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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 11:46
La Russie bombarde la Pologne : le dernier bobard de Zelenski démasqué

Il n’y a pas à dire, les barbouzes de Washington et leurs complices de l’UE ont de l’imagination. Tellement d’imagination qu’ils devraient se lancer dans le narratif de scénario à grand spectacle. Il est vrai qu’après le Vietnam, la Serbie, l’Irak, la Syrie, ils sont bien rôdés. Mais là, avouons-le, ils frisent le grand art ! Imaginer un narratif où la Russie viendrait bombarder l’un des pays de l’Otan, au demeurant la Pologne, il fallait oser…

Nous avons eu – dans l’ordre d’apparition à l’image – les cadavres de Butcha jonchant les rues, apparus comme par miracle 48 heures après le départ des forces russes dont il a été fort simple de démontrer la fausseté ; puis les bombardements de la centrale de Zaporojié où les Russes bombardaient… les Russes. Le « charnier » d’Izium avec ses croix portant le nom des militaires et civils décédés qui n’était rien d’autre qu’un cimetière. L’explosion des gazoducs de Nord Stream dont il a été dit que c’était la Russie elle-même qui les avait fait sauter pour découvrir ensuite que le coupable était sans nul doute le Royaume-Uni, puisque Liz Truss s’était fendue d’un SMS à ses petits copains américains immédiatement après l’explosion disant « c’est fait ! ». Et après tout ça, comme si ça ne suffisait pas, nous voici dans un nouveau script où la Russie bombarde la Pologne.

En effet un missile, peut-être deux aux dires de témoins qui auraient entendu deux explosions, est tombé de l’autre côté de la frontière ukrainienne, à proximité de la ville de Hrubieszow dans la voïvodie de Lublin, près du village de Przewodów en Pologne. Non pas sur un entrepôt contenant des armes destinées à l’Ukraine comme il avait été annoncé dans un premier temps, mais dans le secteur d’une voie ferrée, sur le terrain d’une exploitation agricole, où circulait un tracteur touché par un projectile qui a creusé un cratère de cinq mètres de diamètre et de deux mètres de profondeur, tuant à priori les deux civils présents, sans compter les destructions qui vont de pair. Bien évidemment les médias officiels ont immédiatement accusé la Russie tandis que, russophobie oblige, le Premier ministre polonais Morawiecki convoquait une réunion d’urgence du Conseil de sécurité du gouvernement…

Zelenski, en bon pantin des Américains, en a profité pour y aller auprès du G20 de son couplet hollywoodien larmoyant habituel : « Nous devons remettre le terroriste à sa place ! Plus la Russie se sentira impunie longtemps, plus il y aura de menaces pour tous ceux qui peuvent être atteints par des missiles russes. Tirer des missiles sur le territoire de l’OTAN… Il s’agit d’une attaque de missiles russes contre la sécurité collective. Il s’agit d’une escalade très importante. Nous devons agir. »

Nous ? Depuis quand l’Ukraine fait-elle partie de l’Otan ? Il est vrai que notre acteur de pacotille n’en est plus à un ridicule près, surtout quand on l’entend ajouter : « Je veux dire maintenant dire à tous nos frères et sœurs polonais : l’Ukraine vous soutiendra toujours. La terreur ne soumettra pas les gens. La victoire est possible quand il n’y a pas de peur… La Russie nous terrorise ainsi que tous ceux qu’elle peut atteindre. »

Pauvre Zelenski qui fait dans ses couches dès que l’on prononce le nom de Vladimir Poutine. Qui se dévouera pour lui offrir un abonnement chez Pampers ?

De son côté le ministère russe de la Défense publiait un communiqué informant que : « Les déclarations des médias et des responsables polonais selon lesquelles des missiles « russes » seraient tombés près du village de Przewodów n’est qu’une provocation délibérée visant à aggraver davantage la situation. Il n’y a pas eu de frappes effectuées par des armes russes contre des cibles près de la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Les images des débris de missiles publiées par les médias polonais depuis le village de Przewodów n’ont rien à voir avec les moyens de destruction russes. »

Nous savons désormais que ce dernier rebondissement n’était qu’un « conte de fée » de plus, puisque même l’administration Biden a reconnu depuis lors qu’il s’agissait d’un missile anti-aérien S-300 appartenant à l’Ukraine.

Malgré cela Kiev n’en démord pas et se dit, via le secrétaire du Conseil de sécurité de l’Ukraine, prête à fournir à ses partenaires la preuve d’une « trace russe » dans une attaque au missile contre la Pologne.

Il faudrait peut-être qu’il se calme, le Zelenski, ou qu’il arrête les excitants ! Si Biden lui-même dit que ce n’est pas la Russie, le caniche est prié d’obéir, de remuer la queue en cadence, et de se taire…

Mais la question qui se pose est : pourquoi ce missile a-t-il atterri « par erreur » en Pologne ?

Dans un conflit armé se déroulant aux frontières d’un pays tiers, il n’est ni rare ni surprenant, et ce n’est pas la première fois, que des missiles ukro-atlantistes ayant raté leurs cibles tombent sur la Pologne. Mais jusqu’à présent, personne n’en avait fait état. N’oublions pas que ce qui est dramatique pour les civils touchés par ce type d’accident ne représente absolument rien au plan international. À l’échelle des gouvernements, les civils ne sont et ne resteront que de la chair à canon et rien d’autre. Pour éviter de mettre des civils en danger, il faut être russe !

Pourtant, la situation en Pologne ressemblait à s’y méprendre, jusqu’à il y a quelques heures, à une véritable tentative fabriquée, visant à justifier une intervention de l’Otan qui remplacerait officiellement par une armée régulière les « mercenaires » polonais et français qui se trouvent actuellement sur le territoire ukrainien. Pourtant, il aura suffi de quelques photos publiées sur les réseaux sociaux afin de démontrer la fausseté de ces nouvelles accusations pour que le narratif s’écroule de lui-même à une vitesse étrangement surprenante.

Emmanuel Macron en personne y est allé de son couplet lors d’une conférence de presse au G20, disant qu’il fallait pousser la Russie « à la désescalade ». Termes repris par l’Élysée ce matin qui déclare « Il ne faut pas d’escalade. Il ne s’agit pas de faire la guerre à la Russie ».

Des propos qui prêtent à sourire lorsque l’on sait que la France fournit des canons Caesar à l’Ukraine, que les Russes s’amusent beaucoup à détruire les uns derrière les autres, et qu’elle forme les militaires ukrainiens à l’utilisation d’armes lourdes et de radars militaires sur son propre sol.

 

 

 

 

 

Mais il est vrai qu’au pays du « en même temps », la Macronie n’en est pas à une contradiction près ! Et lorsque l’on connaît la fâcheuse propension d’Emmanuel Macron à faire exactement le contraire de ce qu’il dit, on peut craindre le pire.

Il n’en demeure pas moins que ce revirement reste très suspect. Notre ami Boris Karpov semble penser sur son blog que l’Otan s’est           « déballonnée ». Et que, même si la Russie avait attaqué la Pologne, il n’aurait pas bougé.

Permettez-moi d’être sceptique. Néanmoins, il est vrai que désormais 37 % de la population américaine veut que la fourniture d’armes et de matériel à l’Ukraine s’arrête, alors qu’ils n’étaient que 6 % en mars dernier. Ainsi, Marjorie Taylor Greene, député de Georgie, appelait-elle récemment au nom des Républicains à ne plus financer Kiev. Dans toute l’Europe également des voix s’élèvent de plus en plus nombreuses pour réclamer la fin des sanctions contre la Russie et que les États occidentaux cessent d’alimenter la guerre en Ukraine avec leurs livraisons d’armes à Kiev pour plutôt se consacrer à leur pays.

Plus de 70 % des Allemands sont opposés à l’augmentation de l’aide militaire à l’Ukraine. Ainsi, en Allemagne, si l’on en croit le Welt, depuis septembre, plus de 4 400 rassemblements ont eu lieu contre la guerre en Ukraine et le bellicisme de la politique des autorités. En Moldavie, on voit se dérouler des manifestations de masse contre la politique occidentale de Maia Sandu.

En France, Florian Philippot rassemble le samedi des milliers de personnes demandant la fin des sanctions contre la Russie et l’arrêt des fournitures d’armement à l’Ukraine. Manifestations bien évidemment totalement passées sous silence. Omerta oblige ! Alors que l’actuelle présidente du Conseil italien Giorgia Meloni n’entend pas revenir sur le soutien armé de l’Italie à Kiev, des milliers de manifestants ont défilé à leur tour à Rome pour demander « Plus d’armes à l’Ukraine, négocions maintenant ».

Face à ces mouvements spontanés, combien de temps les États occidentaux, l’UE avec Emmanuel Macron en tête, pourront-ils continuer d’ignorer les exigences des populations à qui ils imposent des restrictions économiques, alimentaires et énergétiques en retour de leurs sanctions antirusses et de leur aide à Kiev pour une guerre qui ne les concerne pas ? 

Jusqu’où faudra-t-il aller pour qu’ils nous entendent enfin et rétablissent avec la Russie des relations qui n’auraient jamais dû cesser d’être cordiales, ne serait-ce que dans notre propre intérêt économique ?

En attendant, ce revirement occidental reste très suspect. Et ce n’est pas le ministre russe des Affaires étrangères Lavrov qui me contredira alors qu’il déclarait ce matin même :
« L’Occident doit discipliner Zelenski. Nous ne commenterons plus les rumeurs de négociations. Ces rumeurs surgissent constamment et disparaissent aussi vite, alors que Washington et ses vassaux envoient des signaux volontairement contradictoires de guerre et de paix. »

Contradictoires en effet. C’est le moins que l’on puisse dire. Ce qui ne peut que nous inciter à une méfiance raisonnable.

Valérie Bérenger

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