Mieux que BFM TV et LCI réunis ! Si on écoute Ben Hodges, Zelensky est à Moscou avant Noël.
Pour le général Ben Hodges, ex-commandant en chef des forces américaines en Europe, c’est le début de la fin pour la Fédération de Russie, qui pourrait bien se désintégrer ! Rien que ça.
Morceaux choisis :
« Kiev va gagner la guerre, Moscou est désormais sur la défensive et Kiev fait preuve d’une supériorité logistique et tactique ».
« Un point de non-retour a été franchi avec une défaite probable qui pourrait faire vaciller Vladimir Poutine et la Fédération de Russie »
« La dynamique s’est inversée et c’est probablement irréversible »
« 700 000 Ukrainiens en uniforme pour défendre leur patrie, contrairement à Moscou, avec des soldats usés qui ne veulent pas être là »
« Avec les contre-offensives sur Kherson et Kharkiv, les Ukrainiens ont appliqué les bases de l’art opératif : surprise, discipline, logistique et timing »
« L’état-major ukrainien a réussi à préserver une force pour cette contre-offensive. C’est de l’art de la guerre particulièrement habile »
« L’administration américaine surestime le risque d’une escalade nucléaire russe et d’une Troisième guerre mondiale. Des missiles de 300 km de portée chargés sur des Himars seraient utiles »
« Il y a 300 km entre Odessa et Sébastopol. Si l’Ukraine attaquait aujourd’hui, Sébastopol deviendrait intenable pour la flotte russe de la mer Noire »
« La Russie recrute des prisonniers car il n’y a pas assez de Russes qui veulent combattre »
« Poutine n’a pas beaucoup d’options. Il n’a pas de force massive prête au combat »
« L’Ukraine va gagner la guerre. C’est inévitable, à condition que l’Occident continue de la soutenir »
« Une victoire ukrainienne, c’est la restauration à 100% du territoire ukrainien incluant la Crimée et le Donbass »
« Avec une défaite majeure, Poutine pourrait avoir du mal à rester au pouvoir. Cela pourrait entraîner la fin de la Fédération de Russie »
Vous l’avez compris, la puissante armée de Zelensky fait la guerre à la 7e Compagnie.
Selon Hodges, difficile de trouver armée plus mal commandée, plus mal équipée, plus mal entraînée, plus démotivée et plus stupide que l’armée russe.
Les Russes ont conquis 20% du territoire ukrainien en trois jours, mais c’est sans doute par la volonté du Saint Esprit.
Si cette armée russe tient tête à l’Otan, qui fournit des milliards de matériels sophistiqués, qui forme et encadre l’armée ukrainienne avec des milliers de conseillers et de volontaires des forces spéciales, c’est un pur hasard. Un peu de sérieux ne serait pas de trop !
Compte tenu des lourdes pertes ukrainiennes à Kherson et à Kharkov, pour gagner quelques maigres portions de territoire sans avoir pu infliger des pertes significatives à l’armée russe, je ne vois pas en quoi cette victoire à la Pyrrhus serait un tournant dans la guerre.
Certes, on peut se demander pourquoi les Russes n’ont rien vu venir à Kharkov, avec leurs satellites, leurs drones, leurs espions et les écoutes. 20 000 soldats ukrainiens, ça ne se cache pas sous un sapin. Le mystère reste entier car ce revers russe est pour moi incompréhensible.
Mais on a déjà vu cela en 1973, quand les Israéliens, pourtant champions du renseignement au coeur des pays arabes, n’ont pas vu arriver la guerre du Kippour.
Et plus récemment, la CIA n’a pas vu arriver les talibans, qui ont encerclé puis envahi Kaboul, provoquant la panique générale dans le camp américain et dans la population. Une débâcle monumentale du renseignement américain. Cela aussi c’est incompréhensible.
Cela dit, s’imaginer que Poutine va rester les bras ballants face à l’escalade entretenue par Biden est à mon avis un pari bien naïf et très risqué.
Pour l’instant, il n’y a pas eu de réaction significative de la part de Poutine après l’offensive de Kharkov, mais nul doute qu’il n’a pas renoncé à ses objectifs initiaux.
Peut-être compte-t-il sur l’hiver pour saper la détermination des Européens, qui vont voir s’effondrer leur économie faute de ressources énergétiques, avec des mouvements sociaux d’ampleur, réclamant des négociations pour en finir avec une guerre qui n’est pas la leur.
Peut-être est-il en train de renforcer son armée en effectifs et matériels plus offensifs. Peut-être va-t-il frapper les infrastructures vitales du pays, ainsi que les centres décisionnels civils et militaires à Kiev. Ou attend-il les élections américaines de mi-mandat ?
Ce ne sont ni les options, ni les armes de précision qui manquent à Poutine. Lui seul décide.
Mais croire que l’ours russe va reculer face à l’OTAN est irresponsable et dangereux.
Jamais la France n’aurait dû s’associer aux sanctions et aux livraisons d’armes, qui perpétuent les souffrances des deux camps et prolongent la guerre avec un risque d’escalade que nul ne maîtrise.
Jacques Guillemain
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Pour le général américain Ben Hodges, c'est fin de partie pour Poutine!
Pour le général Ben Hodges, ex-commandant en chef des forces américaines en Europe, c'est le début de la fin pour la Fédération de Russie, qui pourrait bien se désintégrer ! Rien que ça ...
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