnement du cuivre nécessaire aux électrolyseurs et piles à combustible et du cobalt pour les catalyseurs des électrolyseurs alcalins. 
La Russie est respectivement le septième producteur dans le monde en 2020 avec 850.000 tonnes de cuivre (sur 20 millions de tonnes environ) et deuxième producteur mondial de cobalt en 2019 avec 6.100 tonnes (sur 140.000 tonnes environ). 
Enfin, les importations de caoutchouc synthétique et noirs de carbone venues de Russie et d'Ukraine, qui sont des zones d'approvisionnement non négligeables, pourraient avoir un impact pour les fabricants de pneumatiques.

Quels impacts sur l'exportation ? 
La Russie pèse sur les exportations françaises. 
Notamment celles de matériels de transport (automobile, ferroviaire, aéronautique) et les produits chimiques, parfums et cosmétiques qui occupaient une place prépondérante, avec respectivement 24,3 % et 21,4 % du total exporté. 
Les vins (Champagne), spiritueux, le matériel agricole et les semences sont aussi largement exportés. 
En outre, les groupes industriels français implantés en Russie pourraient être également impactés par la crise ukrainienne : Michelin, Bel, Renault (Dacia et Lada), Bonduelle, Danone, Saint-Gobain, Safran, EDF, Schneider Electric, Orange, Total Energies (près de 20 % de sa production de gaz et de pétrole), Sanofi, Pernod Ricard, ainsi que Carrefour et Auchan. L'exposition de Renault est la plus grande, la Russie étant le second marché en volume après la France. 
L'Alliance détient en Russie environ 35 % de parts de marché en 2021. 
En Ukraine, certaines filières industrielles françaises sont exposées en Ukraine, notamment celle de l'agroalimentaire (Bel, Lactalis, Bongrain), de l'automobile (Renault et Peugeot ont 25 % de part de marché), ainsi que Sanofi, Schneider Electric, Air Liquide et la SNEF (génie électrique, génie climatique, nucléaire, BTP, télécoms). 
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