Il serait temps d’admettre l’écrasante supériorité militaire russe.
Le refus obstiné des Occidentaux à reconnaître que la Russie a gagné la guerre depuis les premiers jours de l’offensive est de plus en plus hallucinant. Le soutien acharné à Zelensky est pure folie. Il saigne toujours plus l’Ukraine et ruine l’Europe, pendant que les États-Unis tirent les marrons du feu. Comme toujours, Washington ment à ses alliés.
D’ailleurs, aux États-Unis, quelques voix rebelles, parmi les chefs militaires, n’hésitent pas à contrer le narratif officiel de l’Otan et à admettre que l’armée russe mène son opération spéciale conformément à ses objectifs, en s’adaptant bien évidemment au contexte du moment, comme toutes les armées du monde.
Mais en Europe, aucune voix discordante ne s’élève pour dire stop au suicide économique collectif qui se profile, suite aux sanctions stupides qui ont propulsé le coût des matières premières au sommet, enrichissant la Russie comme jamais et ruinant l’Europe pour des années.
Le coût du mégawattheure est passé de 85 euros il y a un an à 1000 euros aujourd’hui et sans doute 1500 euros sous peu. La Russie étant assise sur 20 % des richesses minières de la planète, elle a le temps de voir venir.
Il serait donc temps d’admettre que Poutine ne reculera pas, que l’armée russe ne peut pas perdre cette guerre et que le maître du Kremlin n’est pas parti à l’aventure la fleur au fusil, sans posséder les atouts de la victoire. Poutine est certainement le leader le plus réfléchi et le plus intelligent du moment, face à des homologues naïfs et inconscients, voire immatures, comme Macron.
C’est évidemment l’arme hypersonique qui procure à Poutine une supériorité écrasante sur l’Otan. Mais pas seulement. La miniaturisation de la propulsion nucléaire lui permet d’armer des drones sous-marins à l’autonomie illimitée, indétectables et d’une puissance colossale.
Que peut faire l’Otan contre de telles armes indétectables et imparables ? Rien !
L’Otan annonce que parce que Poutine avance lentement (mais sûrement), c’est le signe d’un épuisement des forces russes. Assez sidérant d’entendre cela quand on sait que Poutine n’a engagé que 20 % de ses forces et qu’il n’a pas eu recours à la mobilisation générale contrairement à l’Ukraine, totalement exsangue.
Le temps travaille pour la Russie. L’Europe s’épuise économiquement et va se disloquer, sapant la soi-disant unité retrouvée de l’Otan. L’Ukraine agonise lentement, avec des pertes colossales en matériels et effectifs. Au moins 100 000 hommes sont hors de combat, les meilleures troupes.
Par conséquent, prétendre chaque jour que l’Ukraine peut gagner la guerre et reprendre la Crimée et le Donbass relève de la farce la plus grotesque. C’est un discours de Pieds Nickelés. Si les Américains espèrent épuiser la Russie comme lors de la première guerre d’Afghanistan, ils se trompent. Cette guerre d’Ukraine ne durera pas 10 ans et pourrait même se terminer cet hiver.
Comme écrit dans le lien ci-dessus, posséder l’arme hypersonique en 2022, c’est comme avoir le monopole de l’arme atomique en 1945. Et comme la Russie possède en outre l’arsenal nucléaire le plus important avec 6 200 têtes, on voit mal ce qui pourrait faire reculer Poutine, face aux rodomontades des uns et des autres. Aucun point du monde n’est à l’abri d’un missile russe, indétectable donc imparable.
Le bouclier anti-missiles américain est tout simplement inopérant contre les missiles russes.
Ce ne sont donc pas les Himars américains et nos canons Caesar qui vont empêcher Poutine de dormir. Les armes occidentales prolongent les souffrances des deux camps mais ne changeront pas l’issue de la guerre. L’Ukraine sera amputée de 25 % de son territoire.
Les Américains en étant encore au stade des essais hypersoniques ratés, l’avance russe est sans doute de 5 à 10 ans, voire davantage, selon Jean-Pierre Petit, le physicien père de cette technologie à laquelle les Français n’ont pas cru.
https://www.francesoir.fr/videos-les-debriefings/jean-pierre-petit
Poutine, froid et lucide, fait la guerre avec raison, les idiots d’Occidentaux la font avec émotion, sans réfléchir, comme Bruno Le Maire, qui croyait détruire l’économie russe aussi facilement qu’il détruit l’économie française.
Nous allons achever notre économie et mettre des millions de citoyens dans la rue, pour une guerre qui ne nous concerne aucunement et surtout pour défendre un État mafieux et corrompu jusqu’à la moelle. La guerre pour Zelensky jusqu’à la révolte ?
Macron nous mène à la ruine, alors que son obstination n’empêchera pas le dépeçage de l’Ukraine.
Une seule inconnue : est-ce que Poutine prendra Kharkov et poussera ses légions jusqu’à la Transnistrie ? Mystère.
Quant à la suite de cette opération spéciale, elle pourrait bien signer la fin de l’Otan, la fin de l’hégémonie américaine, la fin de l’UE, la fin de l’euro et la fin de la suprématie du roi dollar. Ce sera le grand retour des nations et des accords bilatéraux.
Nous vivons sans doute des moments historiques, un grand basculement planétaire qui va bouleverser l’ordre mondial pour des siècles.
Poutine en est parfaitement conscient, mais la petite Europe désarmée n’a pas encore compris que la Chine et la Russie vont mettre un terme à l’ordre unipolaire et que le déclin américain est irréversible.
Jacques Guillemain
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Il serait temps de reconnaître l'écrasante supériorité militaire russe
Le refus obstiné des Occidentaux à reconnaître que la Russie a gagné la guerre depuis les premiers jours de l'offensive est de plus en plus hallucinant. Le soutien acharné à Zelensky est pure...
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