2 septembre 2022
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Les armes américaines fournies à l’Ukraine finissent-elles sur les marchés du DarkNet ?
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Le Pentagone s’inquiète du manque de surveillance des milliards de dollars d’armes américaines injectées en Ukraine.
Il craint que des missiles antichars et des drones explosifs ne tombent entre de "mauvaises mains".
Une nouvelle enquête aurait révélé que certaines de ces armes sont vendues sur le dark web.
Des journalistes de RT se sont fait passer pour des acheteurs d’armes et ont affirmé être entrés en contact avec des trafiquants d’armes ukrainiens proposant des mitrailleuses, des gilets pare-balles et certaines des armes les plus avancées des États-Unis et de l’Occident, comme les systèmes antichars Javelin et NLAW ou les drones explosifs Phoenix Ghost et Switchblade.
Le journaliste a indiqué qu’une place de marché du darknet proposait une munition explosive Phoenix Ghost pour 4.000 dollars.
Un autre trafiquant d’armes ukrainien proposait des ensembles de gilets pare-balles de fabrication américaine pour 1.500 dollars et des carabines M4 équipées de silencieux et de centaines de cartouches de l’OTAN 5,56×45 mm pour 2.400 dollars l’ensemble.
Outre les armes américaines, les trafiquants d’armes ukrainiens vendaient des systèmes antichars NLAW de fabrication britannique pour 15.000 dollars.
Une nouvelle enquête aurait révélé que certaines de ces armes sont vendues sur le dark web.
Des journalistes de RT se sont fait passer pour des acheteurs d’armes et ont affirmé être entrés en contact avec des trafiquants d’armes ukrainiens proposant des mitrailleuses, des gilets pare-balles et certaines des armes les plus avancées des États-Unis et de l’Occident, comme les systèmes antichars Javelin et NLAW ou les drones explosifs Phoenix Ghost et Switchblade.
Le journaliste a indiqué qu’une place de marché du darknet proposait une munition explosive Phoenix Ghost pour 4.000 dollars.
Un autre trafiquant d’armes ukrainien proposait des ensembles de gilets pare-balles de fabrication américaine pour 1.500 dollars et des carabines M4 équipées de silencieux et de centaines de cartouches de l’OTAN 5,56×45 mm pour 2.400 dollars l’ensemble.
Outre les armes américaines, les trafiquants d’armes ukrainiens vendaient des systèmes antichars NLAW de fabrication britannique pour 15.000 dollars.
L’acquisition légale d’une arme antichar coûterait entre 30.000 et 40.000 dollars.
Comme le journaliste n’a jamais effectué de transaction avec les vendeurs, RT a déclaré : "il n’est pas possible d’exclure complètement que les vendeurs n’avaient en fait pas lesdites armes en stock, puisque les enquêteurs de RT n’ont pas effectué l’achat.
Comme le journaliste n’a jamais effectué de transaction avec les vendeurs, RT a déclaré : "il n’est pas possible d’exclure complètement que les vendeurs n’avaient en fait pas lesdites armes en stock, puisque les enquêteurs de RT n’ont pas effectué l’achat.
Les arnaques sont courantes sur les places de marché du dark web."
Dès le mois d’avril, les responsables américains ont commencé à admettre qu’une fois que les armes antichars Javelin passent en Ukraine, ils n’ont aucune idée de la direction qu’elles prennent ensuite.
Une source du renseignement a déclaré à CNN :
"Nous avons la fidélité pendant une courte période, mais quand il entre dans le brouillard de la guerre, nous avons presque zéro.
Dès le mois d’avril, les responsables américains ont commencé à admettre qu’une fois que les armes antichars Javelin passent en Ukraine, ils n’ont aucune idée de la direction qu’elles prennent ensuite.
Une source du renseignement a déclaré à CNN :
"Nous avons la fidélité pendant une courte période, mais quand il entre dans le brouillard de la guerre, nous avons presque zéro.
Ça tombe dans un grand trou noir, et on n’en a presque aucune idée après un court laps de temps."
L’agence de police européenne Europol a également mis en garde contre les quantités massives d’armes acheminées de l’Ouest vers l’Ukraine.
L’agence de police européenne Europol a également mis en garde contre les quantités massives d’armes acheminées de l’Ouest vers l’Ukraine.
Une fois que les armes touchent le sol, il est impossible de les suivre à la trace, et certaines finissent dans les mains de bandes criminelles.
"Les armes de cette guerre sont encore utilisées aujourd’hui par des groupes criminels", a déclaré Catherine De Bolle, directrice d’Europol, au journal allemand Welt am Sonntag en juin.
Jeudi dernier, l’Agence de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) du Pentagone a publié une déclaration exhortant les dirigeants militaires américains à envoyer des inspecteurs en désarmement dans le pays déchiré par la guerre afin de contrôler où les milliards de dollars d’armes sont distribués.
L’enquête de RT apporte un éclairage important sur les pires craintes du Pentagone de voir des armes de haute technologie tomber entre de mauvaises mains et sur certaines des armes en vente sur le darknet.
"Les armes de cette guerre sont encore utilisées aujourd’hui par des groupes criminels", a déclaré Catherine De Bolle, directrice d’Europol, au journal allemand Welt am Sonntag en juin.
Jeudi dernier, l’Agence de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) du Pentagone a publié une déclaration exhortant les dirigeants militaires américains à envoyer des inspecteurs en désarmement dans le pays déchiré par la guerre afin de contrôler où les milliards de dollars d’armes sont distribués.
L’enquête de RT apporte un éclairage important sur les pires craintes du Pentagone de voir des armes de haute technologie tomber entre de mauvaises mains et sur certaines des armes en vente sur le darknet.
Il se peut qu’il n’y ait jamais de contrôle ni de responsabilité concernant les armes sur le terrain car, comme le disait récemment le NYTimes, la CIA est présente sur le champ de bataille depuis le début de l’invasion.
Lorsqu’il s’agit de programmes d’armement secrets de la CIA, celle-ci préfère généralement garder secret l’endroit où les armes sont envoyées.
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Les armes fournies à l'Ukraine sont-elles revendues ?
Il craint que des missiles antichars et des drones explosifs ne tombent entre de "mauvaises mains". Une nouvelle enquête aurait révélé que certaines de ces armes sont vendues sur le dark web. D...
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